Sans commentaire, bonne journée à vous …
Ils s’échappent systématiquement tous les quatre, quatre voyous, quatre fugueurs, et ils se promènent en liberté, leur propriétaire devient fou, j’en suis sûre. Ils viennent vous faire des câlins quand vous sortez de votre véhicule … Mon petit rien du jour, juste en revenant du travail.
Ils sont trop délirants, et trop gentils, une belle histoire à écrire je crois. Les quatre copains qui voulaient vivre leur vie. Le mouton est trop gentil, il vient pour qu’on lui gratte entre les oreilles.
de l’aide si on veut, super motivant le matou …. vous saurez tout sur mon ouvrage,
en allant sur la Bastidane, créations improbables en Luberon …..
mais chut ne le dites pas au chat, il a déjà essayé de la grignoter ….
C’est à ce moment précis, cet instant sublime où vous voyez un drôle d’oiseau perché sur un fil téléphonique, que votre cerveau enregistre l’information, mais quelle couleur a-t-il ? Et au moment où il déploie ses ailes pour fondre sur sa proie, c’est durant cette seconde précise que l’arc en ciel prend vie, ce n’est même plus du domaine du magnifique, ça approche la féérie.
J’ai croisé un Guêpier d’Europe.
Pétoulet c’était un Cotton de Tulear, blanc comme neige, il avait à peu près 7 ans quand nous l’avions récupéré dans un refuge où il avait vécu tout ce temps dans une cage.
Il était le copain de ma mère. Sourd et aveugle du haut de ses presque 15 ans, il s’en est allé comme il a vécu sans faire de bruit. Bye bye, Pétoulet, tu vas rejoindre les animaux qui ont éclairé nos vies. Je ne pouvais pas ne pas parler de toi.
Bon voyage au Paradis des chiens mon vieux.
Le vieux Chien
Autrefois, enivré de ses membres robustes,
Il sautait dans la haie et griffait les arbustes,
Et ses bonds chaleureux nous fêtaient : aujourd’hui,
Son âme humble est déjà recouverte de nuit.
Il somnole ; le feu lui souffle sa fumée.
Mais quand nous approchons sa prunelle embrumée
S’ouvre, il lève vers nous la tête avec effort,
Et cherche dans nos yeux si nous l’aimons encor.
Abel Bonnard
Il n’y aucun arbre sur mon lopin de terre, aucun arbre d’accueil, aucun grand pin pour qu’elle aille s’y réfugier. Ce matin, je réfléchissais dans mon micro jardin, aux petits riens, bien décidée à vous dire qu’aujourd’hui, il n’y aurait rien … quand je fis une découverte, j’en suis émerveillée. Une cigale est née chez moi, une cigale a vécu des années sous mes pieds avant de prendre son envol pour l’été, et c’est magique, bien plus que vous ne pouvez l’imaginer, elle a percé sa chrysalide tout doucement, non pas sur un arbre mais sur le pied d’une vieille table et s’est envolée vers son destin et c’est cet improbable berceau qui me laisse un sourire béat pour la journée.
La vie quelquefois réserve des surprises, un rien du tout, de ces petits bonheurs qui font tout oublier.
Edito :
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, elle est revenue quelques minutes après se poser sur son berceau, je crois que j’ai vraiment raté de peu la naissance …