Juste regarder le ciel

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Ouvrir les yeux, sur un ciel qui se pare, sur un soleil qui perce, se dire que l’automne est bien là, presque 5 mois sans pouvoir ajouter un ciel à ma collection, parce cet été en Provence a été sans nuage, au sens propre. Mentalement préparer son agenda, et sa liste de chose à faire dans un emploi du temps quelquefois surréaliste.

Avoir besoin d’un peu de vacances, ça sera à la Toussaint. Et se remettre à broder. Ce week end j’ai fait du ménage, j’ai rangé, dépoussiéré, j’ai viré les encombrants, et j’ai repris un aiguille.

Ne pas passer à côté de sa vie. Les nuages noirs s’éloignent, il va faire beau, peut être.

 

 

Grosse colère

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Sur ma route, à trois kilomètres de distance,  ma colère est inextinguible, elle n’a pas de mot, elle est blanche, si le tir au renard est autorisé en Vaucluse, il est interdit de chasser avec sa voiture.

Je vous vois déjà offusqué, quoi mais c’est un accident, un accident ? A l’endroit où j’ai vu ces pauvres bêtes, il faut rouler à 30 km/h … ça nous laisse le temps de freiner. Donc si c’est un gosse, un chien c’est pareil ?

 

Je suis folle de rage, totalement furieuse, après le Davy Crocket débile qui a coupé la queue du renard, en un trophée grotesque.

Qu’est qu’on attend, qu’il n’y est plus jamais de faune sauvage chez nous, de tout détruire, de vivre dans un désert.

Les renards sont comme les loups, ils attaquent les animaux qui ne sont pas protégés. C’est à l’homme de protéger les moutons ou les poules. Mais nous voulons tout et sans aucun effort. Le renard ne fait plus parti des nuisibles qu’on se le dise, sauf chez nous.

Hier une horde de sangliers a traversé la route de mon mari, il lui a suffit de lever le pied et de freiner, ils ont soif, ils ont faim, après des mois de sécheresse et les incendies, alors si on roule doucement, on ne risque pas de détruire sa voiture, parce que 80 kg sur la carrosserie ça fait mal, mais un renard, c’est plus amusant.

 

 

Où s’attarde mon regard

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Au milieu des giboulées de septembre, mon regard s’attarde, il se promène, et s’interroge. Des dorures des Eglises à l’austérité des Temples, de cette fabrique abandonnée au bord du ruisseau où j’aimerai tant entrer, découvrir comment les plantes ont poussé, telle une serre improvisée.

Des orgues d’antan aux girouette folles, des toits de tuiles vernissées, aux balcons fleuris il s’arrête, l’espace d’une seconde pour regarder ce que d’autres ignorent. Dans un automne précoce que les fleurs ont du mal à repousser, je rêve et j’enregistre le temps. Et c’est sous un lustre au bronze ancien, que j’écoute l’Histoire. Bien avant de découvrir les oeuvres qui durant quatre jours m’ont émerveillées. On se donne rendez vous demain ?

 

1er jour – Carrefour Européen du Patchwork

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S’enthousiasmer

Rêver

S’émerveiller

S’inspirer

Etre dubitatif

Etre scotché

Ne pas être réceptif

Etre réceptif

Ne pas être surpris

Etre surpris

S’exclamer

Adorer

Penser que certains sont perturbés et que d’autres des génies

Se dire aussi qu’il existe des génies perturbés et des perturbés sans génie

Sourire des inspirants, et des inspirés …

 

 

Mais ne jamais rester insensible, l

 

C’est ça magie du Carrefour Européen du patchwork

Quatre jours de bonheur total

 

La suite demain …

 

 

 

 

 

Réveil alsacien

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Matin magique, durant trois jours, au coeur de Vosges, juste un petit col pour se retrouver en Alsace pour le Carrefour Européen du patchwork, on a joué au chat et à la souris avec le soleil et la pluie, et les lumières étaient merveilleuses.

Pour ne pas que j’ai trop la nostalgie, des forêts et de l’herbe verte, le temps s’est mis au gris en Provence également, pour ne pas que je regrette mon petit chalet douillet, mes jeux dans les choux géants et mes rêveries au bord du ruisseau.

Ce matin, il va falloir affronter la réalité, travailler, puis les rendez vous à l’hôpital, demain je vous offrirai les photos des oeuvres textiles qui ont enchantées mon séjour.

 

Jeanne qui rit, Jeanne qui pleure

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Mes humeurs se suivent et se ressemblent, ce matin, je serai plutôt endormie ….

Elle est arrivée hier par voie postale, j’ai ouvert le paquet comme une petite fille pressée …

Mon mari a fait Glups

Ma fille ainée a dit « Elle est effrayante »

Ma cadette « Comment ils ont fait ça ? « 

J’ai dit « Elle est géniale »

Les poupées à trois têtes, ont fait la joie des petites filles bien avant les poupées connectées, celle ci date des années 50.

Je vais me la chouchouter, lui faire un brin de toilette, même si je ne lui rendrais jamais le rose et le bleu pastels de sa combinaison de peluche.

Tête en caoutchouc, corps bourré de paille … peluche .. comment ne pas l’aimer?

Vous pourrez dire ce que vous voudrez, c’est ma poupée …

 

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