Se créer un monde sans violence, ni haine, ni passion, les informations
m’assaillent de tous bords, au point où je deviens raciste envers la race humaine …
Pourtant chaque jour est à écrire, chaque jour qui se lève est une promesse de beauté, pour celui qui se donne la peine d’ouvrir les yeux, et devant la majesté d’un ciel immense, je me sens minuscule et humble, et je souris en pensant à Diogène de Sinope vivant dans son tonneau et répondant au Roi Alexandre s’inquiétant des ses besoins « Ote toi de mon soleil ». Oui Otez vous de mon soleil, je n’ai besoin de rien d’autre. De mes cours de philo de terminale, je me souviens de ce philosophe clochard, vivant dans son tonneau, qui une lanterne allumée en plein jour, parcourant l’Agora et Athènes, clamait « je cherche un homme ». Diogène le Cynique a fait de moi ce que je suis. A cause de lui, dans ce monde tourmenté, je cherche quelqu’un qui serait humain au sens profond du terme, quelqu’un de non manipulable par les trois dogmes qui font que l’humanité est facilement corrompue, le pouvoir, le sexe, l’argent. Ces trois dogmes qui à tous les niveaux de la société sont le carburant des ego, à petite ou grande échelle. Et c’est avec ce grand recul de myope volontaire, que j’arrive à faire s’évanouir, la petitesse du monde, dans la brume que j’ai créée. Et je souris, je souris à la vie, à l’univers, et à ces valeurs que peu encore connaissent mais qui ne peuvent disparaitre tant que Diogène perdurera dans nos mémoires. Alors sortez vos livres de grec et de latin.
Chaque jour, je continuerai à chercher l’instant fugace, qui se piège dans mon objectif, les surprises que le jour naissant m’apportent, et je regarde, car faute de pouvoir changer le monde, je le scrute.
Belle journée à vous.