Zwirnknöpfe, les boutons tressés allemands
Découvert sur Facebook, grâce à Mon Oeil et le Tien, mon allemand datant du lycée, j’ai eu un mal fou à tout traduire, mais j’ai adoré, avec une furieuse envie de tester. (vous avez tous les liens en fin d’article)
Les textes sont issus du site de Sandra Müller qui a ressuscité cette technique ancestrale oublié, et de Johannes Geyer, photographe (liens en fin d’articles). Le mot « passementerie » vient du français « passement » et désigne les passementeries textiles. Outre des glands, des franges et des bordures, cela comprend également les boutons de passementerie, également appelés boutons enroulés ou tressés.
Ils étaient particulièrement populaires au XVIIIe siècle, mais ont également été utilisés plus tôt et ont été conservés plus tard dans divers costumes régionaux – par exemple dans la Hesse Schwalm, dans le Souabe Ries, dans la Terre Forchheimer ou en Moyenne-Franconie, ainsi que dans le nord de l’Allemagne, en Angleterre et aux Pays-Bas.
Le fabricant de boutons était à l’origine une profession à part entière. Avec l’avènement des boutons en métal, ce métier s’éteint en même temps hélas que bien d’autres.
La base d’un bouton de passementerie est un petit cercle en bois, qui est enveloppé de différentes techniques avec des fils colorés. Il est enveloppé, tissé, brodé.
Dans le passé, les fils de métal et de soie étaient utilisés. Aujourd’hui Sandra Müller utilise des fils de coton brillant. Elle est parvenue à rédecouvrir la technique ancestrale et la réinterpréter à sa manière.
On est subjugué par la couleur, totalement enivré, et c’est à ce moment précis que la citation de Walter Gropius prend tout son sens « Bunt ist meine Lieblingsfarbe » (le multicolore est ma couleur préférée).
Comment vous ne connaissez pas Walter Gropius ? Promis une prochaine fois, je vous parle du Bauhaus …. et de la romanesque série qui est passée sur Arte il y a quelques temps.
Clique sur les photos des logos des sites, lecteur, pour y accéder ;-), je sais, je sais, je te materne trop ;-).
Je vous laisse naviguer sur le magnifique site de Sandra Müller, vous y trouverez toutes les fournitures nécessaires à la réalisation.
et sur les sublimes photos de Johannes Geyer, je ne me lasse pas de les regarder.
4 commentaires
Christa
Ce qui me plaît c’est ce qui est brodé sur son petit tablier: « Meine Heimat ist bunt »…. Heimat n’est pas traduisible. C’est le lieu, la région où l’on est né et où on a grandi…. Son chez-soi à vie.Ce que Sandra dit c’est que c’est multicolore…. Et ça, on ne devrait jamais oublier aujourd’hui.
Voici un autre lien que j’ai dans mes favoris depuis x années: https://zwirnknoepfe.jimdo.com/
Belle journée.
PS. Très heureuse de vous relire. Vous aviez laissé un immense vide.
Bonjour Christa, que je suis heureuse de vous lire, vous m’aviez manqué également, quel bonheur, à très bientôt. Merci pour le lien, il trop bien Nathalie
Lolau Rouge et Lin
Ohlala ! j’adore ces boutons !! merci pour cette belle découverte ! !et je pense tester un jour !! (je ne te dis pas quand.. mais un jour :p )
Nel
Bonjour Nathalie
Et merci de nous faire découvrir ce magnifique travail , j ai déjà plein d idées dans la tête,
Puis, moi aussi , ma couleur préférée est le multicolore .
Je vais regarder tes liens avec attention.
Bises
Nel
Avec ton expertise en Temari, ça va être un jeu d’enfant pour toi, bisous énormes Nel – Nathalie
Noëlle
Bonjour chère Bastidane,
Merci pour ce partage, la seule chose que j’aurais bien du mal à trouver ce serait les formes de base.
Si par hasard quelqu’un sait, elle peut mettre un mot sur ma messagerie, merci.
En tous cas c’est vraiment superbe !
Noëlle, je t’ai mis le lien sur l’article, Sandra Müller en vend ici https://www.posamentenknopf-manufaktur.de/bestellbar/zubehör/ – Nathalie