Cher lecteur, ce matin, j’aurais pu t’envoyer une carte postale d’Avignon, mais je n’ai pas eu le temps, d’ailleurs le temps était parfait pour ma collection de nuages, gris et lourds comme mon moral …
Mais bon, il suffisait que je regarde juste les remparts pour me souvenir en fredonnant quelques vers d’une chanson oubliée, ces vers qui m’ont tant aidés quand j’étais loin de ma Provence, c’est bien la première chose que je voyais en descendant de la gare, les remparts.
… le centre du monde,
C’est un pont démoli
….
… c’est une vieille ville
Aux remparts un peu gris
Et où chaque fontaine
Sèche un chagrin depuis.
C’est beau Avignon, je n’ai pas eu le temps de m’y attarder comme d’habitude.
Mais le peu que j’y suis restée, j’en retiendrai au moins une chose … c’est que plus jamais, je ne ferai autre chose que ce que j’ai envie, plus jamais.
Sinon j’ai attendu dans un lieu sublime, de cet hôtel particulier qui ouvre une page à mon imagination où des gens charmants m’ont reçue, avec compétence et gentillesse, et ça n’a pas de prix.
Bon les pigeons sont amoureux et roucoulent aux dernières nouvelles …et moi je crois que je sais où je vais … c’est une matinée que je ne pourrai oublier, une matinée de colère constructive et puis j’ai croisé tant de fontaines …..