Blanc, crème, brun, tabac, fauve, rouille, havane, poil de chameau, taupe,jaune, acajou, feuille morte, ocre, rayé, tacheté, cuivre, vanille, beige,café, or, écru, caramel, bis, terre d’ombre, champagne, ébène, ficelle, tangerine, terre, craie, acajou, châtaigne, alezan, bistre …..
Inspiration pour de futurs ouvrages, ces couleurs qui sont les miennes depuis toujours, ces couleurs que j’aime travailler car elles sont issues de la nature, du monde qui m’entoure, couleurs naturelles, sèches, odorantes et sensuelles en même temps.
Je crois comprendre pourquoi je n’aime pas les couleurs pétards associées entre elle, elles me heurtent, elle m’épuisent, elles fatiguent.
Quoi de plus beau que le bleu d’un lagon, la fourrure d’un tigre, la forêt québécoise en septembre, les vignes de Provence, les blés, les tournesols.
j’ai passé quelques temps sur pinterest à épingler dans mes tableaux des photos de couleurs afin de retrouver les sites qui m’intéressaient afin d’éduquer mon regard, et plus de 1700 personnes suivent mes mises à jour, c’est effrayant, alors que j’avais déjà tout ceci avec moi, dans mon appareil photo, dans mon ordinateur, dans ce que je vois autour de moi ….
Alors belle journée à vous sous le signe, de la chaleur, du sable, des ocres qui ne sont que lumière, belle journée dans cette nature qui nous entoure, belle journée dans ce monde que l’on ne voit plus, je vous souhaite aujourd’hui d’ouvrir les yeux.
C’est terminé pour 30 millions d’amis, vous avez eu votre dose depuis trois jours, demain on passe aux choses sérieuses, du genre, café, fleurs, broderies, dessins d’enfant …
Correspondances,
La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
– Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
Les Fleurs du Mal, Baudelaire