.J’ai bien hésité quelques minutes, quelques minutes de réflexion sur l’opportunité de continuer les petits riens après mon retour en France, pensant ne rien vous offrir d’intéressant au fil des jours et puis j’attendais le début du « Pestacle » de fin d’année de ma dernière à la terrasse du café du Peypin d’Aigues et … j’avais mon « baroudeur » avec moi …. comment résister à la photo … je me suis dis qu’arrêter les petits riens c’était aussi vous obligez à regarder les jardins des autres sous toutes les coutures, et que mon jardin était tout aussi intéressant :-) je me suis dis aussi que mes petits riens, je les aimais … parce qu’ils étaient quelques part mon regard, alors pour mon retour dans le plus beau pays du monde, le Luberon, le premier petit rien, pris hier dans la soirée, et qui est aussi le premier café d’une longue série …. et si à Paris il y a une toute petit rue pas très loin de Notre Dame (mais si vous voyez où c’est la Bonne Mère des parisiens) qui s’appelle la rue du Chat qui Pèche, il y a à Peypin d’Aigues, une place qui elle s’appellera dans quelques année la Place du Chien qui pêche ….et puis s’asseoir à la terrasse de ce tout petit café, respirer la douceur de vivre, faire un énorme bisou aux copains d’enfance, ça … ça n’a n’a pas de prix.
Votre premier café …
La fontaine aux hiéroglyphes de Peypin, avec son scarabée.
Dans ces photos il y a un petit clin d’oeil à mon mari, qui le découvrira très vite … et puis … les petits riens deviendront un petit plus couture, parce qu’ils le valent bien …. et moi je vais de ce pas, broder en urgence, dans le jardin de ma mère sous ses rosiers qui s’alanguissent dans le matin naissant.
Belle journée à vous tous.
Edito de 10h00
Il y a dans la vie des coïncidences magiques, Fabia, grande artiste italienne, vient de m’envoyer une photo qu’elle a prise la semaine dernière à Paris, cette photo qui nous dit qu’il n’y a pas de hasard et que la vie est belle, et que tout se recoupe bien souvent … merci Fabia.