La fête foraine
Tout n’était que lumière, poussière, cris, joies, tumulte; les uns dépensaient, les autres gagnaient, les uns et les autres également joyeux.
Les enfants se suspendaient aux jupons de leurs mères pour obtenir quelque bâton de sucre,ou montaient sur les épaules de leurs pères pour mieux voir un escamoteur éblouissant comme un dieu.
Et partout, circulait, dominant tous les parfums, une odeur de friture, qui était comme l’encens de cette fête.
Charles Baudelaire
Elle était là auprès de la fontaine, les pieds dans l’eau, et puis elle a voulu que je la prenne en photo, jouant les stars …, elle a voulu que je prenne sa soeur en photo avec elle et quand je l’ai remercié, d’un grand sourire elle a dit you’re welcome …avec un sourire fabuleux.
Je n’aime pas les photos de nuit, elles sont comme ces rêves dont on n’arrive pas à se défaire, le jour levé et dont les contours s’estompent lorsqu’on essaye de les rattraper. Je n’aime pas les fêtes foraines qui m’emportent dans un brouhaha de lumières et de couleurs criardes, je n’aime pas les parcs d’attractions qui m’obligent à me tenir éveillée et empêchent mon esprit de vagabonder dans le silence, mais j’aime les manèges, les chevaux de bois et les rires des enfants.
Anonymous
Ah Nathalie ! Les petites filles ! Et puis la dame qui fait les photos !!! les chevaux qu’on dirait sortis de l’écurie, pomponnés et bien brossés ! La magie de la nuit que veux-tu ! Bonne journée, N@