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Notre Dame de Romegas
C’était l’inauguration de la fin des travaux de restauration de l’Eglise de la Tour d’Aigues, elle date du XIII ème siècle, une forteresse qui nous contemple, construitre sur un ancien temple romain. Elle s’élève, là, embrassant la ville et la protégeant …
J’avais oublié mon appareil photo ce qui n’arrive jamais …
C’est de mon téléphone que ces quelques photos sont extraites …..
Des enfants sur le parvis comme des milliers d’enfants durant 11 siècles …
J’avais oublié comme l’intérieur était beau …. et je n’ai pu m’empêcher de brûler deux cierges pour deux peuples qui souffrent … que leur père m’entende parce qu’Israël et Ismaël étaient deux frères, parce que l’Afrique s’entretue pour un Dieu inutile.
Que ce Dieu d’amour et de miséricorde en qui tant font confiance, écoute le chant des hommes ….
Ma bulle
Se réveiller dans le flou d’une station de radio qui m’assène d’horreurs sans nom ….
Se souvenir de ma bulle, le temps de me remettre des nouvelles de ce monde qui devient fou, de ce monde tourmenté de haine, d’ignorance et de peur. Me souvenir que j’ai repris mes aiguilles … pour broder du noir … pourquoi du noir, le noir de l’âme des hommes ? Le noir d’un nuit qui s’achève ?
et dans ce moment de calme, au soleil levant ….. j’essaye de broder la lumière, de broder les étoiles… non pour oublier mais pour me protéger …. de mon impuissance à cette violence. Que puis je faire à part prier, moi qui ne croit plus en grand chose, prier et faire de ma vie des petits riens de calme et de douceur.
Helichrysum Italicum et mon cake au curry
Lorsque je sors sur ma terrasse, à l’heure où le soleil commence à frôler ses feuilles argentées, elle embaume, la plante à curry, de la famille des immortelles, j’ai hâte sa floraison, ses feuilles sont utilisées en cuisine. Mais elle n’a rien à voir avec le curry en poudre, épices intemporelles. Savez vous qu’elle est protégée ?
Alors j’ai sorti ma boite à épices,et j’y ai collé mon nez, les souks du marché de Madina Zayed … et tous mes rêves d’Orient sont revenus dans ma tête, peut être parce qu’en ce moment en Provence, les températures avoisinent les 40°C. Mon corps se souvient de cette chaleur inhumaine et mes rêves vagabondent d’Afrique au Golfe Persique comme si toutes les couleurs, si toutes les odeurs voulaient se bousculer sur mes broderies.
Cake au curry trouvé sur Marmiton.org,
Je viens d’y rajouter des raisins secs et l’odeur du cake qui cuit dans la cuisine est divine.
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes
Ingrédients (pour 6 personnes) :
– 250 g de farine tamisée
– 3 oeufs
– 125 g de sucre
– 175 g de beurre
– 1/2 sachet de levure
– 1 cuillère à soupe de curry
Préparation de la recette :
Allumer le four à thermostat 7 (210°C).
Placer dans une terrine beurre ramolli, sucre, levure, et curry puis mélanger.
Ajouter les oeufs un à un en travaillant la pâte.
Verser la farine d’un seul coup.
Verser dans un moule à cake beurré et cuire 15 min à thermostat 7, puis 30 min à thermostat 6 (180°C).
Je n’ai bien entendu pas suivi la recette, juste inspirée ….
Et voilà parée pour le petit déjeuner …
Et si ailleurs ….
C’était ici
14h00 – 38° c à l’ombre ….
je pense que j’ai des tonnes de chaises à repeindre …..
La fontaine qui fuit pour ceux qui savent ….
La grenouille pour qui j’ai transporté une fontaine qui fuyait pendant plus de 300 m …. ;-)
Les sureaux murissent à toute vitesse, les confitures vont être précoces …
Les cyprès de Florence si géants qu’on n’arrive jamais à voir le sommet …
Bientôt l’heure non pas de plonger mais de peindre …. aujourd’hui peut être ou alors ….
En attendant à l’ombre, prise d’une crise subite, j’ai planté dans un coquillage un caféier d’Arabie ….
Je sais ce n’est pas demain que nous boirons le café de ma récolte ;-)
A bientôt …
Besoin d’ailleurs
se préparer, et sortir ses parures d’un autre temps, et se dire que la nostalgie n’a pas lieu d’être. Se souvenir du Central Market, et sourire, aux sourires heureux d’un monsieur Syrien, souvenir d’avant.
On ne peut être et avoir été, certains devraient s’en souvenir, l’adaptation à toutes formes de vie est une force que bien peu possèdent. Adaptabilité …. quel joli mot.
Bonne journée à vous tous.
Jacinthe de rien du tout
Elle a fleuri ma jacinthe d’eau et c’est mon petit rien du jour … mon instant de zenitude dans ce monde de dingues, ce monde où l’arrivisme, le despotisme, l’hégémonie semble de mise.
Bon 14 juillet à tous, une pensée émue pour ceux qui ne défilent pas sur les Champs Elysées pour cause d’opérations extérieures.
Les gars, je vous soutiens de tout mon coeur, en tant que frère d’armes.
Et oui, épouse de militaire n’est pas un statut, mais avoir servi sous les drapeaux, me donne le droit de vous embrasser.
Héloïse fait la cuisine
Vous souvenez vous d’Héloïse, la tête bois centrafricaine née en Provence pour Noël, et qui se promène de temps en temps sur les rives de l’Oubangui, elle nous a donné de ses nouvelles, elle s’est mise à la cuisine, elle nous fait découvrir aujourd’hui, le Makobé.
Le Makobé, c’est un plat traditionnel à base de poisson, du capitaine plus précisément, cuit dans des feuilles de bananier … on fait cuire le poisson sur un lit de pâte d’oignons, de piments et de graines de courges. Placé dans la braise, le paquet cuit doucement.
Et ça à l’air très bon, Héloïse nous l’assure, Victorine, la petite mélanésienne, lui a dit, mais ça ressemble beaucoup au Bougna ? Héloïse a fait une signe de la tête …. en disant chut, écoute les oiseaux d’Afrique, il chante la liberté.
Chez Elle
Je n’étais pas très motivée pour les petits riens ce matin, juste envie de buller devant mon écran attendant mes photos du week end du pays d’Eloïse …
J’ai pris mon appareil, bien décidée, à vous faire découvrir « Beautiful Star » Belle Etoile pour les intimes … les dernières roses avant les remontantes se prennent pour des porcelaines.
les maisons s’entrouvrent doucement dans le matin, avant de se refermer aux lourdes chaleurs de midi
Mon petit hameau, coincé entre le Luberon et la Sainte Victoire …
Et puis j’entends une voix familière, je suis si bien avec Elle.
Sa cour intérieure est un havre de paix …
et l’huile d’olive de ses oliviers est une tuerie pour la cuisine ….
n’y a t’il pas de meilleur café que celui fait à l’ancienne avec tant d’amour … ?
on a parlé créations et broderies … copyright et festival
Pendant que son tout petit si grand jouait de la guitare, moment magique, instant hors du temps …
J’en ai profité pour lire le journal, ce soir c’est la fête du vin et de l’olive dans mon village, qu’on se le dise
Je suis bien chez moi, ce sont mes racines, mon identité que personne ne me prendra.