Un autre monde, un musée à ciel ouvert

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Prendre un café en terrasse, déjeuner sur le cours Ju, imaginer son père et sa mère habiter sous les toits du cours Julien, lorsqu’ils étaient jeunes mariés, hier en 1958. Ils avaient quasiment l’âge de mes filles.  Regarder ce monde d’artistes, jeunes, engagés refaire le monde, leur monde, mon monde. Il y a eu l’Ecole de Montmartre, il y aura t’il l’école du Cours Julien ? Se dire qu’à 20 ans on aurait aimé habiter là, flaner et découvrir de nouvelles oeuvres chaque jour, prendre un café et fumer une cigarette à la nuit tombée, à la fraiche, dans des rues grouillantes d’animation.  S’imaginer, aller voir une pièce de théâtre au Théâtre des Bernadines qui par alliance appartenait à ma famille. Me meubler chez O’Local, m’habiller dans les nombreuses friperies tendance, allez chercher les dernières nouveautés en BD et Manga à la Réserve à Bulles. C’est étrange, de m’y sentir bien, alors que je n’aime que ma montagne, peut être que je n’ai pas vraiment changée. Mon âme est marseillaise, c’est là que je suis née. J’ai un instant rêvé que j’avais choisi une vie de bohème, pas celle de la raison ;-)


2 Responses

  1. Mamillon du Luberon

    Ho oui que de bons souvenirs , c’était alors comme la chanson de ce grand poète Monsieur Aznavour, la bohème j’avais alors 20 ans … merci pour ce beau voyage, même si je n’aime pas tous ces graffitis, …

  2. Carole

    Merci pour cette balade dans le pays de tes parents, de ton enfances tout en couleurs xxxx

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