On ne présente pas dans notre Provence, Charles Demery, qui avait crée pour chacun de ses fils, Souleïado et les Olivades, chez nous il est commun de dire, Souleiado et les Olivades étaient deux frères, planches à imprimer les tissus d’un autre temps, merveilles d’un patrimoine qui ne doit pas s’eteindre, impressions provençales qui ravissent les Estrangers et font vibrer en moi les chromosones fortement ancrés depuis tant de générations sur ces terres, en deux mots ma mémoire génétique.
A la rentrée j’irais visiter encore une fois l’usine (fuir l’été comme la peste à cause des touristes) , mais si vous n’avez pas le temps d’attendre, je vous laisse surveiller votre programme TV, Envoyé Spécial, consacrera un reportage à l’usine Les Olivades ces prochaines semaines.
Halte obligatoire après avoir rêvassé , un peu acheté, et beaucoup discuté…. frangipane, pignons et café ….
Café servi ….
Et là je vous laisse ouvrir la fenêtre de votre voiture et écouter les cigales …. Oui oui vous êtes bien sur la route entre Saint Remy et Tarascon. La route que j’ai tant prise, ma route … celle où le soir tard les platanes traversent la route, alors soyez prudents si vous la prenez, cette route que j’ai parcouru tant de fois, pour aller voir ma Tata Pierrette (pour celles qui suivent).
La Durance et ses cailloux …
Emblème de Cavaillon, enfin un des emblèmes …
et les clichés pris au hasard du chemin.
Ces routes qui me changent bien des 8 voies des Emirats … mais qu’est ce que je les aime …
J’ai bien failli m’écraser une horde de japonais garés au milieu de la route, juste avant Lourmarin, qui s’était mis dans la tête de ressembler à des tournesols … grommelant quand je leur ai demandé de bien vouloir se garer ailleurs, je n’ai pas osé la photo mais je peux vous assurer que ça valait le déplacement.
Les melons ….
Et ce qui fait que je me sens bien chez moi …. que je pourrais faire tous les royaumes de la terre, croiser tous les plus grands de ce monde, c’est ici que je suis bien et que je reviens à chaque fois. Même si le démon du voyage me taraude au bout d’un certain temps.