On Ice

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 Anniversaire de Léa à la Patinoire
 Les filles sont bien couvertes, il fait froid là dedans ….
 Les ados et les jeunes hommes s’éclatent …

 Une petite voiture sur le paking, l’homme hésite en une ou l’autre ;-) la blanche semble un peu petite pour le chien et un remorque pour aller chercher du fourrage aux chevaux ….

Joyeux anniversaire Léa et merci.
Pas très belles les photos, mais pas facile d’être discrête.

Je voudrais remercier Véro du blog Enfants & Art qui a référencé les petits riens, je suis toutes « émotionnée » moi ce matin 

Dans ma rue, voulez vous sortir le chien avec moi ?

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 Le chat qui n’aime pas Moïra
 La survie

 Les petits coins 
Les messieurs qui font leur lessive c’est vendredi
 Le tapissier qui prépare son travail
 Le monsieur qui repasse mon linge

 Les livreurs de journaux qui ont fini leur tournée et qui prennent un thé dans le café d’en face 

 
La couette qui n’entre pas dans le sèche linge de la Laundry ;-)
 Les marchands de tissus qui commencent à sortir leurs marchandises
Mon magasin à moi, où le papy pakistanais m’apprend les mots concernant la couture dans l’arabe d’Islamabad qui n’est pas le même que celui de Karachi, faut le savoir.

 Les rouleaux de tissus qui s’exposent sur les trottoirs …
Le monsieur Indien qui vend des Saris sublimes qui a deux chiens en Inde un gros et un petit et qui aime Moïra … 7 yards la longueur d’ un sari, faut que je m’en achète un …

 Le sable au milieu des gratte ciels
Les jardins qui s’entretiennent comme un rêve de verdure …

 et les chats qui les habitent …

Les chats curieux des chiens qui n’ont pas trop l’habitude de voir …
 Toutes les variétés de bananes … et des fruits venus d’on ne sait où … inconnus totalement par chez nous.

Et quelques jardins suspendus d’autres en construction …. 

*
Vendredi matin, veille de l’Eid dans le quartier du Royal Méridien à Abu Dhabi, je vous emmène prendre un thé derrière la Khalifa Street, vous venez ?

Sheep’s Bad Time

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Le 6 novembre c’est Eïd-Al-Adha, où le grand Eid, ou la fête du grand sacrifice, cette fête du mouton ou du sacrifice commémore le sacrifice d’Abraham, Dieu ayant demandé au patriarche de lui sacrifier son fils Ismaël. Mauvais temps pour les moutons cette semaine ici. 
Pour ceux qui veulent en savoir Wikepedia of course

Sur la plage abandonnée … un matin presque d’hiver

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Juste un mercredi après midi, il fait enfin le temps qu’il faut pour aller se baigner.
 et je ne peux m’empêcher de fredonner cette chanson avec une boule dans la gorge, cette chanson qui m’a accompagnée tant d’années de scolarité, chaque matins d’hiver.
Vais je survivre à un retour en France, un jour ? Je me pose souvent la question et c’est peut être pour celà que j’essaye d’écarquiller le plus possible mes yeux pour ne rien perdre, ne rien oublier.

Country country

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Certains se disent, la pauvre vivre dans une grande ville, une immense, une ville si gigantesque, que l’on cherche un arbre du coin de l’oeil, elle qui vit loin de sa campagne, de son Luberon, de ses fleurs, qu’est ce qu’elle peut bien nous mettre comme photo ……. détrompez vous, au pied de la plus grande tour du monde, il y a  …. un restaurant country et oui …. la preuve en image ….

Les photos je les ai faites de nuit mais je assure en plein jour on se croirait presque à la campagne ;-).  On y verrait presque les vaches. Alors quand j’ai besoin de me croire dans la prairie, j’y vais ….

Belle journée à vous, les Emirats n’auront qu’un temps, alors je veux profiter au maximum, de leurs merveilles. A ce soir peut être.

« J’aime Po » le 1er novembre

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« j’aime po » le 1er novembre, je suis toujours enrhumée, que je sois en France ou au pays de l’éternel été, je vois tout gris, et j’ai mal partout, c’est vraiment un jour que je n’aime pas, alors heureusement qu’il y a Halloween pour égayer tout ça de ses araignées cafétomanes, et ses rats bonbonmaniaques …
Un petit café pour commencer la journée, et ops n’oubliez vos efferalgans et les carrot cake ;-)))


Halloween Party

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En vain je parlerais le langage des Anges.
En vain, mon Dieu, de tes louanges
Je remplirais tout l’Univers :
Sans amour, ma gloire n’égale
Que la gloire de la cymbale,
Qui d’un vain bruit frappe les airs.

Que sert à mon esprit de percer les abîmes
Des mystères les plus sublimes,
Et de lire dans l’avenir ?
Sans amour, ma science est vaine,
Comme le songe, dont à peine
Il reste un léger souvenir.

Que me sert que ma Foi transporte les montagnes ?
Que dans les arides campagnes
Les torrents naissent sous mes pas ;
Ou que ranimant la poussière
Elle rende aux Morts la lumière,
Si l’amour ne l’anime pas ?

Jean Racine

La druidesse et la fée d’Halloween ….

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Une fable à méditer, elle date de 2008 mais est hélas, toujours d’actualité …. ca marche aussi avec les grenouilles de toutes confessions, pour éviter tous malentendus avec le pape :- )

C’était le jour du Sahmain, la petite sorcière avait préparé sa robe et son chapeau, elle avait cuisiné une bonne partie de la journée pour la fête du soir, le passage à la période sombre. Elle ne se sentait pas très aimée dans le village, mais s’en moquait , sa voisine, la grenouille de bénitier fustigeait Halloween et détestait les sorcières, et pourtant à chaque fois que la petite sorcière voyait sa voisine, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir la nausée, un énorme sentiment de malaise, la grenouille avait « ses pauvres » et « ses malades », ce qui lui permettait d’avoir de la conversation et bonne conscience, lors des soirées chez les notables, « ses pauvres » et « ses malades » étaient son faire valoir, sa carte de visite, son curriculum vitae. La grenouille avait aussi « ses mécréants » qu’elle essayait de tout son poids, oui parce qu’elle était un peu enrobée la grenouille, qu’elle essayait de tout son poids de ramener vers la lumière, sa lumière. La grenouille de bénitier changeait d’avis comme de chemise, disant du mal des uns et des autres, manipulant les honnêtes citoyens, cancanant à tout vent, mais ne ratant jamais l’office du dimanche. La petite sorcière, continuait sans faire de bruit à essayer d’aider les autres à s’aimer un peu plus, à reprendre confiance en eux, à faire du beau avec du vieux, pendant que la grenouille, elle, pensait que plus elle achèterait de choses roses et coûteuses, plus elle serait importante, plus elle s’entourerait de dames de son espèce, plus elle pourrait se pavaner, gloussante aux moindres ragots. De jour en jour, elle ressemblait à la grenouille de la fable, celle qui voulait devenir plus grosse que le boeuf.
La petit sorcière vaquait à ses occupations sans faire de bruit, la maison à rendre propre, les gâteaux et les bonbons à préparer pour les enfants qui passeraient dans le village. Tandis que la grenouille se sentant l’âme et l’arrogance d’un prédicateur, accusait la fête d’Halloween de tous les maux en la faisant passer pour la fête des marchands du Temple.
La petite sorcière continuait son chemin, elle brodait brodait pour les enfants, pour les enfants différents …. et disait à leurs mamans, ne vous inquiétez pas je suis là, je ne sais pas faire grand chose mais je suis là, même si la grenouille vous dit que je ne suis pas parfaite, rien n’est parfait dans le monde, et certainement pas moi.
La petit sorcière finit son gâteau, ce soir, la frontière entre les morts et les vivants n’existeraient plus, et pour que les défunts retournent calmement se reposer, il fallait leur offrir un repas. La petite sorcière ne comprenait toujours pas comment sa fête vieille de plus de 2000 ans (du 5ème siècle avec JC), déplaisait tant à une corporation bien moins ancienne.
Elle ramassa la mèche rousse qui tombait devant ses yeux, prit son vieux chapeau de paille, enfila ses bas rayés. Et se dit que ce soir, serait un peu différent des autres années, elle inscrirait sur un papier toutes ses défauts et les brûlerait dans la cheminée, car ce soir était le soir propice à un retour sur soi et l’occasion de se débarrasser de ses faiblesses. Et Halloween, c’était son moment à elle, rien qu’à elle, ce moment de l’année où en méditant et en y pensant très fort elle honorerait ses ancêtres et essayerait de devenir meilleure.
Elle se dit en souriant que la grenouille de bénitier ne devait pas savoir écrire et qu’il n’existait pas de crapaud de bénitier et c’était tant mieux.
Alors ce soir, si vous êtes assez humbles pour reconnaître vos faiblesses, écrivez les sur un morceau de papier et faites les brûler, ça n’engage à rien, si ce n’est d’y réfléchir. Et soyez libres, libres d’aimer, d’avoir la foi et d’aller à la messe. Libres d’être un humain, libres de vos choix et de vos croyances.

Trick or Treat
Smell my feet
Give me
Something
Good to eat !
NDLR : Tous les croyants ne sont pas des grenouilles de bénitiers …. toutes les grenouilles de bénitiers ne sont pas forcément des croyantes …