Ceux qui n’ont pas connu, l’ambiance poney club dans leur enfance et adolescence, ne peuvent ressentir ce que je ressens. Sophie qui tient le centre equestre où mes filles apprennent l’équitation, on se connaît depuis plus de 35 ans, ce chiffre me file le vertige, et ce sont des tonnes de souvenirs qui reviennent à la surface. Elle était une amie de ma soeur, ma soeur cavalière acharnée, qui ramenait son cheval, à cheval pour les vacances à la maison, nous n’avions même pas de van. Sophie passaient ses examens dans un petit poney club perdu dans la campagne, Roque Colombes, c’était hier à la fin des années 70, le poney club se montait, les parents aidaient pour tout, mon père construisait des box, une maman faisait la compta, la mienne de mère courait après les cotisations, ce n’était pas les moins aisés qui oubliait.
Et Sophie, un jour a monté son propre centre. Tu nous a manquée hier, Marie Pierre, pour les 20 ans, les souvenirs des feux de camps, de l’odeur des chevaux, des peines et des joies, des CSO, avec les méprisantes, nous avions qu’une seule veste de compétition pour 5 ou 6 cavaliers, les méprisantes qui nous regardaient de haut. « Tu ne vas pas gagner avec ton vieux tas », et Chocolat notre New-Forest, vieux tas, mais ancien champion de CSO et de dressage, notre premier cheval, qui remportaient à chaque fois, les victoires étaient fabuleuses. Laetitia qui s’envolait quasiment sur son dos.
Que de chemin parcouru, que de bonheurs à avoir froid et à frotter nos engelures. Que de souvenirs.
Mon père était avec nous, je le voyais grogner de satisfaction, voir que Sophie avait réussi, que ses petites filles avaient pris la relève,
Ben on se donne rendez vous dans 10 ans, Sophie, même heure même lieu …. et puis tu sais tu as une princesse, une future championne à débourrer …