Rosa Banksiae

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Les rosiers de Banks ont fleuri. Ce n’est pas encore l’apogée, mais …. c’est en bonne voie.

 

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En furetant dans le jardin, j’ai vu mes kitcheries en fer forgé à restaurer, allez après je m’y mets,

j’ai déjà acheté la peinture pour métal…. il n’y a plus qu’à.

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Ce truc là, je ne sais même pas ce que c’est en ferraille …. on verra ce qu’il deviendra …

Avant tous travaux du week end, un café s’impose … alors j’ai sorti ma jolie tasse,

parce que le café est toujours meilleur dans une jolie tasse, essayez vous verrez.

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Vous avez vu, il est meilleur, bien meilleur que dans la tasse de tous les jours  …. belle journée de printemps à vous.

Le Rosier de Banks blanc fleurira plus tard, le rose est souffrant, il est à l’infirmerie des plantes, j’espère que j’arriverai à le sauver.

Ballade textile dans le Beaujolais

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Lever de soleil sur l’autoroute à Cavaillon, nous partîmes 50 et nous arrivâmes 50, après trois heures de papotages effrénés dans un car affrété par France Patchwork ….

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j’ai pris peu de photo, et j’en ai raté beaucoup, et comme je suis une tête de linotte, j’avais oublié à la maison, ma batterie de rechange, donc j’ai arrêté mon reportage faute d’énergie …..

J’en suis encore désolée ….

J’ai rencontré des connaissances, que du bonheur, j’ai aimé les expositions qui étaient d’une grande diversité, j’ai travaillé, recruté, rétabli des vérités et beaucoup ri … et j’aime ça.

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Bien limité mon reportage et j’en suis vraiment dépitée …. mais je suis revenue dans mon Luberon, toute percluse de douleurs, mais gonflée à bloc, un moral d’acier et une envie fabuleuse de continuer à faire exposer les talents.

Je vous laisse, je vais ranger mon atelier, il est temps que je me remette à travailler.

Et petit à petit ….

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Je continue à collectionner les nuages …. ce matin j’ai lu, un appel du secours catholique, la fracture sociale est toujours plus grande et augmente chaque jour ….
que répondre, que faire, cette impuissance qui me mine, quand chaque jour, le pouvoir d’achat des français s’amenuise …
Je n’ai pas de réponse, je regarde le ciel, je collectionne les nuages.
Le Mistral aide le soleil à faire rougeoyer le ciel, … juste le lever du soleil, promesse d’une journée de printemps, d’une journée à commencer, une journée à se battre.

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Je termine petit à petit mon grand chambardement, maintenant que mes fractures me permettent de me mouvoir, ça permet de ranger autant dans la maison que dans sa tête …

Demain, ça sera au tour de l’atelier, d’être passé au peigne fin, du tri des rangements, du nettoyage… dans ma grange, l’hiver semble terminé, je vais pouvoir m’y réinstaller, mes murs de pierre qui regorgent de secrets de brodeuses, de rêves à finir, et tant de fil à nouer.

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Au bonheur des dames

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Hier je décidais d’un commun accord avec moi même, de dépoussiérer et ranger ma bibliothèque, j’entasse quelquefois sur trois rangées tous les livres qui ont accompagnés ma vie depuis que j’ai un chez moi, les autres étant chez mes parents, et c’est en quelques mois que se crée le joyeux bordel, équilibre périlleux, d’une pagaille artistique.

Profitant du beau temps pour effectuer ce délicat travail où la poussière s’envole au moindre bruissement d’air, j’ai ouvert grand mes fenêtres laissant entrer la lumière et le soleil.

En compagnon de travail, la télévision, avec une série télévisée inconnue pour moi « Bienvenue au Paradis », et voilà comment joignant l’utile à l’agréable, j’ai regardé la première saison d’une histoire qui ne m’est pas inconnue, qui ne l’est pas pour vous non plus, la série est inspirée de « Au bonheur des dames » d’Emile Zola, et oui …. pas celui ci de Au bonheur des dames qui m’inspire beaucoup, c’est de bel et bien celui ci dont je parle.

Mais un bonheur n’arrivant jamais seul, en époussetant les  très vieux livres, qui végètent au rdc de mes étagères, j’ai découvert, je l’avais oublié, l’édition originale du bonheur des dames (et non je ne suis pas riche, il vaut une misère, tout juste le prix de son âge) glané certainement sur un marché aux puces et je me suis payée le luxe en m’endormant hier soir, de lire, les papiers jaunis par le temps, 1883, bien plus que centenaires,  devenus cassants au fil de l’âge, le texte original, un petit bonheur, ma machine à remonter le temps. Et j’ai plongé dans les descriptions d’ Emile Zola, imaginant chaque tissu, chaque dentelle, chaque tartanelle …

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« D’abord, ils furent séduits par un arrangement compliqué : en haut, des parapluies, posés obliquement, semblaient mettre un toit de cabane rustique ; dessous, des bas de soie, pendus à des tringles, montraient des profils arrondis de mollets, les uns semés de bouquets de roses, les autres de toutes nuances, les noirs à jour, les rouges à coins brodés, les chairs dont le grain satiné avait la douceur d’une peau de blonde ; enfin, sur le drap de l’étagère, des gants étaient jetés symétriquement, avec leurs doigts allongés, leur paume étroite de vierge byzantine, cette grâce raidie et comme adolescente des chiffons de femme qui n’ont pas été portés. Mais la dernière vitrine surtout les retint. Une exposition de soies, de satins et de velours, y épanouissait, dans une gamme souple et vibrante, les tons les plus délicats des fleurs : au sommet, les velours, d’un noir profond, d’un blanc de lait caillé ; plus bas, les satins, les roses, les bleus, aux cassures vives, se décolorant en pâleurs d’une tendresse infinie ; plus bas encore, les soies, toute l’écharpe de l’arc-en-ciel, des pièces retroussées en coques, plissées comme autour d’une taille qui se cambre, devenues vivantes sous les doigts savants des commis ; et, entre chaque motif, entre chaque phrase colorée de l’étalage, courait un accompagnement discret, un léger cordon bouillonné de foulard crème.

C’était là, aux deux bouts, que se trouvaient, en piles colossales, les deux soies dont la maison avait la propriété exclusive, le Paris-Bonheur et le Cuir-d’or, des articles exceptionnels, qui allaient révolutionner le commerce des nouveautés.

— Oh ! cette faille à cinq francs soixante ! murmura Denise, étonnée devant le Paris-Bonheur.

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Jean commençait à s’ennuyer. Il arrêta un passant.

— La rue de la Michodière, monsieur ?

Quand on la lui eut indiquée, la première à droite, tous trois revinrent sur leurs pas, en tournant autour du magasin. Mais, comme elle entrait dans la rue, Denise fut reprise par une vitrine, où étaient exposées des confections pour dames. Chez Cornaille, à Valognes, elle était spécialement chargée des confections.

Et jamais elle n’avait vu cela, une admiration la clouait sur le trottoir. Au fond, une grande écharpe en dentelle de Bruges, d’un prix considérable, élargissait un voile d’autel, deux ailes déployées, d’une blancheur rousse ; des volants de point d’Alençon se trouvaient jetés en guirlandes ; puis, c’était, à pleines mains, un ruissellement de toutes les dentelles, les malines, les Valenciennes, les applications de Bruxelles, les points de Venise, comme une tombée de neige. À droite et à gauche, des pièces de drap dressaient des colonnes sombres, qui reculaient encore ce lointain de tabernacle. Et les confections étaient là, dans cette chapelle élevée au culte des grâces de la femme : occupant le centre, un article hors ligne, un manteau de velours, avec des garnitures de renard argenté ; d’un côté, une rotonde de soie, doublée de petit-gris ; de l’autre, un paletot de drap, bordé de plumes de coq ; enfin, des sorties de bal, en cachemire blanc, en matelassé blanc, garnies de cygne ou de chenille. Il y en avait pour tous les caprices, depuis les sorties de bal à vingt-neuf francs jusqu’au manteau de velours affiché dix-huit cents francs, La gorge ronde des mannequins gonflait l’étoffe, les hanches fortes exagéraient la finesse de la taille, la tête absente était remplacée par une grande étiquette, piquée avec une épingle dans le molleton rouge du col ; tandis que les glaces, aux deux côtés de la vitrine, par un jeu calculé, les reflétaient et les multipliaient sans fin, peuplaient la rue de ces belles femmes à vendre, et qui portaient des prix en gros chiffres, à la place des têtes. »

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Ce sont les vacances, la maisonnée dort encore, j’y retourne …. et vous avez vous envie de relire Zola ?

Je n’avance pas

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La grande Mandragore n’avance pas, avec Po, on a décidé que c’était une Mandragore, allez savoir pourquoi … peut être son petit air médiéval.

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J’ai pourtant de l’aide avec vieux chat ….

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Mais ça n’avance pas d’un pouce ….

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Du coup je joue avec mon appareil photo …

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Je joue avec la lumière …

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C’est joli les moustaches dans la lumière ….

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Faut vraiment que je m’y mette …. ce n’est pas l’inspiration qui manque, mais une immense … envie de trainasser au soleil …

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On y va mon gros …. ?

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Trois épingles dans la lumière comme point de départ … Le 7ème jour tu te reposeras, sauf que .. en ce moment c’est souvent le 7ème jour ;-) c’est presque tous les jours.

Bon dimanche everybody.

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Bleu d’avril

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Enfin un ciel qui ressemble à un ciel de Provence, les petits voisins viennent de partir pour le centre aéré, ce sont les vacances scolaires, tout est calme …

 

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Le pigeonnier se dresse fièrement immuable, sentinelle muet de Belle Etoile ..

 

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des rebelles poussent n’importe où …

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Ca s’égosille …

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Les cerisiers sont à leur apogée …

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le hameau sommeille.

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Illuminé dans le soleil levant

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Des objets inanimés se forgent une âme …

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Les muscaris sauvages s’installent …DSC_0256 DSC_0258

Le Ronsard prépare sa floraison,  enfin ….

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Je vais me préparer un café … ca vous tente. Envie de cuisiner aujourd’hui, juste après le grand ménage de printemps …

A moins que …

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“Ne mépriser la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c’est son génie.”

 Charles Baudelaire / Fusées