Une fable à méditer, elle date de 2008 mais est hélas, toujours d’actualité …. ca marche aussi avec les grenouilles de toutes confessions, pour éviter tous malentendus avec le pape :- )
C’était le jour du Sahmain, la petite sorcière avait préparé sa robe et son chapeau, elle avait cuisiné une bonne partie de la journée pour la fête du soir, le passage à la période sombre. Elle ne se sentait pas très aimée dans le village, mais s’en moquait , sa voisine, la grenouille de bénitier fustigeait Halloween et détestait les sorcières, et pourtant à chaque fois que la petite sorcière voyait sa voisine, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir la nausée, un énorme sentiment de malaise, la grenouille avait « ses pauvres » et « ses malades », ce qui lui permettait d’avoir de la conversation et bonne conscience, lors des soirées chez les notables, « ses pauvres » et « ses malades » étaient son faire valoir, sa carte de visite, son curriculum vitae. La grenouille avait aussi « ses mécréants » qu’elle essayait de tout son poids, oui parce qu’elle était un peu enrobée la grenouille, qu’elle essayait de tout son poids de ramener vers la lumière, sa lumière. La grenouille de bénitier changeait d’avis comme de chemise, disant du mal des uns et des autres, manipulant les honnêtes citoyens, cancanant à tout vent, mais ne ratant jamais l’office du dimanche. La petite sorcière, continuait sans faire de bruit à essayer d’aider les autres à s’aimer un peu plus, à reprendre confiance en eux, à faire du beau avec du vieux, pendant que la grenouille, elle, pensait que plus elle achèterait de choses roses et coûteuses, plus elle serait importante, plus elle s’entourerait de dames de son espèce, plus elle pourrait se pavaner, gloussante aux moindres ragots. De jour en jour, elle ressemblait à la grenouille de la fable, celle qui voulait devenir plus grosse que le boeuf.
La petit sorcière vaquait à ses occupations sans faire de bruit, la maison à rendre propre, les gâteaux et les bonbons à préparer pour les enfants qui passeraient dans le village. Tandis que la grenouille se sentant l’âme et l’arrogance d’un prédicateur, accusait la fête d’Halloween de tous les maux en la faisant passer pour la fête des marchands du Temple.
La petite sorcière continuait son chemin, elle brodait brodait pour les enfants, pour les enfants différents …. et disait à leurs mamans, ne vous inquiétez pas je suis là, je ne sais pas faire grand chose mais je suis là, même si la grenouille vous dit que je ne suis pas parfaite, rien n’est parfait dans le monde, et certainement pas moi.
La petit sorcière finit son gâteau, ce soir, la frontière entre les morts et les vivants n’existeraient plus, et pour que les défunts retournent calmement se reposer, il fallait leur offrir un repas. La petite sorcière ne comprenait toujours pas comment sa fête vieille de plus de 2000 ans (du 5ème siècle avec JC), déplaisait tant à une corporation bien moins ancienne.
Elle ramassa la mèche rousse qui tombait devant ses yeux, prit son vieux chapeau de paille, enfila ses bas rayés. Et se dit que ce soir, serait un peu différent des autres années, elle inscrirait sur un papier toutes ses défauts et les brûlerait dans la cheminée, car ce soir était le soir propice à un retour sur soi et l’occasion de se débarrasser de ses faiblesses. Et Halloween, c’était son moment à elle, rien qu’à elle, ce moment de l’année où en méditant et en y pensant très fort elle honorerait ses ancêtres et essayerait de devenir meilleure.
Elle se dit en souriant que la grenouille de bénitier ne devait pas savoir écrire et qu’il n’existait pas de crapaud de bénitier et c’était tant mieux.
Alors ce soir, si vous êtes assez humbles pour reconnaître vos faiblesses, écrivez les sur un morceau de papier et faites les brûler, ça n’engage à rien, si ce n’est d’y réfléchir. Et soyez libres, libres d’aimer, d’avoir la foi et d’aller à la messe. Libres d’être un humain, libres de vos choix et de vos croyances.
La petit sorcière vaquait à ses occupations sans faire de bruit, la maison à rendre propre, les gâteaux et les bonbons à préparer pour les enfants qui passeraient dans le village. Tandis que la grenouille se sentant l’âme et l’arrogance d’un prédicateur, accusait la fête d’Halloween de tous les maux en la faisant passer pour la fête des marchands du Temple.
La petite sorcière continuait son chemin, elle brodait brodait pour les enfants, pour les enfants différents …. et disait à leurs mamans, ne vous inquiétez pas je suis là, je ne sais pas faire grand chose mais je suis là, même si la grenouille vous dit que je ne suis pas parfaite, rien n’est parfait dans le monde, et certainement pas moi.
La petit sorcière finit son gâteau, ce soir, la frontière entre les morts et les vivants n’existeraient plus, et pour que les défunts retournent calmement se reposer, il fallait leur offrir un repas. La petite sorcière ne comprenait toujours pas comment sa fête vieille de plus de 2000 ans (du 5ème siècle avec JC), déplaisait tant à une corporation bien moins ancienne.
Elle ramassa la mèche rousse qui tombait devant ses yeux, prit son vieux chapeau de paille, enfila ses bas rayés. Et se dit que ce soir, serait un peu différent des autres années, elle inscrirait sur un papier toutes ses défauts et les brûlerait dans la cheminée, car ce soir était le soir propice à un retour sur soi et l’occasion de se débarrasser de ses faiblesses. Et Halloween, c’était son moment à elle, rien qu’à elle, ce moment de l’année où en méditant et en y pensant très fort elle honorerait ses ancêtres et essayerait de devenir meilleure.
Elle se dit en souriant que la grenouille de bénitier ne devait pas savoir écrire et qu’il n’existait pas de crapaud de bénitier et c’était tant mieux.
Alors ce soir, si vous êtes assez humbles pour reconnaître vos faiblesses, écrivez les sur un morceau de papier et faites les brûler, ça n’engage à rien, si ce n’est d’y réfléchir. Et soyez libres, libres d’aimer, d’avoir la foi et d’aller à la messe. Libres d’être un humain, libres de vos choix et de vos croyances.
Trick or Treat
Smell my feet
Give me
Something
Good to eat !
Smell my feet
Give me
Something
Good to eat !
NDLR : Tous les croyants ne sont pas des grenouilles de bénitiers …. toutes les grenouilles de bénitiers ne sont pas forcément des croyantes …
Rosy A.
trop belles mes puces !! félicitations tes robes sont superbes.. quel boulot !!!gros bisous et bon hallowen !!
Claudine brodeuse de perles
Avec une magicienne pour maman, deux gamines rayonnantes. Bisous et très bonne soirée d’Halloween
mamie cocotte
une journée de plaisir que les filles n’oublieront pas.
Encore un beau déguisement à ton actif…et le plaisir du texte
Les filles je vous envoie plein de bonbons virtuels
C la broudairis
Quelle chance vous avez les filles !!! Votre maman est une véritable fée de l’aiguille (qui ne dort pas pour vous faire plaisir) !!! Vos frimousses rayonnantes, dans vos beaux atours, sont le plus beau cadeau que vous pouvez lui faire, je n’en doute pas !
catherine des camoins
j’aime beaucoup ta fable qui je pense est intemporelle.les costumes sont somptueux et les modéles craquants.bisous et joyeux hallowween
Mys
Des robes telles qu’elles en rêvaient voilà qui les rend heureuses, c’est l’essentiel…
Quand à la fable elle est -comme le dit Catherine- intemporelle et très réaliste de la vie.
La valeur de ce que l’on est capable d’offrir ne se calcule pas à son prix, un geste, une parole, un sourire, du temps… valent tout l’or du monde…