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Il y a si longtemps que je ne vous ai offert un café
Juste avant que le soleil n’écrase tout sur son passage, juste avant que l’ombre disparaisse, prendre le frais, et prendre le temps, de se poser, prendre le temps de se souvenir …
le basilic a ressuscité, il est encore bien précaire, et les quelques fleurs fragiles de l’Althea, se défripent d’une nuit douce, dans un pot de confiture ancien …
Une cuillère de nacre, souvenir d’un petit coin de Pacifique … une jolie tasse, cadeau d’une petite fille à la fin de l’année scolaire.
fait un clin d’oeil aux bénitiers, pêchés un temps où le temps était extensible, au coeur d’un lagon .. et s’acoquinent de souvenirs de l’Atlantique … pendant que les Hibiscus se donnent des airs exotiques.
Juste un café, un matin d’été, parce que les souvenirs permettent souvent de prévoir l’avenir. Il y avait si longtemps que je ne vous en avais préparé un.
Bonne journée d’été à tous.
Dimanche d’été
Patchwork à Villelaure
Je me rattrape un peu de mon mutisme forcée, il y a quelques semaines, une exposition de patchwork à Villelaure, le club du village, un plaisir de retrouver les copines, de prendre un café avec une incroyable créatrice et surtout d’essayer de penser à l’avenir, j’ai fait le plein chez Tissu Rosa, ben oui on n’y résiste pas … je passe ma vie à entasser les tissus et je ne travaille pas … mais j’ai une bonne nouvelle, ce matin à l’aube, avant que le soleil n’inonde le Luberon, je suis allée dans mon atelier et j’ai rangé, il est praticable … c’est un signe non …
Bon dimanche à tous.
Hommage à Papy, mon père disait :
Rêves de vide grenier
Nuit d’été, j’ai juste essayé de décrocher la lune
Les nuits d’été sont propices aux souvenirs d’enfance, et c’est Jean de la Lune qui m’a rendu visite cette nuit.
Par une tiède nuit de printemps
Il y a bien de cela cent ans,
Que sous un brin de persil, sans bruit
Tout menu, naquit
Jean de la Lune (bis)
Il était gros comme un champignon,
Frêle, délicat, petit, mignon,
Et jaune et vert comme un perroquet,
Avait bon caquet
Jean de la Lune (bis)
Quand il se risquait à travers bois,
De loin, de près, de tous les endroits,
Merles, bouvreuils, sur leurs mirlitons
Répétaient en rond
Jean de la Lune (bis)
Quand il mourut chacun le pleura,
Dans son potiron, on l’enterra,
Et sur sa tombe l’on écrivit
Sur la croix : ci-gît
Jean de la Lune (bis)