Juste en passant sans réfléchir, prendre des photos, juste pour imprimer ce que mon regard retient, se dire que ça ressortira un jour ou l’autre, sous une forme ou un autre.
S’émerveiller des dentelles de pierre et de fer forgé, sourire de la halte pour chiens et chats assoiffés, il fait tellement chaud que j’ai disséminé dans le jardin, des saladiers d’eau fraîche pour les animaux qui s’y promènent, les petits oiseaux commencent à y prendre leur bain.
Je regarde mes photos, empreintes de calme et de sérénité et je pense à hier, hier à la grande ville, au supermarché, l’endroit civilisé par excellence pourrait-on croire, mais où l’humain totalement libéré devient sauvage. Sur un parking, j’ai juste essayé de reculer en voiture, 10 voitures m’ont évitée, 10 voitures on fait un écart pour empêcher ma manoeuvre, je n’ai pas regardé leurs immatriculations, pas très envie de faire une sorte de ségrégation, la connerie me semble internationale. Je me suis dis, que ça ne m’étonnait pas qu’il y ait des guerres partout dans le monde, en voyant leurs mines mauvaises à chacun, assoiffés d’une puissance ridicule, asseyant leurs droits acquis durement par leur permis de conduire. Pauvres idiots, que la vie leur pardonne, la bêtise incommensurable qui anime chaque jour leur vie de gens pressés et suffisants leur confère certainement une immunité, un jour seront ils heureux ? Je ne suis pas en colère, juste en désarroi en regardant ce que devient le monde.