365 petits riens

Les oeufs comme les pierres dorment quelquefois

 

 

 

Des oeufs de carton, un peu de peinture acrylique blanche, un crayon de papier et une touche d’or avec un Posca doré…. quelques improbables ont vu le jour, hier soir,  …. ils sont tombés dans le jardin.

Il ne faut pas faire de bruit pour les cueillir, sinon ils se réveillent, et quand ils se réveillent, ils posent un regard immense sur ce monde, de ces regards impénétrables, interrogateurs, qui vous font vous sentir tout petit.

Ces regards qui vous font réfléchir à tout, et surtout à la vie.

Ils vous questionnent et là vous ne savez que répondre … comment auriez vous les réponses d’ailleurs, seul sous la pluie dans votre jardin …

Personne n’a la réponse. Alors dans un immense silence, ils vous font comprendre, qu’ils ne sont pas tombés par hasard,

ils sont le symbole de la vie.

Ils sont la naissance du monde.

Ils sont l’origine du tout.

Ils sont l’emblème de l’immortalité

mais comment pouvions nous le savoir, dans notre société où la culture s’étiole un peu plus chaque jour.

Et vous les accueillez dans votre vie, car vous les attendiez depuis toujours.

 

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L’un d’eux est encore endormi, il était si long ce voyage depuis la nuit des temps… Je n’ai pas cousu, je n’ai pas brodé, superstitions de la semaine Sainte, mais rien ne pouvait m’empêcher de prendre un crayon.

Je les aime bien, ils sont énormes … c’était ma façon à moi, de vous souhaiter un bon dimanche de Pâques.

Le ciel est gris, il fait froid, la lumière impossible pour immortaliser le grand saut des oeufs dans le jardin, il est fort possible ….que  la chasse à l’oeuf, se transforme en course à l’escargot.

A découvrir ici , la symbolique de l’oeuf

 

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Tous les morceaux se transformèrent en choses bonnes et utiles :
le bas de la coque de l’oeuf forma le firmament sublime,
le dessus de la partie jaune devint le soleil rayonnant,
le dessus de la partie blanche fut au ciel la lune luisante :
tout débris taché de la coque fut une étoile au firmament,
tout morceau foncé de la coque
devint un nuage de l’air le temps avança désormais…

(mythologie finlandaise)

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