J’aime le blanc, je ne peux m’empêcher d’aimer le blanc, pour les fleurs, pour les tissus, pour les broderies. Les camélias persistent à fleurir, ils sont là pour l’élégance, la fausse roquette, si comestible et si utile au sol, qu’on la nomme l’engrais vert, celle que ma grand tante appelait des « marioules » et qu’elle faisait en salade ou cuite comme des épinards, et puis la plante des sorcières, rien que son nom est un appel à la rêverie, la dame de 11h00 qui ne s’ouvre qu’au zénith du soleil et reste jalousement recroquevillée sur elle même les jours gris, une plante toxique mais si jolie, si gracieuse, une fleur qui joue les coquettes, et puis les graines de pissenlit dont je ne me lasse pas.
Puisqu’on est dans le blanc, depuis quelques temps, je me suis mise à amasser, à récupérer, à collectionner, de la vaisselle blanche en verre épais, les anglo-saxons l’appellent le milk glass, je dirais que c’est une opaline épaisse, j’aime ce sentiment paradoxal quand on les regarde, cette impression d’opacité et de translucidité à la fois. Bon encore une de mes lubies qui encombrent la maison, comme tant d’autres.
J’ai également retrouvé des fleurs en croquet, le centre me semble au crochet, je vais demander l’avis d’une spécialiste. Je commence à m’adapter à mon confinement, je crois même que j’y prends goût, peut être que finalement je vais rester comme ça, bien après le dé-confinement, je suis en train de développer un syndrome de Stockholm avec mon jardin. Prenez soin de vous, surtout, faites très attention à vous, Cet après midi, si j’ai le courage je vais faire mes semis.
Marie-pierre
De bien jolies photos. Les opalines me font penser à du Porcieux j’aime beaucoup
Belle journée
Lolau Rouge & Lin
Merci pour ces jolies photos… et tout ce blanc… pur… le confinement ouvrera t il les esprits de tout le monde… à voir la beauté et la pureté….. à suivre
mamillon du luberon
le confinement nous apprends a regarder plus calmement, ce qui est autour de nous, et ce qui se passe autour de nous, malgré l’horreur d’apprendre chaque jour le nombre effroyable de décès (je n’arrive plus à dire mort) , on apaise nos sentiments d’angoisse en regardant plus près de nous,ce qui est à notre portée du regard, la nature quand on peut, les livres,, les objets, et même ses voisins , et nos amis des réseaux sociaux. J’espère qu’au retour d’une vie normale nous continuerons à le faire et que l’on n’oubliera pas cette période épouvantable .Merci pour tes photos, c’est vrais je les ai à portée de mon regard en vrai,je n’ai qu’à sortir dans les jardins , mais les photos les rendent encore plus visibles et grandes
Roselyne
Le syndrome de Stockholm pour son jardin ! C’est un joli « trouble » psychologique ça.
J’aime beaucoup vos opalines.
Bonne fin de journée.