Un vendredi matin, comme beaucoup d’autres ici, Monsieur ZaZa en se réveillant décida d’aller au zoo, parce que MamZelle ZaZa et les filles sont souvent enfermées la semaine, le bon air, l’espace rien de mieux pour un vendredi se dit il ? Surtout que les grosses chaleurs ne vont pas tarder à arriver (il ne fait que 38° en ce moment) et que Monsieur ZaZa n’a qu’un seul jour de congé par semaine, le vendredi. Sitôt dit, sitôt fait, nous partîmes comme à l’accoutumée sur les chapeaux de roues, déjeunant sur l’autoroute et arrivant en début d’après midi.
Cette histoire commença donc comme un conte de fée, il était une fois, une princesse des mille et une nuit qui avait reçu en cadeau deux tigres blancs de trois mois, ils s’appelaient Sugar et Spice, ils étaient frères et soeurs, quand ils eurent deux ans, la princesse trouva que leur enclos chez elle était vraiment trop petit et décida de les offrir au zoo de son pays, un zoo très différent de ce que l’on peut rencontrer en France, un zoo de 900 hectares, avec non pas des barreaux, ni des cages mais des vitres et des enclos et des oiseaux en liberté, et même une savane africaine dans son intégralité, mélant girafes et rhinocéros.
Les tigres blancs n’existent plus en milieu naturel, ils sont des mutations naturelles et génétiques, un gène récessif qui leur donnent ce merveilleux pelage et leurs yeux si bleus, ils ne sont pas albinos.
Imaginez un peu quand La Toire et MamZelle Maossi découvrirent ces peluches géantes, ces énormes chatons ?
Photo du journal local,
là elle n’a pas pu assuré Mamzelle ZaZa pour les photos avec le reflet des vitres, mais bon ce n’est pas si mal que ça … On les voit quand même …. un peu
Un petit peu ronronnants, les gros chats
d’ailleurs les enclos des félins s’appellent les big cat et je n’ai jamais vu de ma vie de lions aussi grassouillets, des panthères au pelage luisant, je vous les montrerais et je vous montrerais aussi les brumisateurs sous lequel on passe pour ne pas avoir trop chaud … c’est trop délirant et très amusant.
et puis l’inévitable baraque à souvenir …………
Comment pouvions nous résister ?
Presque une année que le ciel s’est abattu sur nos têtes, presque an, et puis déjà 9 mois de travaux et aussi un appareil photo qui faisait des siennes, un ordinateur bien mal à point, un téléphone vacillant et puis la volonté et la motivation, elle aussi guère brillante. Et enfin cette semaine, ma fille, piquant mon téléphone chaque matin pour faire des photos, pendant que la conduisais au collège, s’émerveillant du lever du jour me disant « maman il faut en profiter avant le changement d’heure ». Alors je me suis dit que c’était peut être le moment de reprendre les petits riens quotidiennement, de collectionner chaque instant merveilleux qui s’offrent à moi, don de ce ciel où quelques étoiles de plus brillent, et puis peut être aussi le moment de reprendre mes aiguilles même si l’atelier n’est pas tout à fait fini, parce que c’est là que naîtront les improbables, ces improbables qui tambourinent fort pour venir au monde. Voulez vous bien que je revienne ?
