Le premier de la saison, mais non ce n’est pas un touriste ;-)

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Je ne parlais pas de touristes, car j’ai eu un léger problème ce matin, avec une horde de randonneurs, peu enclins à tenir leur chien en laisse, le dit chien vagabondait dans le champ et mon jardin au risque de se prendre un coup de sabot des chevaux. Le beau temps, le déconfinement, et le Luberon n’est plus à moi. Ils sont là … comment leur en vouloir. Non, ce matin, j’ai mon premier vrai papillon alors que je prenais mon café sur les marches de la cabane.  Pas le papillon blanc basique que l’on voit presque toute l’année, non un Machaon, enfin, je crois qu’il s’appelle comme ça. Petit instant de bonheur, il est de retour, ce papillon pourtant très commun, avait disparu de mon jardin. Imaginez mon émerveillement à le revoir. La valériane blanche semble avoir sa préférence. j’en replanterai si ça te plait autant mon beau. Que c’est bon de te voir butiner. Ca valait bien un article de mon journal.

Après la pluie

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Il a encore plu cette nuit, juste assez pour qu’au lever du soleil, l’herbe scintille, on dirait des diamants que les fées auraient posé sur chaque feuille. Je suis sûre qu’elles se servent des gouttes d’eau pour s’y mirer et se conforter qu’elles sont belles. En parlant de fée, hier j’ai trouvé une plante qu’on appelle les éventails de fées. J’en avais déjà planté l’année dernière, mais nulle que je suis, je ne les ai pas rentrées et elles sont mortes du long combat de l’hiver. Cette année je vais veiller.

Je me promène, affolée par l’herbe qui envahit tout, il va falloir que j’y aille avec un ciseau pour faire une belle coupe à ces demoiselles afin qu’elles ne cachent les autres.  Elles sont comme les gens les herbes, elles veulent toujours avoir le premier rôle et écraser les autres, alors, il faut il y aller avec douceur, avec tact et les maintenir à leur place. Sauf en cas de véritable envahissement, juste les arracher.

Savez vous que la jolie plante sauvage aux fleurs jaunes, toute mousseuse, est une plante médicinale, c’est une Galium Verum, un Caille-lait jaune et elle sert non seulement à faire cailler le lait pour faire du fromage, mais également à soigner, j’avoue, j’adore ça, avoir des plantes utiles qui poussent seules chez moi, même si je ne suis pas la reine des tisanes, et que je pense quand on ne s’y connait pas que les plantes peuvent être dangereuses.

Sinon, rien de neuf, au pays des jolies étoiles, la nature m’inspire et c’est bien. Et vous qu’est ce qui vous inspire, lorsque vous avez envie de créer ?

 

Un matin à petits riens

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Dans mon jardin, il y a toujours un chat qui sommeille au cas où les oiseaux viendraient lui rendre visite. C’est un peu la jungle, pluie, soleil, pluie soleil, les herbes s’en donnent à coeur joie, mon jardin est indiscipliné, alors pourquoi vouloir l’ennuyer, il me ressemble tant, il fait ce qu’il veut. Les lilas fleurissent, ils ont résisté tant bien que mal au gel, pas comme les banks ou certains arbres. Ca ne sera pas un année folle niveau fleurs, mais je sais que l’année prochaine il se rattrapera.

J’ai reçu des graines de plantes étranges, c’est promis, je vous les raconterais. Sinon que dire de plus, il est bon s’y promener le matin, regarder les abeilles et autres insectes inconnus et se dire que c’est bien la seule chose importante dans la vie, de s’attarder aux petits riens.

Hier, en brodant, on médite quand on brode, toute heureuse de ma chance de tenir une aiguille,   je réfléchissais à des gens que j’ai rencontré, des gens à l’ego si sur-dimensionné qu’ils ressemblent à la grenouille de la fable.  Ils ont transformé leurs complexes, ils ne seront jamais heureux, ils seront toujours en recherche de reconnaissance de leur pairs et de leur père. Je les plains de tout mon coeur, de toute mon âme, car je sais malgré le mal qu’ils distillent autour d’eux en essayant d’affirmer leur petite position au coeur de leur minuscule hégémonie, qu’ils ne sont pas heureux. Quelle tristesse. Mais comme dirait ma mère, passons à autre chose, chacun d’entre nous a un croix à porter, et personne ne vient te soulager de la tienne.

Ici la vie somnole en attendant des jours meilleurs côté pandémie, et j’espère tous vous trouver en bonne santé.  J’ai tant de pensées pour ceux qui en souffrent.

Bonne journée à vous, à vos petits riens à vous. Je retourne à ma broderie, c’est bon de créer et de raconter des histoires avec du fil.


Sur le chemin du lycée

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Ce matin, reprise d’une vie presque normale, ma fille m’a dit, j’ai oublié l’effet que ça faisait de mettre un masque et ça fait un mois que je n’ai pas pris la voiture, drôle de vie quand on a 17 ans. Le chemin du lycée a un peu changé d’apparence, les blés sont montés mais il est encore en herbe,  les vignes tant bien que mal bourgeonnent après les gels que nous avons subit. Et les premiers coquelicots arrivent, ils ont pris leur temps cette année, le froid, la pluie les a conforté dans l’idée de rester bien au chaud dans la terre, confinés tout comme nous.  C’est toujours le bonheur absolu de prendre cette route, en partant, la Saint Victoire dans la brume matinale, nous protège, en revenant le Luberon, qui vieille. La vallée se donne des petits airs de Toscane. Les mazets des vignes sont encore ensommeillés, j’ai croisé un tracteur, qui a son rythme, dans son teuf teuf familier,  m’a salué alors que je prenais des photos. il fait encore un peu froid, le jardin ressemble à une forêt vierge, mais le lilas est en train de fleurir.

 

Le défilé du 1er mai

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il fait un temps abominable, on a juste l’impression que s’il pleut encore, des branchies vont nous pousser. Je suis dans l’atelier et je brode. Et par la fenêtre, un joli défilé, il restait des boules de graisse de l’hiver pour les oiseaux et vu le temps magniiiifiiique que nous avons, je les avais installé dans les arbres sans trop me faire d’illusion. Et ….. ça fonctionne.

Une bien sympathique compagnie qui me fait lever le nez de mon ouvrage. J’ai une passion pour les oiseaux du ciel, les oiseaux libres (mes chats également, qui louchent, qui « niaquent » qui font des malaises rien qu’à les voir et ne pas pouvoir les chasser, devant les fenêtres fermées sont passionnés.)

Je ne sais pas chez vous, mais j’ai eu un très bon défilé du 1er mai devant mes fenêtres.

 


 

Bon 1er mai, quand même.