Mes mauvaises herbes, je les aime, comme dirait une dame dans un commentaire que je viens de lire
« Il n’y a pas de mauvaises herbes, il n’y a que des mauvaises gens ».
Pour parler des gens, il semblerait que mes mauvaises herbes dérangent, pourtant je les entretiens, je les bichonne, je les arrose même, du bouillon blanc en passant par le plantain, du caillet au coquelicot, de la mauve à la centaurée, elles vivent et font partie de ma terre au même titre que les limaçons, les souris, les rats des champs, les campagnols, les choucas ou les pies
Certains ont eu jusqu’à dire que ça faisait sale sur le chemin. Rien n’est ordonnée chez moi, et encore moins le jardin, et s’il n’est pas content qu’il s’en aille. Je ne vis pas dans un lotissement. Ici ce n’est ni une promenade pédestre et encore moins un zoo où l’on vient voir les chevaux. Ca doit être mauvais pour son tout nouveau standing, le fait de ne pas habiter à Pleasant Ville.
Je suis un peu en colère, car chaque plante à son utilité, chaque plante nous rapproche un peu plus de la nature. Chacune pourrait bien un jour nous sauver.
Que dire de plus, que mon jardin ne ressemblera jamais à un esprit étriqué. Il est comme moi, ouvert à tout sauf à la bêtise.
Et puis, un clin d’œil à la citation de Doug Larson :
« Une mauvaise herbe est une plante qui a maîtrisé toutes les compétences de survie
sauf celle d’apprendre à grandir dans le rang »
Le fait de ne pas avoir de mauvaise herbe dans son jardin, n’est pas forcément un preuve d’intelligence. J’aime faire ma mauvaise graine qui donnera certainement une belle plante.