Black Jack et le bois

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La neige persiste à plusieurs endroit elle prend ses quartiers d’hiver. la Provence est belle sous son ciel bleu.

Ranger le bois, car  « quand femmes ranger le bois, l’hiver sera froid » …

S’amuser à faire des boules de neige avec Black Jack (le chat de ma soeur), le malouin, qui tire son nom du drapeau des pirates.

Sourire des  juments intriguées se demandant quel drôle de tas de foin se trouve au milieu de leur champ

Faire des free hugs avec le chat et les juments

Réussir à empiler proprement à l’abri nos quatre stères avant la tombée de la nuit,

Attendre que neige revienne

 

Finir la journée, avec un grand bol de chocolat chaud et reprendre tout doucement ma vie de Kratrice Rurale.

 

 

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Sur ma route, la campagne se prépare

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Elle se prépare pour le solstice d’hiver, et c’est joli.  Les oiseaux piaillent et se réchauffent au sommet des amandiers, la Sainte Victoire se dessine doucement, le gel cristallise et pétrifie chaque brin d’herbe que le soleil essaye de libérer. J’ai vu une grassouillet rouge gorge, ressemblant à s’y méprendre à Tipiti, le rouge gorge héros du livre d’apprentissage à la lecture de ma soeur et je souris. Les cabanons prennent la pause, comme dans une crèche de Provence à l’échelle humaine, je m’attends à voir sortir le berger et ses moutons, et je me dis que les fumées au fond du tableau c’est le Boumian qui est peut être en train de faire un flambée au loin, à côté de sa roulotte.

En arrivant devant la porte de mon bureau, des lutins ont installé la boite aux lettres du père Noël et si je lui écrivais cette année, j’ai tant de choses à  lui dire …

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Dans le silence étourdissant de la non vie.

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Je n’aime pas la neige, je n’ai jamais aimé la neige, ce silence assourdissant, la nature figée, cette horrible impression de non vie, les terres gelés, les oliviers blanchis, heureusement que j’ai croisé un oiseau sur mon chemin, à peine réveillé, s’interrogeant sur le pourquoi des choses. Je suis gelée, la neige tombe doucement. Le feu dans le poêle crépite … c’est bien l’hiver qui s’annonce en grand pas.

Il a neigé en Provence, heureusement ce n’est pas si fréquent que ça et ça ne dure pas. J’avoue préférer les déserts de sable grouillants de vie aux déserts gelées, d’ailleurs aujourd’hui, c’est la fête nationale des Emirats Arabes Unis, ça me manque ….

Il se remet à neiger, j’entre en hibernation, bloquée par la neige, cernée par les loups, je reviendrai au printemps ;-)

 

 

 

La neige du 1er décembre

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Il a neigé sur Belle Etoile, tout est silencieux, les chats s’en donnent à coeur joie et jouent dans le pré … il fait froid, il fait très froid, la lumière est encore plus belle à l’heure où je vous écris, le ciel s’est teinté de rose, il va falloir que j’affronte le gel pour partir travailler. Belle journée à tous.

L’encours de la Saint Sylvestre

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Le premier crazy de l’année 2017, juste quelques finitions, et c’est parti pour une année créative. Il y en aura un par mois, je vous en parlerai un peu plus de ce joli projet le CQJP que je suis avec les américaines, c’est avec elles que j’ai appris il y bientôt 15 ans de celà, à broder mes petits bouts de tissus pour en faire un crazy quilt et je trouve que c’est un bien bel anniversaire que de le fêter toute l’année. C’était un petit exercice auquel je me suis essayée pour me remettre les aiguilles en main, j’avais un peu l’impression que je ne savais plus broder, mais c’est comme le vélo ça ne s’oublie pas.

Je vous souhaite à tous, une bonne fin d’année. A demain, pour une nouvelle page à écrire.

C’est ici que naissent les Improbables

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Hier j’ai rangé mon atelier …  il en est de cette loi immuable où c’est le bordel à chaque fois que j’en sors, j’ai voulu donc immortaliser pour cette fin d’année, la maternité à Improbables.

La fille du père Noël m’accueille, cadeau de Cornélia, elle veille sur tous et tout …
Un inventaire à la Prévert, des tonnes de merdiers incroyables accumulés au fil des ans …

C’est un peu comme la comptine des Papous …

y’a des papous papa

y’a des papous pas papa

y’a des papous papa à poux

y’a des papous papa pas à poux

y’a des papous pas papa à poux

y’a des papous pas papa pas à poux

Y’a du tissu à patch

y’a des tissus pas à patch

y’a des tissus à patch à broder

y’a des tissus à patch pas à broder

y’a des tissus pas à patch pas à broder ….. il y a de tout ….

Il y a de tout et de rien, surtout de tout …

 

4 mètres de boites empilées en hauteur et en largeur ….

des souvenirs d’avant …

des objets indéfinis qui ne seront jamais finis ….

des carreaux de dentellière, des rouets cachés et une vieille échelle pour pouvoir ranger dans la caisse à canevas des poubelles sauvés

Il y a des travailleuses, et des doudous à réparer ….

des lamatons ….

 

et des futures créatures oubliées …

 

Un livre aimé

 

Il y a pour créer ….

et des boites, des valises et des paniers aux contenants oubliés … trop hauts pour être dépoussiérés

 

 

 

des nids incubateurs à fées ….

 

 

une cage à idées …. un bébé dieu enroulé.

 

Une cage à galets … et des oeufs réveillés ….

 

 

 

Un sorcière en tenue d’été ….

Mine de rien c’est rangé …

Le jour se lève, il va faire mauvais ….

 

Chaque fois que j’entre dans mon atelier, surtout quand j’ai envie de tout arrêter, chaque chose, chaque souvenir, chaque brin de fil me soufflent de continuer ….

J’y suis bien, et …. je ne sais pas comment tout gérer … mon atelier est aussi improbable que ce que je fais, peu adapté au public, juste un coin de remise annexée.

Belle journée à vous.

Se laisser distraire ….

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Je partis dans le jardin pour accèder à mon atelier …. d’un côté en regardant  la Sainte Victoire ….  et la maison du voisin.

 

Oui oui elle est là ….

 

et de l’autre le Luberon, oui oui il est là aussi ….

 

 

Quand un élément perturbateur vint à ma rencontre … que diantre l’oiseau pourquoi pailles tu si fort au toit de ma grange ?

 

 

Grassouillet à souhait ….

En levant le nez au ciel, je vis cette immensité bleue …

Bleu comme seuls savent l’être les ciels d’hiver en Provence …

Je vis Ramina « gros bide » aux aguets … son ouie fine écoutant l’oiseau s’épancher …. la moustache en chasse.

Je vis un brin de houx que je n’avais jamais vu, sans une once de baie, consternée j’étais … et l’oiseau s’enfuit à tire d’aile …

Les vestiges d’un Noël, resteront peut être jusqu’à Pâques …

et ce ciel qui m’interpelle …..

et l’ombre de ce banc qui m’attire …

Bon c’est bon j’arrête, mes divagations rurales, et file travailler,  je vais vraiment ranger mon atelier, une chatte n’y retrouverait pas ses petits ….

Je partis dans les bois car je voulais vivre sans me hâter, vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. Je voulais chasser tout ce qui dénaturait la vie, pour ne pas, au soir de la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu.

Robin WilliamsLe Cercle des poètes disparus (1989), écrit par Tom Schulman