Jusqu’au 2 septembre 2018, exposition « mémoire provençale » à Grambois

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C’est dans l’ancienne forge de Monsieur Chanus, ce lieu exceptionnel empreint de tant d’histoire, que se réunit l’atelier d’art gramboisien.  Sa fille Nicole Borras qui accueille les membres de l’atelier, a eu la merveilleuse idée de présenter sa collection personnelle et familiale de vêtements anciens, un vrai ravissement,  on apprend qu’un jupon transmis de génération en génération a servi pour quelques mariages, on écoute amusé l’histoire de la naissance de jumeaux, pour lesquels il a fallut dupliquer la traditionnelle robe de baptême,  on chemine dans la vie,  des noces, à la lune de miel, on s’attarde pour une soirée au théatre et à l’opéra, on s’extasie devant le trousseau des nistons emmaillotés, on apprends qu’un jupon piqué fut transformé durant la 2ème guerre mondiale en robe de chambre, la conservation du patrimoine n’ayant aucun poids contre le froid et la pénurie, on découvre les imprimés des jupons de travail, et les indiennes des châles de cachemire.

C’est dans ce jardin extraordinaire que l’on touche doucement les points de piqure d’un jupon ou les broderies fines d’une brassière ou d’une robe d’enfant.

 

je vous laisse découvrir cette exposition, mot dont les lettres de fer découpées se jouent de la lumière pour s’étirer sur une ombrelle d’une belle dame d’antan,  clin d’oeil certain de l’ancien maître des lieux, le maître de la Forge. Dans la mi ombre, les couleurs explosent pour se retrouver, étonnées et heureuse sur la palette des artistes peintres … demain j’y retournais peut être et vous ?

 

C’est à Grambois et c’est jusqu’au 2 septembre tous les après midi, vous y rencontrerez les adhérentes s’adonner à leurs passions, peintures, aquarelles, dentelles à l’ombre du grand tilleul. Vous y découvrirez de douces faïences et de stupéfiantes sculptures, dans le calme apaisant de la Forge.

 

En savoir un peu plus ICI

 

Lundi joli

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Ce n’est plus vraiment les vacances, mais c’est encore l’été, ils s’en vont tous les uns après les autres, laissant nos routes, nos villages, nos lacs libérés, le bleu et la lumière se jouent de notre regard… dans le jardin toujours asséché, les hibiscus des marais essayent de survivre, les limaçons font des pyramides, et les rosiers s’imaginent encore au printemps, je regarde la vue de ma cabane, je commence à bien aimer, surtout lorsque ma machine à coudre se prend pour une jardinière.. Et le chantier qui petit petit prend forme, mon mari construit mon domaine.