Dimanche à ne pas mettre un chien dehors … l’automne est un malentendu. Et pendant ce temps, je brode, je coud, je quilte, chaque jour nous rapproche du solstice … ce jour enfin ou les nuits seront plus courtes que les jours.
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Dimanche matin, un peu gris, feuilleter de vieilles revues devant un petit café,
dans la lumière tristounette d’un matin d’automne.
J’aimais cette revue, qui plaisait aussi à mes filles, dommage elle ne parait plus en français, qu’à cela ne tienne, je la lirai en anglais … Et vous la connaissiez vous ?
Ou le gâteau Hermann comme il s’appelle en Alsace, Hermann a fait le tour du monde,
et est bien sûr parti chez les Amish pour mieux revenir chez nous.
Il faut prendre soin d’Hermann, il est vivant, et on le partage, il a des vertus incroyables, celle de l’entraide, du partage.
Michèle l’a reçu bébé, Hermann, et a fait un gâteau pour notre journée de l’amitié. Un gâteau Amish pour un journée de patchwork. N’est il pas beau son Hermann ? Et je peux vous assurer qu’il est bon.
A nous de prendre la relève.
Et puis comme c’est samedi, il y a des crêpes aussi pour le petit déjeuner .
Cette histoire vous intrigue, il existe un roman sur Hermann, à lire sans tarder.
Depuis la mort de son petit garçon, Julia Evart est inconsolable. C’est à peine si sa fille de cinq ans parvient de temps en temps à lui arracher un sourire. Pour lui faire plaisir, Julia accepte néanmoins de jouer le jeu du « pain de l’amitié ». Dans sa petite ville d’Avalon, elle vient justement de faire la connaissance de Madeline, veuve et propriétaire d’un salon de thé, et de Hannah, violoncelliste en plein divorce. Ces quelques grammes de pâtisserie leur apportent un réconfort inattendu, et c’est bientôt toute la ville qui se prend de passion pour cette recette ancestrale… Et si le « pain de l’amitié » cachait des vertus insoupçonnées ?
Lorsque que vous recevez votre levain, voilà la procédure.
Et si vous n’avez personne pour vous l’offrir, peut être pouvez vous commencer la ronde …
Voici l’histoire d’Hermann
Mon nom est Hermann. On me nomme aussi pain de l’amitié et je suis d’origine alsacienne. Je suis un ferment à partir d’éléments naturels et il faut que vous vous occupiez de moi pendant 10 jours pour que je devienne adulte.
Si j’ai été confié à vos bons soins, alors vous pouvez démarrer votre lecture à la section Jour 1. Si ce n’est pas le cas, alors peut-être qu’au lieu d’attendre qu’un de vos amis vous offre un jour un Herman, vous voudriez le créer vous-même et ainsi démarrer une nouvelle chaîne « Herman » de l’amitié ? Si oui, suivez les instructions de la section Jour 0.
Jour 1
Vous venez de m’adopter! Installez-moi dans un grand saladier [en céramique ou en verre; éviter le plastic] (sinon je pourrais me sauver quand je serai beaucoup plus grand) et couvrez le saladier d’un torchon en prenant soin que je puisse respirer.
Jours 2 et 3
Mélangez-moi plusieurs fois par jour avec une cuillère en bois (évitez le métal, c’est froid et j’aime pas ça!).
Jour 4
J’ai faim ! S’il-vous plaît, donnez-moi 1/4 de litre de lait, 150 grammes de sucre et 200gr de farine. Merci!
Jours 5, 6, 7 et 8
Mélangez-moi plusieurs fois par jour, j’adore avoir la tête qui tourne.
J’espère que vous m’avez mis dans un grand saladier, car je vais grossir !
Jour 9
J’ai à nouveau faim! Donnez-moi 1/4 de litre de lait, 150gr de sucre et 200gr de farine, merci! Quand vous m’aurez bien mélangé avec la cuillère de bois, laissez-moi me reposer un quart d’heure. Après ce petit repos, vous pourrez me diviser en quatre parts égales. En gage d’amitié, vous pourrez offrir trois de ces parts à trois de vos amis. N’oubliez pas de leur transmettre également les instructions que vous lisez maintenant.
Jour 10
C’est le jour J A votre tour, vous allez pouvoir me manger! Mais avant cela, nourrissez la dernière part que vous avez gardée avec 150gr de beurre fondu, 3 oeufs, 110 à 160 gr de sucre suivant votre goût, 200 gr de farine et un peu de sel. A cela, vous pourriez par exemple ajouter 100 gr de noix hachées, 100 gr de raisins secs et une pomme coupée en morceaux. Pour le bonheur des gourmands, on peut également remplacer 100 gr de sucre par de l’équivalent en cassonade et ajouter le zeste d’un citron et le jus du citron… Miam-miam-miam!
Enfin, beurrez un moule à cake et cuisez-moi 1h à 150°C.
J’espère que vous m’aimerez !
Si vous voulez démarrer vous-même une nouvelle chaîne « Herman » de l’amitié
Jour 0 – Pour démarrer le ferment de votre futur Herman, il vous faudra:
500 gr de farine
1/2 litre de lait
250 gr de sucre
8 centilitres d’eau chaude
2 cuillères à soupe (c’est-à-dire 3cl) ou 2 paquets de levure active sèche
Comment s’y prendre:
Délayez une cuillères à soupe de sucre dans les 8cl d’eau chaude (un peu plus que tiède). Saupoudrez toute la levure sur l’eau sucrée et laissez reposer dans un endroit chaud pendant environ 10 minutes… le mélange va doubler en taille.
Dans un grand saladier [en céramique ou en verre au mieux; en plastic sinon; mais pas en métal], au ferment que vous avez démarré, vous ajouterez le lait, le reste du sucre et la farine et vous mélangerez bien (plusieurs fois sur la journée) avec une cuillère en bois.
Couvrez d’un torchon pour qu’Herman puisse respirer et laissez-le dans un endroit chaud.
Pour Hermann, n’utilisez que des récipients et des ustensiles en verre en porcelaine, en céramique ou en bois.
Se retrouver toutes ensemble, les dames de l’atelier de Saint Martin (c’est vrai que la BaC, se réunit depuis début septembre et que j’ai juste oublié mon appareil photo à chaque fois …. ) pour une journée interclubs …
Mais non la BaC n’est pas morte, elle b …… encore ;-)))))
Déjeuner ensemble avec des set de table qui démontrent notre pouvoir d’achat ;-))) il n’existe que sous cette forme là ;-)
Embrasser par cet article les absentes qui n’ont pu se joindre à nous … et qui nous manquent vraiment.
Partager ses recettes ….
Ne pas avoir toujours imprimé le concept patchwork et régime dans mon petit cerveau.
Découvrir le travail des autres …
Faire un petit ouvrage
Coudre ensemble une ravissante pochette.
Admirer le travail de chacune lors de l’exposition minute
Saigner à blanc sa carte bleue …
et se dire que c’est vraiment chouette de connaître des organisatrices adorables comme ça ….
qui prennent le temps de nous recevoir comme des reines …
et …. gagner un top à monter ….
elle n’est pas belle la vie, merci mesdames pour cette journée hors du temps …. vu nos stocks de tissus qui se sont encore agrandis, on a du pain sur la planche, allez jeudi prochain au boulot ….
Neuf oranges douces et libres du jardin de Dame Isabelle.
Un litre d’alcool de fruits distillé à la pleine lune
7 bouteilles de vin blanc des vignes du Luberon
des brindilles de vanille des lianes du Pacifique
1000 grammes de poussière de sucre
Cannelle et clous de Girofle.
Il n’y a plus qu’à attendre les 40 jours et les 40 nuits en « bouléguant » quelquefois le tout avec une baguette magique, en ajustant les pincées d’épices, pour que le philtre deviennent breuvage féérique ;-)
Bonne journée à tous.
Du matin …. dans un légère brume qui est celle aussi de mon esprit.
Petit clin d’oeil à une Nathalie qui se reconnaîtra ….
J’ai l’impression que tout est en avance cette année ….
Gelée et pâte en prévision peut être …
A moins que ? … C’est bon les cynorhodons
Les belles endormies s’étirent dans le soleil levant …
Belle journée à vous.
Chère Dame Jeanne, je sais que tu as un âge canonique, mais en souvenir de cette reine modeste, essaye s’il te plait de ne pas te fêler chaque fois que je te lave, il est vrai que j’ai de la ressource et que tes consoeurs attendent sagement que tu casses pour prendre ta place, mais bon quand même, je voudrais t’emplir de vin doux, d’orange et d’épice, d’une lichette d’alcool, et de poudre d’étoiles afin de préparer mes vins de Noël …. tiendras tu la cadence ?
Même fêlée j’aime voir le monde au travers de toi, même sous la pluie, la vie est différente, quelquefois je glisse au fond de toi, des lumières pour que tu éclaires le jardin. Tu rappelles à moi des souvenirs d’enfance … celle où tu gisais inanimée, encorsetée de tes fibres de paille de bois et de rafia, celle où tes vêtements pourrissaient lentement au fond d’une vieille remise … voilà, je t’ai tout dit, maintenant tu te mets au boulot, et tu me surveilles pendant 40 jours, les mixtures de sorcières que tu as bien voulu accueillir …
Merci Dame Jeanne, tu es pour moi, une sacrée compagne de cuisine.
A demain, le temps que tu sèches et que je retrouve mon grimoire de recettes intemporelles.
toi le Salmanazar tu n’es pas à ta place, mais je vais te laver quand même. Quoique un vin de …. à voir.
Chassée de son royaume de Naples, la Reine Jeanne vint se réfugier en 1347 dans son comté de Provence en passant par la route de Grasse à Draguignan. Surprise par un violent orage, on lui indiqua pour asile le petit château du gentilhomme verrier au hameau de « Saint Paul la Galline Grasse ».
Après y avoir passé la nuit, la reine désira voir fabriquer les flacons. Un peu troublé, le verrier souffla dans le mors de sa canne, et réalisa une bouteille énorme qui fit l’admiration de tous par sa contenance d’une dizaine de litres. Il décida d’en lancer la fabrication et l’appela reine-Jeanne, mais la souveraine suggéra modestement de lui donner le nom de « dame-jeanne ». Pour protéger cette grosse bouteille, le verrier l’habilla d’osier.
Source : Wikipedia