Ce qui me rassure, c’est qu’il n’y a pas que moi qui ait le Desert Blues …..
Mais oui je te comprends, mon gros !!!!
Allez un peu d’énergie …. quand faut y aller faut y aller ….
Bonne journée à vous tous également.
Ils sont là les coquelicots, enfin,
Aussi fragile et tendre, que les jeux de l’enfance
Certains me diront, pfffffft ce ne sont que quelques coquelicots qui gangrènent les champs et le blés.
Mais quand on vit dans un pays où il n’y a pas de coquelicot …
En voir ne serait ce qu’un seul …. ce sont des milliers de souvenirs qui remontent à la mémoire.
Le myosotis et puis la rose
Ce sont des fleurs qui disent que’que chose
Mais pour aimer les coquelicots
Et n’aimer qu’ça, faut être idiot
Marcel Mouloudji
Créer avec des coquelicots des princesses improbables,
Des jouets éphémères.
des princesses des petits riens qui prennent vie et racontent des histoires durant les longues soirées de printemps.
Comment ne pas aimer les coquelicots ?
Symbole du sang versé dans les champs de bataille pour la liberté.
Les cimetières flamands
Sous les rouges coquelicots des cimetières flamands,
Qui parmi les rangées de croix bougent dans le vent,
Nous sommes enterrés. Et dans le bleu des cieux,
Les alouettes lancent encore leur cri courageux
Que plus personne n’entend sous le bruit des canons.
Nous sommes morts: il y a à peine quelques jours.
Nous connaissions les joies de la vie, de l’amour,
La fraîcheur de l’aurore, les lueurs du ponant
Maintenant nos corps sans vie reposent en sol flamand.
Nos mains inanimés vous tendent le flambeau:
C’est à vous, à présent, de le tenir bien haut,
De contre l’ennemi reprendre la querelle.
Si vous ne partagez pas des morts la foi rebelle,
Nos corps ne pourront pas dormir paisiblement
Endroit calme dans environnement boisé
Sécurité renforcée ….
Vue imprenable
Possibilité de créer un salon de thé …. en terrasse
Loyer très très modéré …. Affaire à saisir d’urgence … si les locataires actuels vous laissent entrer … le syndic prévoit un ravalement de façade.
Si vous vous attendiez à du Shabby chic, c’est raté, parce que ce n’est pas du tout mon domaine, je dois avoir un mot de passe pour entrer.
Le gardien des songes attendait devant l’école, nous l’avions oublié … il est curieux et attend que les enfants arrivent, bien perché du haut de sa vigie.
il scrute chaque faits et geste …. il veille.
Au retour, un peu esseulée et désemparée de ne pas avoir mes gremlins, comme d’habitude 24h sur 24h, le café s’est imposé mais avec des navettes.
Les navettes …. de Provence, certains racontent que la navette symbolise la barque qui amena les Saintes sur les côtes de Provence. Comme quoi, elles ne sont jamais très loin de nous les Saintes Maries de la Mer ….
Si ca vous intéresse, j’ai trouvé la recette sur le net, mais c’est la même que celle de mon manuel de la cuisinière provençale, il est dans un coin d’un carton, là bas aux pays des milles et une nuits…
Ingrédients Navettes de saint-Victor
500 g de farine
250 g de sucre semoule
50 g de beurre
3 œufs
1 cuillerée d’huile
Un peu de sel
Eau de fleur d’oranger
Préparation Navettes de saint-Victor
Mêlez dans une grande jatte la farine, une grosse pincée de sel et le sucre. Creusez en fontaine et mettez-y 2 œufs entiers, un peu d’eau de fleur d’oranger et le beurre préalablement ramolli à la fourchette.
Travaillez bien le mélange en ajoutant juste ce qu’il faut d’eau pour obtenir une pâte un peu ferme.
Rassemblez en pâton et laissez reposer au frais une heure au moins.
Formez 4 ou 5 boudins de pâte d’un diamètre de 3 ou 4 centimètres ; coupez en morceaux de 7 ou 8 centimètres de long dont vous façonnerez les extrémités en forme de pointe de barque.
Posez-les au fur et à mesure sur une tôle huilée (ou garnie d’une feuille de papier silicone), tracez une fente profonde sur chaque navette avec la pointe d’un couteau. Laissez reposer une heure.
Passez à l’œuf battu étendu d’un peu d’eau.
Faites chauffer le four réglé sur therm. 5 (180 °C) et assurez la cuisson en une vingtaine de minutes.
Laissez refroidir.
C’est fou quand on rentre chez soi, les souvenirs qui assaillent, en furetant dans l’atelier de ma mère, je suis tombée sur la commode en carton, ma commode …. c’était en 1968, une boite à couture, mais je me souviens, j’étais si petite , j’étais à l’hôpital pour un opération enfantine, et ma mère était arrivée avec cette commode et des habits de poupée mannequin et ma première poupée mannequin (qui doit être quelque part dans un coin, à retrouver pour plus tard) c’était une Tressy avec des cheveux qui se rallongeaient comme on voulait elle avait rejoint la poupée mannequin des 3 suisses qui n’avait pas de poitrine, ma mère n’aimait pas vraiment la féminité agressive de Barbie ;-) MLF oblige …. que de souvenirs, et pourtant j’étais si petite …
Elle a repris sa fonction première, vieille et tâchée …. je crois que je vais demander à Moulinette qu’elle m’apprenne à en faire, je voudrais bien en faire une à chacune de mes filles.
Je vous ai servi le café, on ne va pas déroger aux vieilles habitudes.
le regarder et penser très fort qu’on a de la chance de le recevoir,
parce que la vie est belle quelquefois ….
que le monde peut s’entretuer … l’essentiel est là, dans quelques fleurs et quelques mots.
Les expatriées de retour te remercient du fond du coeur, nous découvrons en même temps que toi ces milles clochettes de petits bonheurs qui tintent en plein soleil
Merci Marie, merci, nous t’embrassons très fort et te souhaitons aussi mille petits bonheurs qui font les gens heureux.
Deuxième jour en France, et dans ma chambre, celle que je squatte chez mes parents, qui empiète dans l’atelier de ma mère, j’ai découvert, des tissus peints que j’avais acheté avec elle sur un marché, il y au moins 25 ans ….
J’ai toujours cru jusqu’à ce que le destin m’amène au Moyen Orient, que ces peintures sur toile étaient indiennes.
Mais elles sont bel et bien Persannes .. c’est avec un grand bonheur que je m’en suis rendue compte.
Et là je me dis que mon carnet d’inspiration a vraiment une raison d’être.
découvrir chaque fleur, chaque feuille …. chaque détail, et les imaginer brodés dans une création improbable empreinte de nostalgie et de souvenirs, nostalgie qui m’assaille déjà.
Et puis je me suis dit, comme le ciel s’était enfin découvert, qu’aujourd’hui le soleil voulait peut être être au rendez vous, qu’un café au milieu du lilas mouillé, ça vous ferez peut être plaisir, dans ma tasse ébréchée car dans une autre, il n’aurait pas le même goût.
Et un brin de muguet porte bonheur, parce que le bonheur ça n’a pas de prix, personne ne peux l’acheter.
Alors en mai, faites ce qu’il vous plaît,
aujourd’hui je vais travailler …. j’ai tant de choses à faire …
Bonne journée à vous