je suis toujours fascinée quand elle assemble, quand elle quilte, quand elle coud ….
Au pas
Au pas des chevaux, sur les chemins de terre, le temps semble s’arrêter et c’est au rythme du bruit des sabots que nos coeurs se mettent à battre, comme un métronome de calme, de sérénité et d’oubli. Les peines et les soucis s’envolent le temps d’une ballade. Le temps qui s’étire pour devenir une bulle dans l’espace.
Elles ont entendu, elles ont senti, et folles de liberté elles l’attendent.
Bonne journée à tous, quand vos coeur s’emballent, quand l’angoisse vous étreint, pensez aux pas des chevaux.
J’ai eu besoin d’un ange
Il y a des soirs où on a besoin de parler à un ange, même si on ne croit pas en Dieu, et puis croire ou ne pas croire, les anges sont souvent le reflet des gens qui nous entourent. Alors j’ai ressorti mon ange de sa boite à ouvrages terminés, et je lui ai expliqué mes soucis, mes peines, tout en lui défroissant ses ailes, lui repeignant ses cheveux et en réajustant sa couronne …
Il se mit à rire mon ange … rire alors qu’il n’a pas de bouche, et il m’a dit, regarde mes pieds ? Tu m’as chaussé de sabots, des sabots de lumière et d’or, si tu m’as mis des sabots … c’est pour que je te fasse penser plus souvent à bien avoir les pieds sur terre, alors j’ai fouillé au fond de mes archives, ce matin j’ai repris chaque mot, chaque photo et je vous ai offert le tutoriel de l’ange, pour que vous aussi vous ayez un ange aux sabots, les pieds bien ancrés au sol pour vous rappeler que la vie est bien sur terre et pas dans les cieux.
Je vous embrasse tous bien fort et vous souhaite une belle journée.
Ah oui le tutoriel ? il est ici sur La Bastidane, Créations improbables en Luberon,
vous savez mon blog sérieux …
Allez, vous me montrerez quand vous l’aurez fait ?
Qui êtes vous ?
Il n’y a plus que le ciel qui possède encore un peu de panache et flamboie dans le jour naissant. Il n’y a plus que le ciel qui soit grand dans ce monde où la petitesse et la misère intellectuelle sont légion. L’être humain est atteint d’une mégalomanie sans borne, il ne respecte plus rien, sûr de lui, chacun y va de son avis, voulant imposer aux autres ses vérités.
Mais qui êtes vous pour m’imposer cela, qui êtes vous pour dire que l’avortement est mal, qui êtes vous pour dire qu’il faut que je suive les préceptes d’un homme d’église, de mosquée ou de synagogue. Qui êtes vous ?
Qui êtes vous pour dire que l’Etat d’urgence vous dérange, allez dire ça aux familles qui veillent leurs blessés et leurs morts ?
Qui êtes vous pour me faire croire que vous êtes pacifiste et qui êtes vous pour brûler le drapeau …. avec des dessins d’enfants ?
Un autre monde ? Mais je n’en veux pas de votre monde.
Qui êtes vous pour m’imposer vos idées, vos pensées, votre manière d’agir ?
Qui êtes vous pour vouloir me faire détester ceux qui ne sont pas comme moi ?
Qui êtes vous pour faire plus de battage pour un chien mort en service, et passer sous silence l’agonie d’ un homme déchiqueté par une mine pour votre liberté ?
Qui êtes vous, pour juger une femme qui doit avorter, alors qu’au XXIème siècle, les viols sont encore une arme de guerre, une manière de faire plier les femmes, un moyen de les soumettre, dans les cerveaux atrophiés de mâles suintants de testostérone ….
De quel droit, vous, dans votre minorité, vous voulez me changer ?
Qui êtes vous tous ? Des humains ? Je n’en suis plus très sûre. Etre humain ne veut plus rien dire. Et dans ce monde terrifiant de dogmes d’inculture … dans vos besoins insatiables de pouvoir, nous ne sommes que les parasites d’une terre grandiose qui se moque de nous dans sa flamboyante immensité.
La semaine commence tristement, résister au lugubre de l’atmosphère et continuer à vivre dans, non pas le déni, mais l’indifférence froide à la connerie, vos Graals, vos combats ne sont que chimères, vous vivez dans vos cauchemars que vous alimentez de haine. Mais ce n’est pas moi, petit rien dans l’univers qui changera les choses, alors permettez moi, dans une indifférence totale, dans un mépris total, me fiant à mon instinct de conservation, de vous ignorer complètement. Je retourne à mes livres, mes cahiers, mes poupées, vous n’avez pas encore détruit la part de rêves qui est en moi, vous ne pourrez pas me l’enlever.
Et sous ce ciel rouge sang, ce ciel ensanglanté, je voudrai ironiser de votre bêtise, être moqueuse, et rire de votre insignifiance,
s’il n’y avait pas tant de morts.
Qui êtes vous pour penser à ma place ?
Ballade dominicale
Un peu de douceur surannée et délicate ce matin à la Bastide des Jourdans, des puces de couturières où il fait bon se perdre, dans le bruissement de la soie, la subtilité des dentelles et l’odeur des livres anciens.
Je n’ai rien acheté … enfin presque … :-)
Bonne fin de dimanche à tous, il en faut du courage pour avoir envie de sortir. Malgré le temps sublime qui envahit ma région.
Des nouvelles d’Eclair
Je n’avais jamais été aussi proche d’un perroquet, il est fantastique, un peu clown, totalement pitre et adorable …
D’une grande sociabilité …
Curieux de tout
Il s’invite à table …
Souhaite écrire ou fumer …
Haute surveillance du cendrier, il pique les mégots pour chiquer …
Il adore les chatouilles et les chats …..
Un oreille de chat ?
Ca fait quoi si je tire ?
Grelot est un grand stoïque ….
et moi j’adore allez chez Sophie ….
surtout que c’est assez périlleux de le prendre en photo ;-)
A bientôt Eclair
PS / Voilà que j’ai des envies de perroquets moi ….
Jour d’hommage
Hier c’était l’atelier, les discussions vont toujours bon train … comment pavoiser en bleu blanc rouge sa fenêtre
quand on n’a pas de drapeau français, une en avait un, l’autre a dit j’accrocherai l’écharpe de mon mari du temps où il était adjoint au maire … et moi dans tout ça …. j’ai bien un drapeau, mais il est chez ma mère, et elle l’a accroché à sa fenêtre ….
Ce matin le ciel est Bleu France, le soleil au rendez vous et le Mistral endormi …. j’ai ouvert mes fenêtres comme chaque matin, moi je suis en vie, et j’ai ouvert mes armoires également …
Mes draps, je n’ai rien d’autre, pour former les couleurs de la liberté …
Hommage aux victimes de la barbarie, à toutes les victimes, à nos soldats tombés en opérations extérieures, je ne pouvais en aucun cas m’y soustraire. Et je m’en tape du gouvernement, je m’en tape de la politique, je m’en tape des discussions stériles et des polémiques débiles, je fais ce que je veux, c’est un jour d’hommage national, je pavoise pour la Liberté. Le drapeau appartient au peuple pas aux politiques.
Qu’ils reposent tous en paix.
« Le patriotisme c’est l’amour des siens, le nationalisme c’est la haine des autres » Romain Gary
Mistral
Entrouvrir les volets, et voir le ciel ….
Ce bleu incroyable que seul le Mistral en connaît la palette …
Sentir que l’hiver approche à grand pas …
Se faire interpeller par le vieux chat, juste avant déjeuner …
La sacro sainte polenta familiale …
Et telle Bécassine qui s’emmerveille à tout instant du monde, qui dans sa niaiserie n’en voit jamais la cruauté,
je continue à photographier ….