Le Millepertuis (Hypéricum perforatum), j’aime les plantes qui soignent, ma grand mère préparait chaque année son huile de millepertuis, qui trônait dans la cuisine, pour toutes sortes de brûlures. On l’appelle l’herbe de la St Jean, ou l’herbe à mille trous, il a fallut que je regarde de près mes photos pour voir les milles trous. Puis pertuis en vieux français veut dire trou, pour ceux qui s’en souviennent.
On raconte (cf wikipédia) que jadis, l’Hypericum perforatum était considérée comme une plante magique associée à la magie blanche. Le millepertuis perforé est un très ancien chasse diable, c’est-à-dire qu’il faisait fuir les esprits tourmenteurs. C’est devenu le phytomédicament le plus prescrit contre la dépression nerveuse.
L’usage médicinal du millepertuis (Hypericum perforatum) remonte à au moins 2400 ans, date où Dioscoride le préconisait dans ses ordonnances.
Réputé au Moyen Âge pour éloigner la mélancolie, le millepertuis avait aussi pour nom « herbe de Saint-Jean » (St John’s wort en anglais) ou « chasse-diable », et il n’était pas rare de trouver accrochés un bouquet aux portes des granges.
Inscrit à la pharmacopée française en 1818, il tomba dans l’oubli à la fin du xixe siècle. La pharmacologie moderne redécouvre certaines de ses propriétés thérapeutiques.
Alors comme le fond du champ est un champ de millepertuis, j’ai suivi la recette du Père Christophe qui doit être celle de ma grand mère également, un bocal, des fleurs fraiches, et remplir ce bocal de fleurs, rajouter de l’huile d’olive à ras bord, mettre au soleil tout l’été, au moins 6 semaines jusqu’à ce que l’huile ait une belle couleur rouge, filtrer et transvaser dans de jolies bouteilles (ca tombe bien j’en ai des bouteilles de pharmacies).
J’irai ramasser d’autres fleurs pour les faire sécher, il parait que cette herbe magique a encore de nombreuses propriétés
Un autre jour je vous parlerai du lys blanc.
Finalement j’aime bien jouer les gentilles sorcières.