Ces journées où l’on a l’impression de ne pas avancer …

Classé dans : 365 petits riens | 15

 

le vieux chat fait tout pour vous empêcher de travailler ….

Réfléchissant au bon moment pour s’affaler de tout son long  sur votre table ….

 Poussant tant et plus vos rubans et vos fils, se jouant de vos perles.

Les zencours avancent ….. à  petit pas mais sûrement ….  petit apercu tout petit de ce qui sera un cadeau de Noël …. improbable comme toujours.

Et puis d’un seul coup vous vous prenez pour Rantanplan … pistant le papillon, qui s’arrête pour boire …. survolant les points d’eau, virevoltant en tous sens, vous, guettant le moment propice où il détendra ses ailes pour enfin se poser.  Ces papillons que je croyais disparus à jamais, et qui reviennent à chaque fois un peu plus chaque été dès que quelqu’un arrête d’utiliser des pesticides dans son jardin.

Et puis dans la soirée …. vite broder un joli prénom pour un petit garçon sage, pour une amie dans des couleurs seventies, sur un tissu effrayant de difficultés, mais que ne ferait on pas pour un tout petit …

Finalement c’est peut être un peu ça les vacances …

Certaines s’empresseront de s’inspirer de ces petits riens qui me sont propres et personnels, surveillant le moment où ils disparaîtront sur une page annexe … et j’aime ça … ca me fait sourire, et rire de bon coeur, parce que la vie est trop courte, mais le savent elles ?

Bonne journée à vous.

 

Le jeudi c’est café et broderie

Classé dans : 365 petits riens | 5

 

C’était le dernier jour de l’atelier, fait  trop chaud pour travailler dans la salle, on crève c’est un sauna…. on s’est installé à la terrasse du restaurant, avec l’aimable autorisation du restaurateur …. et ….. sous les platanes, la fontaine à côté … que pouvions nous demandez d’autre, la tarte aux blueberry de Murielle ….. juste un instant de bonheur dans la douceur provençale.

 

Il manquait peut être un café ? Le restaurateur ne pouvant nous le faire. Mais qu’a celà ne tienne, juste sonner dans une des maisons à côté, et faire un grand sourire à son petit cousin …. de 1m90 ……

 

Avec l’aimable autorisation du Chippendale ;-))))))))

Ils grandissent trop vite ces morveux ……… pffftttttttt …… tu n’as pas le temps de dire ouf, tu tiens un bébé aux grands yeux noirs et aux fossettes craquantes dans tes bras, le temps de te retourner, c’est un mec barbu ….

que même le père Georges il peut s’accrocher …

 

Bon c’est pas tout  mais il paraît qu’il faut que je brode en urgence …..

 

 Et si je me mettais à faire des fringues pour hommes, rien que pour le plaisir ;-)

 

Le chien qui pêche

Classé dans : 365 petits riens | 13

.J’ai bien hésité quelques minutes, quelques minutes de réflexion sur l’opportunité de continuer les petits riens après mon retour en France, pensant ne rien vous offrir d’intéressant au fil des jours et puis j’attendais le début du « Pestacle » de fin d’année de ma dernière à la terrasse du café du Peypin d’Aigues et … j’avais mon « baroudeur » avec moi …. comment résister à la photo …  je me suis dis qu’arrêter les petits riens c’était aussi vous obligez à regarder les jardins des autres sous toutes les coutures, et que mon jardin était tout aussi intéressant :-)  je me suis dis aussi que mes petits riens, je les aimais … parce qu’ils étaient quelques part mon regard,  alors pour mon retour dans le plus beau pays du monde, le Luberon, le premier petit rien, pris hier dans la soirée, et qui est aussi le premier café d’une longue série …. et si à Paris il y a une toute petit rue pas très loin de Notre Dame (mais si vous voyez où c’est la Bonne Mère des parisiens) qui s’appelle la rue du Chat qui Pèche, il y a à Peypin d’Aigues, une place qui elle s’appellera dans quelques année la Place du Chien qui pêche ….et puis s’asseoir à la terrasse de ce tout petit café, respirer la douceur de vivre, faire un énorme bisou aux copains d’enfance, ça … ça n’a n’a pas de prix.

 Votre premier café …

La fontaine aux hiéroglyphes de Peypin, avec son scarabée.

Dans ces photos il y a un petit clin d’oeil à mon mari, qui le découvrira très vite … et puis … les petits riens deviendront un petit plus couture, parce qu’ils le valent bien …. et moi je vais de ce pas, broder en urgence, dans le jardin de ma mère sous ses rosiers qui s’alanguissent dans le matin naissant.

Belle journée à vous tous.

 

 

Edito de 10h00

Il y a dans la vie des coïncidences magiques, Fabia, grande artiste italienne, vient de m’envoyer une photo qu’elle a prise la semaine dernière à Paris, cette photo qui nous dit qu’il n’y a pas de hasard et que la vie est belle, et que tout se recoupe bien souvent … merci Fabia.

 

 

Saint Luberon des Prés

Classé dans : 365 petits riens | 11

 

Le plus difficile est de trouver une place pour se garer, l’extérieur du village est déjà bien encombré.

le centre étant réservé au marché.

La vague des années 70 80 a fait de mon Luberon, ce qui a été appelé par la presse « intellectuelle », Saint Luberon des Prés, tout Saint Germain s’y retrouvait, nous avons fait un brin de résistance, refusant que les autres village soient envahis de Parisiens en mal de soleil et d’inspiration, mais …. la Lourmarisation s’est faite quand même, artistes plus où moins bons, écrivains et autres, acteurs de cinéma et de la politique faisant grimper vertigineusement le prix de l’immobilier et celui des terres. Et ce n’est pas la faute d’Albert Camus, qui dort depuis tant d’année dans le cimetière. Ni celle d’Henri Bosco, qui repose à ses côtés. Et ce n’est pas non plus la faute de la malédiction des Gitans du château (je vous en parlerais une autre fois)

Peter Mayle y est allé aussi de son petit livre, nous apportant vague d’Anglais, de Japonais et de Hollandais. La rançon de la gloire.

Exemple type d’un famille de touristes ne parlant pas provençal.

Le 1er mai est le lancement officiel de la saison, ils arrivent …. chaque « forain » se met à parler un anglais quasiment parfait, parce qu’il faut l’avouer, aucun de ceux qui viennent ne font l’effort de parler français. Et dans leur lancée souvent vous parle anglais à vous aussi, élan coupé dans la minute même, quand vous les assennez d’un « t’es pas fada, non ? parle comme tout le monde,  s’il te plait, on n’est pas chez les english ici « 

Quelques instantanés pris au hasard de ma course, j’étais pressée, j’avais besoin de lin, et d’aller voir ma copine qui a un stand de dentelles anciennes, de vieux piqués et de boutis , et celle qui vend des fleurs.

Le plaisir est de rencontrer au milieu de ce brouhaha d’accents nordistes et de langues étrangères, des amis de son village, venus remplir leur cabas d’asperges et de fromages et de pouvoir les embrasser à pleines joues, se disant … qu’il est bon de ne pas être en vacances et de vivre ici. Le plaisir est de voir quelques grands pères autochtones discuter sur le banc du sénat, à grand renfort de mots provençaux,  chaque village a son banc du sénat, où les anciens refont le monde, chaque jour de marché.

 

 Voilà un petit aperçu rapide, du marché d’un des villages qui entourent le mien.

 

 

 

 

 Dimanche sûrement un autre pour mon plus grand plaisir, celui de capturer ces petits instants doux, que j’aime quand je rentre chez moi. Je n’ai pas eu le temps de prendre un café, mais je sais que vous ne m’en voudrez pas ce n’est que partie remise.

Belle journée à vous.

 

«Tu es la patrie des saisons. En aucun lieu au monde elles n’offrent figures suivantes. Tu les prends au passage et tu en fais selon les jours, soit la douceur de la neige, soit la fureur des tempêtes d’automne, soit vergers d’amandiers en fleurs, soit le blé, soit la vigne sanglante ».

Henri Bosco

 

Une simple journée

Classé dans : 365 petits riens | 5

 

 

Prendre le petit déj avec les chats …

 

 

Adopter  ensuite un nouveau rosier … fier comme un chou ;-)

 

   

 s’en prendre plein les yeux sur le chemin du retour, mémoriser chaque détail pour plus tard.

 

 La Sainte Victoire qui s’endort dans le lointain.

Avoir envie de broder cet instant, de le peindre, de le dessiner.

 

 Puis passer l’après midi avec ses copines à l’atelier de Saint Martin

Et se dire finalement, que même si l’on a perdu les pays des milles et une nuit, qu’on a beaucoup de chance d’habiter ici.