Sa majesté Honorin 1er
198?-2016
Adieu mon vieux, tu me manques déjà.
Ce matin, la lumière était divine, les volets à peine entrouverts. Un petit déjeuner prêt, pour un moment serein.
Je me disais que j’avais réussi mes yaourts, et j’ai pensé à mon père qui en mangeait des tonnes à chaque repas.
Dans cette lumière et cette dentelle, j’ai souri, et j’ai aussi pensé … à Nadine, Nadine Levé, j’ai reçu de Nadine, le jour où j’en avais tant besoin, un livre rouleau, un message d’espoir, ce message qui m’a accompagné à l’église, qui l’a accompagné à l’église pour son dernier voyage. Et chaque fois que la nostalgie, la rage m’étreint, que la révolte m’assaille, je récite cet haïku, comme une litanie d’espoir. Merci Nadine.
Il y a des moments où l’on s’aperçoit, que le hasard fait bien les choses, mais il y a t’il un hasard, il y a t’il des coïncidences ? Et c’est dans la pénombre du doute, que j’ai ouvert grands mes volets pour faire entrer la lumière, la lumière qui évacue la tristesse et nettoie les chagrins.
Bonne journée à tous, et pensez à ouvrir vos volets.
Article a été publié sur le blog LA BASTIDANE à lire là bas.
Ces photos je les ai prises mercredi dernier, le matin, juste avant d’aller chercher ma fille à l’école et d’entendre à à 11h50 dans ma voiture, l’insoutenable nouvelle. Ces photos se voulaient un petit rien, sur la sagesse, sur les druides, sur ce porte bonheur qui protégeait de tout, avant … . Il y a aura t’il un après le 7 janvier ? Je n’en sais rien, je ne veux pas le savoir, après l’état de grâce de la marche citoyenne, les gens se déchaînent, la chasse aux sorcières est ouverte, tout me semble dérisoire, je souris en voyant chacun et chacune, ramener une couverture à lui, et ce n’est pas celle de Charlie Hebdo, chacun rejetant la culpabilité sur les autres, essayant d’imposer un égo surdimensionné, persuadé de détenir leur vérité, la Solution avec un S majuscule, des plus grands ou plus petits. Chacun y allant de sa lettre ouverte, de ses fantasmes les plus fous, de ses peurs les plus profondes celle de l’autre. Chacun se plaçant pour faire parler de lui, se faire mousser, se mettre en avant, chacun profitant du drame. Face à l’ignoble, je ne sais que dire, le temps du deuil est terminé. Que sera demain ? Moi la mécréante, la sans dieu, l’athée, j’ai envie de dire … si vous tous croyez que vos dieux sont les plus grands c’est parce que vous vous sentez minables. La seule chose que je sais, c’est que je ne veux pas d’un monde, où la terreur et la haine sont un quotidien. Je ne veux pas d’un monde où l’on vit la peur au ventre dans la délation et l’ignorance, je veux rester debout.
Bonne journée à tous, petit à petit elle va reprendre son cours, différente, mais elle reprendra son cours.
Et je fonds en larme à chaque reportage, je pleure de toute mon âme ces hommes morts pour que le monde soit libre. Mes larmes ne s’arrêtent pas. Je regarde les maîtres du monde, comme les ont appelé les médias, et je me dis, qu’à ces petits cons de gouvernants, ont leur a trop donné de pouvoir, c’est notre faute s’ils sont tous imbus de leur personne, capricieux comme des rois maudits, au point de se croire hors de la justice, tous ces politiques qui n’ont pas encore compris que le monde change On leur a fait croire pendant trop longtemps qu’ils étaient indispensables, qu’ils étaient des dieux. Alors l’Américain tu vas parler avec le Russe, parce que je te rappelle que tu es à ton poste par la volonté du peuple et toi aussi le Russe, ne soit pas nostalgique d’une époque que nous ne voulons plus et le Français n’oublie pas que tu es le chef du pays de la Liberté et des droits de l’homme. Les autres, tenez vous à carreau également, nous n’accepterons jamais que ça se reproduise Et dites vous bien, qu’on ne vous laissera pas faire. Même si il y a encore des bruits de bottes qui résonnent, nous ne sommes pas sourds, et les cricket pourront ressortir de nos poches.
Merci aux presque 150 000 soldats alliés qui sont venus, qui ont souffert et qui sont mort pour nous.
Leurs crickets s’entendent encore …
Et j’ai aussi une pensée pour tous les soldats qui par le monde oeuvrent pour la paix sans aucune reconnaissance, dans des guerres qui le ne les concernent pas.