I am back

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Je suis enfin de retour dans ce pays qui m’a pris une partie de moi même, les Zémirats.

Le petit bonheur du premier jour, est d’aller chercher un sharwarma en bas de la maison …

le poulet qui grille a un odeur particulière … celle de la rue …

Et j’adore quand le cuisinier me dit , Long Time Madame … Yes, Long Time …

Les fruits qui attendent d’être transformés en jus … pour accompagner l’inévitable sandwich

La préparation est comme un rituel …

et pour finir la sauce blanche au yaourt et à l’ail ..

Et une vraie grenadine.

Il suffit de téléphoner pour qu’il vienne nous livrer à la maison, mais j’aime trop même s’il fait trop chaud, le voir faire.

Bonne journée à vous, aujourd’hui un petit bonheur encore, peut être les marchands de tissu ? Qui sait ? Et aller peut être prendre quelques nouvelles de la courgette géante ;-)

Zaza au pays de Delft ou le bleu hollandais

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En crapahutant dans l’aéroport d’Amsterdam, à la recherche d’une hypothétique smoking aéra, je suis tombée raide morte devant ….. un café digne d’Alice au Pays des Merveilles.

Au retour promis je prends café juste pour le plaisir.

Là j’ai un peu fait au pas de course, mais c’était la première fois que je faisais escale dans celui ci d’Aéroport alors j’ai tout repéré, toilettes, café, coin fumeur …. alors ça sera plus cool.

J’ai un service à café dans le genre bleu de Delft, faudra que je le retrouve dans mes cartons …

Ben vous savez quoi …. je sens bien la journée sieste … comme ça juste comme ça …. j’ai trouvé qu’il y avait un peu trop d’escale sur mon vol ;

A demain si vous le voulez bien.

Pour ceux qui ne connaissent pas, voici Wikiped sur la faïence de Delft

Vide grenier

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 Retour du vide grenier du village avec une « tonne » de trésors, pokemon, bébizes, petshop et …. matrioshka , poupée ancienne, petit chaise pour poupée, vitrine pour pokemon, jolis livres  et … une salière et un poivrier bretons ;-)

Les vides greniers sont le domaine de mes gremlins ….

Bonne journée à vous.

 

Once upon a time ….

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Je vous présente Gaston, l’un des habitants du jardin.

Il n’y a plus qu’à attendre le concerto de nos soirées  d’été qui quelquefois nous empêche totalement  d’écouter nos émissions préférées surtout quand il rapplique  avec tous ses copains et essaye d’ épater ses copines (euhhh moins fort les crapauds siouplait … ;-))

Joli crapaud, qui prévoit les séismes bien avant nous, qui sait lorqu’il y aura un tremblement de terre ou un raz de marée. Nous on ne veut pas que tu transformes en prince, on te trouve très beau comme ça.

Bon dimanche à vous tous.

 

Saint Luberon des Prés

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Le plus difficile est de trouver une place pour se garer, l’extérieur du village est déjà bien encombré.

le centre étant réservé au marché.

La vague des années 70 80 a fait de mon Luberon, ce qui a été appelé par la presse « intellectuelle », Saint Luberon des Prés, tout Saint Germain s’y retrouvait, nous avons fait un brin de résistance, refusant que les autres village soient envahis de Parisiens en mal de soleil et d’inspiration, mais …. la Lourmarisation s’est faite quand même, artistes plus où moins bons, écrivains et autres, acteurs de cinéma et de la politique faisant grimper vertigineusement le prix de l’immobilier et celui des terres. Et ce n’est pas la faute d’Albert Camus, qui dort depuis tant d’année dans le cimetière. Ni celle d’Henri Bosco, qui repose à ses côtés. Et ce n’est pas non plus la faute de la malédiction des Gitans du château (je vous en parlerais une autre fois)

Peter Mayle y est allé aussi de son petit livre, nous apportant vague d’Anglais, de Japonais et de Hollandais. La rançon de la gloire.

Exemple type d’un famille de touristes ne parlant pas provençal.

Le 1er mai est le lancement officiel de la saison, ils arrivent …. chaque « forain » se met à parler un anglais quasiment parfait, parce qu’il faut l’avouer, aucun de ceux qui viennent ne font l’effort de parler français. Et dans leur lancée souvent vous parle anglais à vous aussi, élan coupé dans la minute même, quand vous les assennez d’un « t’es pas fada, non ? parle comme tout le monde,  s’il te plait, on n’est pas chez les english ici « 

Quelques instantanés pris au hasard de ma course, j’étais pressée, j’avais besoin de lin, et d’aller voir ma copine qui a un stand de dentelles anciennes, de vieux piqués et de boutis , et celle qui vend des fleurs.

Le plaisir est de rencontrer au milieu de ce brouhaha d’accents nordistes et de langues étrangères, des amis de son village, venus remplir leur cabas d’asperges et de fromages et de pouvoir les embrasser à pleines joues, se disant … qu’il est bon de ne pas être en vacances et de vivre ici. Le plaisir est de voir quelques grands pères autochtones discuter sur le banc du sénat, à grand renfort de mots provençaux,  chaque village a son banc du sénat, où les anciens refont le monde, chaque jour de marché.

 

 Voilà un petit aperçu rapide, du marché d’un des villages qui entourent le mien.

 

 

 

 

 Dimanche sûrement un autre pour mon plus grand plaisir, celui de capturer ces petits instants doux, que j’aime quand je rentre chez moi. Je n’ai pas eu le temps de prendre un café, mais je sais que vous ne m’en voudrez pas ce n’est que partie remise.

Belle journée à vous.

 

«Tu es la patrie des saisons. En aucun lieu au monde elles n’offrent figures suivantes. Tu les prends au passage et tu en fais selon les jours, soit la douceur de la neige, soit la fureur des tempêtes d’automne, soit vergers d’amandiers en fleurs, soit le blé, soit la vigne sanglante ».

Henri Bosco

 

Une simple journée

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Prendre le petit déj avec les chats …

 

 

Adopter  ensuite un nouveau rosier … fier comme un chou ;-)

 

   

 s’en prendre plein les yeux sur le chemin du retour, mémoriser chaque détail pour plus tard.

 

 La Sainte Victoire qui s’endort dans le lointain.

Avoir envie de broder cet instant, de le peindre, de le dessiner.

 

 Puis passer l’après midi avec ses copines à l’atelier de Saint Martin

Et se dire finalement, que même si l’on a perdu les pays des milles et une nuit, qu’on a beaucoup de chance d’habiter ici.