Encours …. comme un nuage

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Il y en encore beaucoup de détails à rajouter …. 


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J’aime les teintes qui au soleil naissant s’illuminent ….

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Les perles changent de couleurs ….

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le blanc n’est plus blanc …

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Bon j’y retourne …. manque quelque chose, un je ne sais quoi qui empêche l’achevé ….

Je retourne à mon inachevé ….

les nuages s’assortissent.

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PS … les ciseaux viennent de chez Nanou Boutique

Le facteur

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C’est en voyant ce camion de la poste, que je me suis souvenu

d’un film « The Postman » d’après le livre

« Le facteur » de David Brin.

tant que nous aurons des gens pour distribuer le courrier, pour faire le lien entre les uns et les autres, c’est que nous aurons encore une civilisation.

C’est ce que je me dis chaque fois que je vais poster une lettre.

Le Facteur c’est une grande leçon d’espoir, le film a fait un bide à sa sortie, peut être que les spectateurs n’étaient pas prêts.

Le livre est excellent et le film est bon.

De cette histoire un peu visionnaire, et totalement de science fiction, il faut retenir … l’espoir, l’espoir d’un homme, un peu vagabond qui trouvant une sacoche de courrier et le cadavre d’un facteur, va en endosser l’uniforme car il a froid, et essayer de distribuer les lettres  que contient  la sacoche, des lettres d’un autre temps, dans un Oregon meurtri. Restaurer un simple service qui nous semble à tous évident et immuable c’est sauver une société.

L’intelligence artificielle c’est magnifique, mais si ? Je me pose souvent la question. Non non je ne suis en crise Post Apocalyptique, mais quelquefois j’y pense.

Alors peut être qu’aujourd’hui, je vais sortir un vieux cahier, un crayon et écrire, parce que j’aime le mot manuscrit.

Et si vous croisez votre facteur, pensez que si un jour  ?…. et faites lui un grand sourire …il est quelque part le garant de nos libertés.

PS / Je n’ai aucune action à la Poste ;-)

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Le jeudi c’est menuiserie

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Je passais en vélo devant son atelier, j’écoutais le bruit des machines, j’adorais sentir l’odeur du bois et de la sciure …

curieuse, silencieuse timide et un peu cachée je le regardais travailler, je devais avoir 8 ou 9 ans, la sciure était belle blanche, les copeaux ressemblaient à autant

de joyaux, les bouts de bois étaient des trésors. Les frisotis que laissait le rabot, des boucles blondes de lutins.

Et le tour, cette machine fabuleuse qui transformait tout en rondeurs.

L’odeur de la menuiserie embaumait la ruelle, l’odeur du bois, de la térébenthine de l’huile de lin, de la cire,

un parfum d’enfance.

Il m’a réparé et construit tant de choses, je vous présente l’atelier de Guy.

A la retraite depuis quelques années, il continue pour son plaisir et le mien, à restaurer, à construire de belles choses lorsque nous en avons besoin.

Il fait quelquefois des miracles, armoire vermoulue ou fauteuil grignoté …. offrant son travail pour le plaisir.

 

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et j’aime le temps qui s’arrête dans son atelier.

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Il travaille pour nous, les dames de l’atelier du jeudi, il est membre à part entière de notre petit club, nous fabricant gabarits ou tête de bois pour nos ouvrages,

aujourd’hui il nous a fait l’indispensable …. vous reconnaissez ?

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Il est là l’immense métier … pour les quilting days …

Il y a des jours où l’on a envie d’oublier les aiguilles pour se servir d’un ciseau …… à bois.

Le cup cake géant

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A la manière des cup cake qui jalonnaient ma vie d’expatriée très américanisée … je me suis concoctée un gâteau d’anniversaire comme un cup cake géant, type gâteau aux yaourts sans yaourt et glaçage à la va vite,  ….
un peu étouffe belle mère, mais avec la crème au caramel au beurre salée c’était presque parfait.

Dans tous les cas totalement génial pour deux gremlins qui attendaient impatiemment que je souffle mes bougies …

Un parfait petit rien qui fait que la vie est plus jolie, quelques fleurs du jardin, un gâteau fait avec un peu d’amour et la vie est tout de suite différente, plus facile.

Bonne journée, il en reste … pour le petit déjeuner ;-)

 

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Dans les souvenirs d’enfance de chaque bon cuisinier se trouve une grande cuisine, une cuisinière en marche, un gâteau qui cuit et une maman.

Barbara Costikyan

1963

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C’est en l’an de grâce 1963 du siècle dernier que je vînt au monde.  1963 … même pas 20 ans après la deuxième guerre mondiale. Je n’en ai jamais eu conscience, cela me semblait une éternité, et pourtant, lorsque je regarde ma vie, vingt ans en arrière c’était hier.

Je fais donc partie d’une génération, qui a vécu avec la résistance française comme modèle, et la peur au ventre que ça recommence.

J’ai vécu avec les progrès de la technologie, et avec la conquête de l’espace. Je me souviens de Rémi et Colette. J’ai fêté à l’école communale la fin du guerre du Vietnam, j’ai pleuré sur les enfants du Biafra, pendant que ma soeur pleurait dans sa blouse de vichy rose, dans cette maternelle où elle était si mal.  Je me souviens de mai 1968 parce que mon père était à la maison et que ce n’était pas des vacances. Je me souviens quand le mercredi était un jeudi.

Je me souviens de mon premier chat, mademoiselle Zouzou, grise comme l’héroïne des marionnettes d’animation de l’Ortf. Je me souviens du western du dimanche soir, je me souviens que le film sur l’unique chaîne de TV était à 20h00. Je me souviens …

Je me souviens des premières ventes par correspondance où les amies de ma grand mère commandaient aux Trois Suisses en une simple lettre, « je voudrai la même chose que ma voisine madame Untel », et recevaient la bonne commande en contre remboursement.

Je me souviens aussi des années collèges, protégée du monde dans un uniforme bleu marine. Je me souviens du premier choc pétrolier, je me souviens des fastueuses soirées où mes parents étaient conviés d’un temps où les entreprises nationales et privés avaient les moyens. Je me souviens de Pif Gadget, bonheur de la semaine et des 100 idées que j’attendais chaque mois avec impatience.

Je me souviens du bicentenaire des Etats Unis avec la France à l’heure américaine.

Je me souviens de soirées télévisées avec Marithie et Gilbert Carpentier ….. ou de Sue Elen et Jr apportant à la populace un rêve de faste et de gloire. Je me souviens de fêtes fantastiques toute la famille réunie pour un oui pour un non devant un gigantesque méchoui dans un terrain qui n’était pas encore Les Léonides. Je me souviens de baptèmes, de mariages, d’anniversaires, et de communions, d’un temps ou nous habitions pas tous éloignés les uns des autres, parce que le bassin d’emploi existait.

Je me souviens de la première crise économique, je me souviens de ce putain de conseiller d’orientation qui chaque fois que nous émettions l’idée d’un métier, se mettait à clamer tel un politicien aguerri et surdoué , « mais vous n’y pensez pas très chère, l’avenir de cette branche professionnelle est totalement bouché. » C’était bouché, tout était bouché … on appelait ça la crise économique, c’était 1979 ou 1981 je ne sais plus. Je me souviens du coup de gueule de Balavoine, et des délires Coluchiens, je me souviens de la création des resto du coeur. Je me souviens de cette peur irraisonnée et pourtant si réelle du SIDA, combien de nos connaissances, de nos amis sont tombés.  Je me souviens de la drogue qui circulait dans le lycée et dans toutes les soirées. Je me souviens avoir essuyé je ne sais combien de réforme de l’éducation nationale, qu’au moindre redoublement, la réforme au cul, c’était toute une éducation à reprendre.

Je me souviens de Steve Jobs et de son garage, je me souviens de mes premiers pas en programmation en Cobol et de mon premier Amstrad, je me souviens des factures astronomiques de mes parents pour le Minitel. Je me souviens de la bibliothèque de Toulon, digne de celle d’Harry Potter.

Je me souviens de la fermeture des chantiers navals de la Ciotat et de la Seyne sur mer, je me souviens de grèves sans fin des camionneurs, bloquée dans une ville sans carburant, les  rayons de supermarché vidés par des gens dans l’angoisse des restrictions qui inlassablement faisaient provision de café, de sucre et de pâtes.

Je me souviens d’un taux de chômage si élevé et des tonnes de petits boulot à faire.

Puis je me souviens des guerres loin de nous …. La guerre du Golfe, le Rwanda, la Yougoslavie et puis tout ça ….  je me souviens de Ttchernobil, des attentats de 95. Je n’ai pas oublié Zlata et la petite Omayra Sánchez. Je n’ai pas oublié le Drakkar, et le 11 septembre, le Tsunami, Fukushima.

L’an 2000 qui nous semblait de la science fiction.

Je me souviens m’être faite traiter « de salope qui couche avec des arabes » parce que j’étais avec mes petits soeurs d’origine algérienne adoptées, de 20 ans mes cadettes. Il y a des choses qu’on ne peut oublier …. Je me souviens de mon copain Rachid, se promenant avec sa carte d’identité française agrafé sur sa veste pour visiter la foire de Marseille.

Je me souviens des harceleurs de rue, de bureau, mesquins chéfaillons jamais punis, jamais inquiétés. Leurs noms forment une grande ribambelle dans ma mémoire.  Je me souviens des exploiteurs (minables entrepreneurs) profitant d’un système pour s’engraisser sur le dos de gens sous payés.

et puis il y a la vie qui continue, d’un pays à l’autre, d’un métier à un autre, d’une vie à une autre,  les êtres chers qui disparaissent … les enfants qui naissent, tout un amour à construire… et ce tourbillon … qui m’emporte … qui nous emporte,  la vie n’est pas un long fleuve tranquille, elle ne le sera jamais.

Aujourd’hui je fais un micro point sur un demi siècle, c’est quoi un demi siècle quand on sait que l’humain est vieux de 7 millions d’années. Le temps continue à s’écouler. Il fait beau, nous sommes le 20 avril 2016, chaque jour qui passe nous rapproche de l’été. Il y avait il vraiment besoin d’écrire tout ça … ? Si peut être …. A mes filles …. faites ce dont vous avez envie et rien d’autre, ça passe trop vite.

 


papa

 

 

 

 

 

Dans le campement

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Pendant la foire du roy René, il y a aussi les animaux qui s’ébattent dans le campement …. canard, poule, cochon …. j’ai un faible pour les poules Padoue,

leur propriétaire était intarissable sur ces petites poules d’ornement, bonnes pondeuses et surtout quelquefois aux plumes frisées.

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Saturnin

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Mes deux filles  (Aïe pas sur la tête ……)

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Polly et Cadichon …

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Ce serait bien mon style de faire manger des petits cochons dans de l’argenterie ……

Ca donne envie, mais je préfère m’abstenir, j’ai déjà une belle ménagerie à la maison, une ménagère aussi d’ailleurs ;-)

Bonne journée à vous.

La Foire du Roi René

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Finalement la pluie de dimanche s’est lentement éloignée, pour faire place à un soleil printanier, lourd et orageux, mais un ciel digne du Roi René. A quelques kilomètres de la maison (15 minutes en voiture) se tient un village peu commun Peyrolles, et c’est dans ce village que durant deux jours, le monde vit à l’heure médiévale …. et nous avons vécu au rythme de notre Bon Roi René.

 

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Les glycines ont fait écho aux couronnes de fleurs des dames de jadis …

 

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Des lépreux un peu mendiantsDSC_0025 DSC_0026 DSC_0027

 

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des chevaliers

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des archersDSC_0030

 

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de gentes dames et de petites sorcières

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des gueuses …

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des « droles » de damoiseaux, damoiselles … ;-)

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des tenues pour barbies médiévales, des guerrières les dames du temps jadis …  Henin, épée … et couronne ….

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des troubadours …

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des herboristes.

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des forgerons

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des vanniers …

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des saltimbanques …

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des marchands ..

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des êtres fantastiques …

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des forgeronnes très modernes ;-)

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le ciel bleu …

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les gargouilles qui se sont animées ….

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pendant que les êtres des champs se jouent de nous ….

 

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les gargouilles s’envolent …

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Dame Gargouille est sublime …

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et dans le camps … Découvrir le bon roi …

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le Roi René …

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se parer de mille bijou, découvrir une Padoue frisée ….

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Essayer d’atteindre, les joutes et les chevaliers …..

 

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et repartir la tête pleine de rêves et d’inspiration …