Soirée Hitchockienne …. les étourneaux s’en donnent à coeur joie, et moi quelque part, je suis entre émerveillement et l’angoisse. Un instant magique, et hors du temps.
C’est très impressionnant, surtout dans le paillement incessant.
Allez se ressourcer, aller chercher l’inspiration, allez juste jusqu’à La Garde pour retrouver Nanou, visite éclair, dans ce lieu de perdition, ne pas avoir le temps de prendre des photos parce que je cours après le temps, et revenir chez soi les yeux brillants de projets, des étoiles plein la tête, parce que le monde est ainsi.
Merci Nanou et c’est par ici la Boutique de Nanou
Quatre misérable pots, après 2 jours d’épluchage intensif, je viens de m’apercevoir pourquoi marrons glacés et confiture de châtaignes étaient si chers ;-) de Dieuuuuuu la main d’oeuvre …. sinon ben, elle n’est pas mauvaise, juste ce qu’il faut, peut être un peu trop de vanille, je ne sais pas, à renouveler pour le prochain millénaire, quand je n’aurai plus que ça à faire.
Le chat teigne a veillé sur l’épluchage, me piquant marrons chauds.
Bon début de semaine à tous.
Le 11 novembre dans mon village a été très beau, les APE et la Directrice de l’école ont été très motivées et ont répondu à la demande de Madame le Maire, les tout-petits de la maternelle on chanté après la minute de silence. Instant très émouvant, teinté de leurs rires craquants.
Pour ne jamais oublier et surtout pour que ça ne se reproduise pas, qu’ils ne connaissent jamais la guerre.
j’ai pris ces photos, il y a deux ans, pour l’exposition de photos d’Arles où Raymond Depardon, le grand photographe, a exposé des milliers d’oeuvres d’anonymes comme moi pour un devoir de mémoire, j’ai été très fière d’être sélectionnée.
C’était pour les rencontres d’Arles 2014, Un peu contrainte et forcée par le maire de mon village qui voulait que je lui fasse les photos
Je n’ai pas vu l’expo, mes envoyés spéciaux ne m’ont pas acheté le catalogue de peur que je ne les rembourse pas peut être ;-) donc si un jour vous tombez par hasard sur le catalogue, faites le moi savoir.
J’étais avec ma fille, je ne savais pas par où commencer, le monument aux morts de notre village est sobre et surtout lugubre, un grande plaque de marbre noir et c’est tout.
Pauline s’est approché du monument, elle s’est mise en lire pendant que je réglais mon appareil, les noms des morts pour la France, étonnée de lire des noms qu’elle connaissait …
J’ai saisi ce moment, et je ne le regrette pas, la photo n’est pas posée, elle est prise sur le vif.
Ensuite je voulais faire apparaître le vide et l’absence de tous ces morts dans notre minuscule village, et c’est la chaise vide qui a remplit son office.
Et bien sûr, ma fille, cette enfant minuscule devant cette gigantesque plaque ….. symbole de l’incompréhension …..
C’est le 11 novembre aujourd’hui, j’irai certainement à la commémoration, parce que dans ma culture est ancré ce devoir de mémoire que beaucoup oublie.
Et ça m’a donné envie de relire ce petit rien qui n’en ai pas vraiment un
« Pour parler de la guerre Il n’y a que des larmes. »
Henriqueta Lisboa