Crochet vous avez dit crochet ….. ? Yes Crochet of Course.

Alors je vous épate ?

Improbable ? Comme mes créations ….
Easy Nathalie !!!!!!!!!!!!
Deux doigts dans le nez avec des moufles

Et non, hélas, ces merveilles ne sont pas de moi,
mais de Lidia …. mon maître es needlework …
(de vous à moi, elle est devenue folle hier après midi, j’ai redéfait 50 fois)
Mais pour vous prouver ma bonne foi ….
Voici mon « oeuvre » ….. Vous voyez quand je veux je peux …..

Hé les filles, z’avez vu c’est un granny !!!

Normalement dans ces cas là, il doit il y avoir 50 commentaires qui disent
Rhoooooooooooo c’est boooooooooooooo !!!!! ;-)
Allez trève de plaisanterie, le crochet j’aime po le faire ! C’est comme pour le point de croix, il faut compter et j’aime po compter.
Edito de 8:50 (heure française, le blog est à l’heure émirienne)
et courez chez Fati vous y découvrirez mes cauchemars techniques;-)))
C’est ICI

Et Rhooooooooooo c’est trop boooooooooooo !!!

Ma vie est pleine de rebondissements …. appelez moi Pamela !!! Alerte à Belle Etoile

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Ma vie n’est pas un long fleuve tranquille, ce matin vous préparant la photo du jour, je pensais dans mon décor qu’il manquait une rose. (ca fait vide hein ?)

Un sac de 10 ans d’âge, trouvé dans un Curios de la baie des Citrons du temps où j’habitais sur le Caillou.

Et une envie subite de me mettre au crochet (oui oui vous avez bien lu) …
Voici l’histoire …. véridique de Nathalie dit Pamela, héroïne malgré elle ….
Je « partis » de bon matin, à la quête de la rose au fond du jardin
Passant devant la piscine, que « vis » je ? Un hérisson s’entraînant pour les 400 m nage libre.
N’écoutant que mon courage je « plongis », enfin je « trouvassias » l’épuisette et ….

Il est ko le gros ….. mais, mais … c’est … Jules, le hérisson du jardin,
bouche à bouche, exercices respiratoires,

Où suis je ? s’ « enquêtat-il »
Au bord de la piscine Jules, qu’est ce que tu m’as fait, un délire, un suicide, je t’avais mis de l’eau fraîche et des croquettes sur la terrasse, tes potes sont « viendus », j’ai encore dérapé sur les crottes de hérissons ce matin …… tu as des escaliers dans la piscine, pour en sortir
au cas où tu n’aurais point vu.

Je rassure mes lecteurs effrayés et passionnés par cette histoire héroïque, Jules se repose dans un carton bien emmitouflé sur la terrasse (dans la serviette de bain de Maossi, désespérée parce qu’elle m’a servie à transporter la piquante bestiole – la serviette pas Maossi) en attendant la nuit pour repartir, moi je me gratte comme une forcenée comme à chaque fois que je touche un hérisson (les puces c’est psychologique)
Et plus de rose sur le rosier, décidément les petits riens peuvent changer la vie

(surtout celle de Jules)

Fior d’Agosto de Lidia (recette italienne)

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L’été approche à sa fin, on voit déjà les ronces se couvrir de mûres (bientôt la gelée), Lidia m’a raconté tout en cuisinant, avec son accent qui sent si bon la Vénétie, qu’en Italie on emprisonne le soleil pour le garder tout l’hiver et illuminer la cuisine quand il fait gris. On les appelle les fleurs d’août (Fior d’Agosto), les Italiens s’en servent dès que l’automne bruisse dans les premiers feux de cheminée, une petite pointe dans la soupe de légumes, une autre dans la sauce tomate, ou dans une viande cuisinée, ou encore une cuillère dans une omelette, ou dans l’eau de cuisson du riz. C’est déjà très salé, alors vaut mieux éviter de saler le plat que l’on cuisine, si l’on ne veut pas finir la bouteille de Chianti avant la fin du repas.
C’est un petit peu l’ancêtre du bouillon Kub, mais j’avoue préférer de loin la version de Lidia qui bien entendu m’en a offert un pot, je vais vous dire un secret en l’ouvrant avec ce petit bruit si particulier des anciens bocaux au caoutchouc orange, rien qu’en l’ouvrant un peu c’est l’Italie du Nord, de la Toscane au Piemont qui s’est offerte à moi, mais aussi un peu de ma Provence et j’ai fermé les yeux et j’ai respiré très fort l’odeur de la cuisine Méditerranéenne. C’est une recette qui se transmet de cousin en cousine, alors je vous la donne, telle que Lidia l’a reçue de sa famille.

1 kg d’oignon
1 kg de tomates
1 kg de sel gros
700 grs de carottes
800 grs de céleri (feuilles et branches)
200 grs d’ail
100 grs de persil
100 grs de romarin,
100 grs de basilic,
un peu de pèbre d’aï (pour les non initiés – la sariette)
(vous pouvez rajouter de la sauge et thym frais 100 grs de chaque si vous en avez envie)
Eplucher l’ail, l’oignon, pelez les carottes, lavez les légumes. Passer les herbes sous l’eau courante, et les faire sécher au soleil, ne garder que les feuilles, supprimer les morceaux durs des tiges.
Bien tout hacher menu avec un couteau fin ou un hachoir demi lune (vous savez ces vieux hachoirs que nos mères nous interdisaient de toucher)
Peler les tomates, les épépiner, les couper en minuscules dés. Les saupoudrer d’un peu de sel dans un passoire, pour qu’elles dégorgent un peu.
Mélanger le tout avec le gros sel, et rajouter deux cuillères à soupe d’huile d’olive.
Mettre en pots dans de jolis pots de verre, et conserver dans un endroit sec, frais et sombre.
Pour varier les goûts vous pouvez en faire avec un peu plus de basilic, et d’autres avec un peu plus de sauge.

C’est très simple à réaliser, et à l’avantage de se garder d’une année sur l’autre si on ne le consomme pas entièrement dans l’année.



I veri amici si conoscono nel bisogno. Lidia, grazie infinite, grazie.
Quand je vous disais que les mûres sont presque mûres, Lidia, vendredi on les ramasse ?
Edito de vendredi :
Lidia a dit pas besoin du hachoir antédiluvien

le bon mixer Moulinex est suffisant.

Cicatrices

Classé dans : Projet 365 | 5





Il y a quelques temps, je regardais une émission télévisée pas très intéressante et très rébarbative, il faut l’avouer, et … un monsieur que j’ai croisé dans ma vie professionnelle, une vie antérieure, débattait d’un sujet bien peu réjouissant, les yeux cernés par les soucis et les responsabilités. Un monsieur comme tant d’autres très important, très influent dans la société.

Et je me suis souvenue avec tendresse des hommes qui ont jalonné ma vie, ceux qui ont croisé mon chemin, frères, cousins, copains, patrons, petits chefs, relations de travail, inconnus du plus grand au sans grade, ils ont tous ce point commun, ce petit détail insignifiant que l’on ne remarque pas aux premiers abords. Ces hommes fiers d’être des hommes dans leur devoir, leurs missions, leur vie, leurs expériences, leur ténacité …. ont tous été un jour … des petits garçons.

Oui, ils ont tous été le petit garçon qu’une maman, qu’une grand mère a consolé, qu’une grande soeur a secouru, des petits garçons qui ont pleuré dans leurs bras avant d’être recousu par un médecin.

Alors soyez observatrice, levez la tête (ils sont souvent plus grands que nous) et vous verrez, sous leur menton, quelques points de suture qui les rendent humains et accessibles, et d’un seul coup, ils ne sont plus ministre, député, grand patron, haut fonctionnaire, acteur, facteur, mécano, franc-maçon, soldats au combat ou héros du moment, car ils ont la cicatrice du petit garçon qui a joué au ballon prisonnier, au cow boy ou qui a conquis la terre sur son vélo, et défié le chevalier noir d’une épée de bois, combattu Dark Vador

Cette petite cicatrice est là pour rappeler à chacune d’entre nous, que ce sont nos fils, nos neveux, nos petits voisins turbulents et bruyants à la bouille ronde, aux dents de lait tombées et aux taches de rousseur clairsemées qui seront peut être un jour les maîtres du monde. S’en souviendront-ils le jour venu ?

Ce texte je l’ai écris il y a quelques années et aujourd’hui je l’ai réécris pour mon mari.

Je dédis cette journée à l’homme de ma vie, qui loin de nous travaille et assume ses responsabilités, je dédie cette journée à l’amour de ma vie, même si nous n’avons pas souvent fêté d’anniversaire ensemble, si nous en oublions souvent, si Noël par un hasard immense s’est retrouvé dans notre calendrier au mois de février, je voudrais aujourd’hui l’embrasser sur sa cicatrice et lui dire qu’il nous manque tant à ses filles et à moi.

Encore quelques jours et nous serons à tes côtés. Merci pour tout ce que tu fais pour nous, merci pour ta patience. A bientôt.

Vide grenier

Classé dans : Projet 365 | 2

Invitation aux voyages …

au coeur du temps, au coeur de l’enfance ….

et fabuleux butins pour la caravane ;-)



Bon anniversaire Maam, bon anniversaire Stéph


l’année prochaine vous êtes invitées à la caravane ;-) ca vous dit !

Et fleurs de courgettes farcies, les petits riens votre émission matinale préférée ;-)

Classé dans : Projet 365 | 7
Ce n’est pas tous les dimanches que l’on en trouve sur le marché … mais ce matin ….

Alors deux petites barquettes pour que le soleil soit au rendez vous.

Faire revenir des oignons, une demie gousse d’ail et de courgettes en petits morceaux dans un poêle tout ce qui il y a de plus banale.

Avec un presse purée, quand les courgettes sont tendres, les écraser doucement. Retirer du feu.

Ajouter du persil, de la menthe et du basilic

de la chapelure

lier avec un oeuf

couper les pistils et en même temps, essayer de trouver les bestioles qui sont à l’interieur,
bilan de la chasse aujourd’hui, une abeille, une limace ….

Retirer vos moufles et farcir les fleurs avec une minuscule cuillère à moka.
(photo Victoire, parce que là impossible de faire les deux en même temps)

les serrer les unes contre les autres dans un plat à gratin, arroser de bouillon ou d’un peu d’eau et de l’huile d’olive, parsemer de chapelure et passer environ 20 minutes dans votre four.
Et voilà, servir dans l’assiette de votre arrière grand mère parce que c’est quand même plus joli, avec de la tomate rapée agrémentée de basilic, persil menthe, ail et d’un peu d’huile d’olive

Et comme j’avais trop de farce, j’ai farci des bébés poivrons passés après à la poêle

La recette ?
euhhhhhh j’ai googlelisé « Fleurs de courgettes farcies » et j’en ai mélangé plusieurs,
A vous les studios …… votre émission de cuisine florale est terminée … non, je ne peux pas quitter l’antenne …
Bon alors !!
Bilan de l’opération
1h30 de boulot, les adultes ont mis 5 minutes pour tout engouffrer.
Quant à la marmaille :
La Toire, non merci j’ai goûté
Maossi, moi manger des fleurs, jamais, chui pas une fée …..
A demain tout le monde.
(demain purée – jambon ou steack haché – frites)
ps : ceci était en fait un exercice photo sur la bouffe, Tagali, ai je réussi mon épreuve ?)

Fleurs de limaçons – Souvenirs d’enfance.

Classé dans : Projet 365 | 0

Quand j’étais petite, je les ramassais, et ma grand tante me racontait que la marchande de Limaçons passait dans les rues de Marseille avec une grosse casserole et vendait une louche de limaçons pour 1 sou dans un cornet de papier en criant dans les rues …

« A l’aïgo e sau, leï limaçoun !
N’aven dei gros, e dei pichoun. »
Ma mère nous les cuisinait et nous avions droit à une épingle à nourrice pour les manger …

En y repensant, je me souviens du goût de l’écorce d’orange et du fenouil …

Si vous voulez la vraie recette je l’ai trouvé sur internet



les limaçons à l’aïgo e sau

Je n’ai plus le courage de les ramasser ou de les cueillir, pourtant le fenouil en est « cafi »…. ça me fait de la peine, allez savoir pourquoi, peut être à cause

de Lulu l’escargot domestique qui sait ? Pov … Bêtes