Dans la douce lumière de l’après midi, on essaye de changer le monde à notre manière. Et c’est dans cette douceur particulière que j’aime me retrouver.
Vous m’avez manqué cette semaine.
Les crazy avancent à grand pas …
On pioche encore dans le chocolats de Noël, le partage est notre devise.
La tarte des grands mères, la tarte des montagnes …
On scrute nos pagailles mutuelles …
Et je regarde avec tendresse le collier que m’avait cousu et offert Madeleine Parrot, j’ai appris bien tard son départ,
elle est partie en même temps que mon père …
trop occupée à mes soucis, j’ai oublié certainement de prendre de ses nouvelles, Madeleine, dont nous connaissions toutes la chevelure flamboyante,
les bijoux textiles extravagants et magnifiques qu’elle portait en permanence , ses jeans taille basse et ses talons hauts avec lesquels elle courait toutes les expositions …. tu me manques encore Madeleine, je voulais juste que tu le saches et que où que tu sois, je pense souvent à toi.
On s’est mise à créer des colliers … bien tranquillement …
dans la douceur de nos travaux.
et des chocolats patchwork pour parfaire l’harmonie de l’après midi.
et un peu de fil, une paire de ciseaux..
On peut coudre nos rêves …
Gilberte a ramené les noix de sa montagne …
Rosy une tarte aux pommes … Clo du chocolat et Michèle du cidre. On en oublie de manger … nos maisons sont nos uniques préoccupations …
des sapins qui verront le jour un peu plus tard … c’est nos talents d’architecte qui sont mis à rude épreuve … nos âmes de bâtisseuse, pas un bruit dans la salle, on entend les anges voler, absorbées par nos maisons … un silence studieux.
Un village est né … il manque une maison, Gilberte s’enfuit avant la photo, des obligations obligatoires …
Tout doucement de nos mains, il a surgit d’un voile de coton … ils restent à effacer d’un coup de sèche cheveux, les marques de nos crayons …
le soir j’ai testé avec de la lumière … une led qui restait de l’an dernier …
C’était un test avant celles qui vont naître, finalement avec de l’organdi c’est sublime, je sors ma machine à coudre et ce soir je construirai une ville blanche pour Noël.
Edito / 23h30 …. je n’ai pas résisté … j’ai construit une cabane, un peu de travers ma cabane, un peu comme mes rêves, un peu biscornue, elle s’est éclairée auprès de la première sur mon secrétaire, vite vite ce week end, que j’en construise d’autres ….
Qui a dit que nous avions rien fait pour Noël à la BaC ;-) Je vous embrasse tous et toutes. On se retrouve à la rentrée, avec des tonnes de projets.
Un échange de pique épingle avec Quilt en France, Katia m’a envoyé le sien, un petite merveille piécée, j’essaye de prendre les photos à la lumière du jour, la nuit tombe si vite le soir … je l’adore, il est déjà dans mon monde.
Une étoile qui va guider mes pas, moi qui ai si souvent envie de jeter mes aiguilles.
Je vais vite chercher de la bourre à l’atelier pour le remplir, j’adore les teintes qu’elle a choisi, merci à toi Katia, je ne suis pas seule très longtemps pour faire les photos, Mistral s’inscruste …
Suivi de près par Mousse, un mois les sépare tous les deux, ils ne sont pas frères, mais le deviennent par le hasard des adoptions …
Mistral sort d’une maladie infantile de chaton, on a eu très peur, mais le voilà sur pieds
Ils deviennent une famille.
Le grand, appprenant au petit à faire des bétises.
Enfin en entier, l’étoile qui guidera mes pas.
Les jolies boites en carton et en fer : Villa St Ange
Les étoiles en faiences : Rêves d’Argile
Etoile en patchwork : Katia Barcelo.
Ils se connaissent depuis la nuit des temps, et je les connais sans avoir fait vraiment le rapprochement, elle depuis la nuit des temps également, lui depuis peu, le temps d’un déjeuner, tout oublier et rire du monde et du temps, merci Charly, merci Henriette .. merci pour ce moment passé avec vous, ce moment au coeur de l’histoire, de la mienne, mon vendredi midi n’a pas été solitaire. J’ai emporté au creux de mon cahier, un peu de votre Afrique de celle que vous avez quittée il y a en tant d’années, merci à vous, pour ces coups de crayons qui sont immenses pour moi. C’est bon de vous voir dessiner la liberté, même si elle a un sacré prix.
Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez vous, Paul Eluard
Manuela est venue nous rentre visite, de très loin, de son allemagne natale, apportant dans ses bagages une merveilleuse machine à coudre, et puis c’était comme d’habitude,
le moment des pitreries, des fous rires et de la bonne humeur. grignotant et sirotant nos cafés, je l’avoue, je n’ai rien fait ….
mais d’autres je peux vous assurer qu’elles travaillent pour nous préparer des merveilles.
PS / normalement je vais me faire tordre pour les photos …..