Rouge comme le soleil couchant

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A Sainte Marie les Mines, j’ai eu envie de rouge, en visitant l’exposition de Rhinetex, envie de rouge et blanc, comme avant. Pas si facile à travailler, quand on passe sa vie dans le beige et le nacré, mais bon, je ne désespère pas qu’un jour, je ferai un magnifique patch classique, rouge et blanc, même si j’ai une tonne de blocs en Redwork à monter, et vous quels sont vos blocs traditionnels préférés ?

 

Rouge
Comme un soleil couchant
De Méditerranée,
Rouge
Comme le vin de Bordeaux
Dans ma tête étoilée,
Rouge
Comme le sang de Rimbaud
Coulant sur un cahier,
Rouge
Comme la mer qui recouvre
Le désert de Judée.

 

Ciels d’octobre

Classé dans : Al Ain | 12

Presque une année que le ciel s’est abattu sur nos têtes, presque an, et puis déjà 9 mois de travaux et aussi un appareil photo qui faisait des siennes, un ordinateur bien mal à point, un téléphone vacillant et puis la volonté et la motivation, elle aussi guère brillante. Et enfin cette semaine, ma fille, piquant mon téléphone chaque matin pour faire des photos, pendant que la conduisais au collège, s’émerveillant du lever du jour me disant « maman il faut en profiter avant le changement d’heure ». Alors je me suis dit que c’était peut être le moment de reprendre les petits riens quotidiennement,  de collectionner chaque instant merveilleux qui s’offrent à moi, don de ce ciel où quelques étoiles de plus brillent, et puis peut être aussi le moment de reprendre mes aiguilles même si l’atelier n’est pas tout à fait fini, parce que c’est là que naîtront les improbables, ces improbables qui tambourinent fort pour venir au monde. Voulez vous bien que je revienne ?

Jusqu’au 2 septembre 2018, exposition « mémoire provençale » à Grambois

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C’est dans l’ancienne forge de Monsieur Chanus, ce lieu exceptionnel empreint de tant d’histoire, que se réunit l’atelier d’art gramboisien.  Sa fille Nicole Borras qui accueille les membres de l’atelier, a eu la merveilleuse idée de présenter sa collection personnelle et familiale de vêtements anciens, un vrai ravissement,  on apprend qu’un jupon transmis de génération en génération a servi pour quelques mariages, on écoute amusé l’histoire de la naissance de jumeaux, pour lesquels il a fallut dupliquer la traditionnelle robe de baptême,  on chemine dans la vie,  des noces, à la lune de miel, on s’attarde pour une soirée au théatre et à l’opéra, on s’extasie devant le trousseau des nistons emmaillotés, on apprends qu’un jupon piqué fut transformé durant la 2ème guerre mondiale en robe de chambre, la conservation du patrimoine n’ayant aucun poids contre le froid et la pénurie, on découvre les imprimés des jupons de travail, et les indiennes des châles de cachemire.

C’est dans ce jardin extraordinaire que l’on touche doucement les points de piqure d’un jupon ou les broderies fines d’une brassière ou d’une robe d’enfant.

 

je vous laisse découvrir cette exposition, mot dont les lettres de fer découpées se jouent de la lumière pour s’étirer sur une ombrelle d’une belle dame d’antan,  clin d’oeil certain de l’ancien maître des lieux, le maître de la Forge. Dans la mi ombre, les couleurs explosent pour se retrouver, étonnées et heureuse sur la palette des artistes peintres … demain j’y retournais peut être et vous ?

 

C’est à Grambois et c’est jusqu’au 2 septembre tous les après midi, vous y rencontrerez les adhérentes s’adonner à leurs passions, peintures, aquarelles, dentelles à l’ombre du grand tilleul. Vous y découvrirez de douces faïences et de stupéfiantes sculptures, dans le calme apaisant de la Forge.

 

En savoir un peu plus ICI

 

Lundi joli

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Ce n’est plus vraiment les vacances, mais c’est encore l’été, ils s’en vont tous les uns après les autres, laissant nos routes, nos villages, nos lacs libérés, le bleu et la lumière se jouent de notre regard… dans le jardin toujours asséché, les hibiscus des marais essayent de survivre, les limaçons font des pyramides, et les rosiers s’imaginent encore au printemps, je regarde la vue de ma cabane, je commence à bien aimer, surtout lorsque ma machine à coudre se prend pour une jardinière.. Et le chantier qui petit petit prend forme, mon mari construit mon domaine. 

A l’heure où les grands fauves vont boire (photos by Po)

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A l’heure où les grands fauves vont boire, pendant que nous essayons de réduire au maximun la savane qui s’est installée pendant 7 mois après les passages incessants des engins de chantiers, en plantant ici et là des arbres et des fleurs …

 

vivement les vacances que je repeigne la cabane,

même si ce n’est pas une priorité elle vraiment moche comme ça.

Pauline photographie son monde, mon monde.

Je vous souhaite une belle journée dans cette ambiance douce d’animaux libres qui sortent de leur cachette après les heures chaudes de la journée, et avec un chaton un peu trop téméraire à mon goût.

 

PS / Je pense que mes filles me poussent un peu à reprendre quotidiennement les petits riens.

 

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Quand la nature décide …. seule …. mais vraiment seule …

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L’année dernière nous avons acheté 6 plans de courgettes chez un grainetier connu …. bilan nous avons eu 4 courgettes déprimées,  forts de ce cuisant échec, cette année pas de potager ,(aussi par manque de temps)

En sortant les juments, on a halluciné, presque un mirage,  un potager bio a surgit de nulle part,  a vu le jour dans le paddock des juments, je me demande bien qui leur a donné des épluchures de légumes à manger, certainement la dame a qui j’ai dit « Madame ce ne sont pas des poules …. « . Donc nous y sommes pour rien, nous n’avions rien planté, ni arrosé, mais il va certainement falloir maintenant… quand je pense que certains racontent que le crottin frais nuit au développement des légumes.

En fait nous avons inventé le potager en économie circulaire, enfin pas nous … les juments ……. en plus ce sont des espèces que nous n’avions pas planté l’année dernière.

Je suis totalement émerveillée …..

Je file planter mes sapins de Noël, 7 mois qu’ils attendent dans des pots, ils sont impertubables ….