Un dimanche d’hiver

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Se réveiller dans le cocon de la neige qui tombe, s’émerveiller de la blancheur, se dire qu’on n’a plus l’âge de faire un bonhomme de neige, mais hésiter énormément. Miss Pillywiggin nous appelle à la paresse. Le Luberon se cache, demain il ressemblera au Pôle Nord des contes pour enfants.

Les chevaux, les chiens, les chats s’en amusent, la basse cour reste au chaud. Les bassins sont couverts. Les oiseaux du ciel ont de quoi se restaurer.

Se dire qu’on est loin du monde et tout doucement s’étirer en allumant le poêle de l’atelier et la cheminée de la maison, en buvant un café.

Espérer que demain les routes seront dégagées pour aller travailler.

Et surtout oublier l’espace d’une journée, le monde qui nous entoure, se sentir isolée et pourtant si proche des gens qu’on aime.

Etre bien l’espace d’un instant, la magie de l’hiver qui fait briller les yeux des enfants, et aussi ce matin un peu les miens, même si j’ai horreur de la neige.


2 Responses

  1. Marie-pierre

    Un plaisir de s’évader avec tes « petits riens » loin de ce climat anxiogène et ce virus qui prolifère +++ dans notre région et même dans notre campagne.
    Merci Nathalie

  2. Églantine

    J’aime bien la frimousse des animaux dans ce paysage enneigé où ils ont l’air bien heureux ! C’est beau!

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