4ème week end de confinement – Jeux d’animaux et l’or vert du Luberon

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Il a gelé à pierre fendre, j’adore cette expression, j’ai rentré en urgence, les dernières plantes qui étaient plus ou moins à l’abri, et les petits sculptures de ciment, qui éclatent aux premiers froids. Je n’aime pas que l’hiver décide pour moi de la survie de mes plantes.  Les herbes se sont ourlées d’un joli blanc, la reine des glaces est passée chaque jour. Bébé chien a découvert les canards, jolis fou-rires de bon matin, Mademoiselle voulait boire dans leur bac, les canes en ont décidé autrement, soufflant, ouvrant leur bec, ailes déployés en position d’attaque.

C’est calme, les chiens et les chats jouent au soleil et il était temps de ramasser les olives, mon mari s’en est occupé, et un rendez vous au moulin à huile, pour porter notre petite récolte, deux caisses qui deviendront de lumineuses huiles que nous irons chercher en décembre et que nous utiliserons pour Noël pour remercier la terre de ce qu’elle nous offre. J’aime énormément le lieu où se trouve le moulin, des oliviers à perte de vue, le Luberon derrière, des cyprès de Provence qui nous indiquent le chemin. Tout un chacun amènent sa récolte, même les plus petites sont bienvenues, qui arrivent avec la production de ses 700 oliviers, ou celui qui porte son petit sac de 3 kilos, personne n’est rejeté. Tout comme les nôtres, elles deviendront l’or vert de la Provence.  C’est une des périodes de l’année que je préfère, où nous nous retrouvons (enfin presque)entre nous, seule une pièce rapportée  a gâché mon instant, en emmerdant tout le monde avec son p….. de chien qu’il n’a pas su laisser dans sa voiture, déclenchant une quasi bagarre avec le chien du propriétaire qui lui a le droit d’être libre, injurieux, sans gène et sans éducation, j’ai admiré le sang froid et le calme du personnel.

J’ai allumé mon premier feu dans l’atelier, le bois crépite, il fait bon, j’ai fait un café pour réchauffer le tout. Je vais faire un gâteau, et repasser, parce qu’il le faut bien, je suis sûre qu’une super série télévisée m’attends pour me tenir compagnie, je serai bien restée dans le jardin.


3ème week end de confinement, où il est question de poupées, de curiosités et de légumes …

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Les week-ends se suivent et se ressemblent ou pas, 3ème week end de confinement, mon cabinet de curiosité prend belle allure avec un nouvel objet qui me tient à coeur, un microscope ancien, il y a en un autre dans un carton que je retrouverai bientôt. J’aime les instruments scientifiques anciens, et le click and collect de O’Local

Une amie m’a offert un dessus de lit confectionné par sa grand mère et  de la laine qui provient de ses moutons, car elle avait, comme nous avons des chats, des moutons de compagnie, d’ailleurs les chats apprécient les dessus de lit faits avec amour et ma fille me l’a demandé pour sa chambre. Je n’ai pas fait de feu, il fait si beau que les portes et les fenêtres restent ouvertes, on combat le virus à notre manière, aération forcenée.

Et puis il y a des nouveautés du côté des poupées, une nouvelle Bleuette, qui va attendre sagement son heure, pour sa restauration et ses vêtements comme les autres, ça me fait trois bleuettes différentes, il ne me manquent plus que deux pour compléter ma collection, chaque chose en son temps. Et puis il y a … cet infime trésor, la très convoitée Lisette … la poupée de la revue Lisette, tout comme Bleuette, elle fait partie des poupées prime des magazines pour enfants qui étaient offertes à l’abonnement. J’en ai quelques autres, un jour je vous les montrerai, celles de Femme d’Aujourd’hui, ou celles des 3 Suisses plus récentes où celles si tendance de Modes et Travaux, mais des années 50. Tout est empaquetés en attendant le jour où …. J’ai un peu repris la broderie, j’ai sorti les dorures pour réfléchir à Noël.

J’ai donné à manger aux oiseaux du ciel, les tourterelles sont de retour, les plantes intérieures se portent presque bien. Les insectes se préparent à l’hiver.

Et il y a le bonheur du vendredi, le panier de légumes de Julie, notre épicière, qui choisit toujours, les légumes et les fruits les plus beaux qu’elle trouve ou les plus anciens. J’ai découvert le goût des topinambours. Céleri raves, choux chinois, choux rouges ou verts, blettes n’ont plus de secret pour Mamy Rosy qui nous prépare des petits plats hors du commun.

Une mention particulière au chou rouge à la pomme et au miel.

La tomme des montagnes de Dana est venue jusqu’à nous, tout est possible en ce moment.

La semaine je n’ai pas le temps, je pars il fait nuit, je rentre il fait nuit. Dans un mois, mon moral remontera avec les jours qui rallongent, et les petits riens reprendront leur place au quotidien.

Bonne semaine à tous.

 

 

 

 

 





Deuxième week end de confinement.

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Se dire que l’automne n’a pas trop envie de s’installer, même si la nuit et la matinée ont été apocalyptiques niveau orage et tonnerre. Peut être que le jardin joue les prolongations pour nous motiver dans ce monde totalement fou. Qui aurait pu un jour imaginer tout ça,  qui ? Juste envie de faire un énorme reset de disque dur et attendre que tout redémarre.  Mamy a fait des gateaux aux oeufs de cane, Hortense s’est totalement remise de son début de vie pas forcément glorieux, comme nous les animaux se remettent tranquillement de leurs blessures, il faut du temps au temps, il faudra du temps au temps pour se relever de tout ça. Eugénie joue les oies blanches, elle fait sa coquette très souvent, se demandant si un jour elle pourra voler. Là aussi je surveille tout mon petit monde, il ne manquait plus que la grippe aviaire en plus du Covid19.

Sylve a planté une graine de Baobab qui a poussé, on regarde le petit arbre s’étirer dans son pot,  tel le Petit Prince, on le surveille.

Des fleurs refleurissent alors que ce n’est pas le moment, c’est à ne rien y comprendre.

Autour de nous le virus fait rage, les gens tombent les uns après les autres, positifs, cas contact, c’est effrayant.

Je ne suis pas une grande fervente du Bon Dieu, mais je pense qu’il devrait un peu mettre son nez dans la pagaille qui nous entoure, et reconnaître les siens (non non je n’en fais pas partie) parce qu’entre ceux qui sont des conseilleurs, ceux qui brassent du vent et ceux qui s’étouffent de suffisance on n’est pas sorti le cul des ronces.

Bonne semaine, evertybody, le 11 étant férié, j’essayerai de vous écrire un petit mot, si vous venez me lire bien sûr. Bonne fin de dimanche, demain est un autre jour.