Le 17ème jour d’après – Les abeilles n’en n’ont rien à faire.

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Oui les abeilles n’en ont rien à faire, des états d’âmes des humains, c’est le dernier de leur souci, elles passent d’une fleur jaune à l’autre sans se poser de question, elles n’écoutent pas les humains qui s’égosillent derrière leur écran, elle s’en foutent royalement, tu peux crier, tu peux hurler, tu peux vociférer à crier au complot, elles s’en foutent, je dirais même mieux c’est que ça les éclate que tu t’énerves, parce qu’elles savent au fond d’elle même que personne n’y est pour rien. Elles, elles savent ce que le mot solidarité veut dire, elles savent se serrer les coudes, elles savent que leur reine est là pour les guider. Mais pas toi, l’humain, tu t’insurges, tu as raison de t’insurger, mais à quoi ça te sert. Je me pose la question à chaque fois que je te vois crier,  si on te dit de ne pas sortir, ce n’est pas pour t’emmerder c’est pour te protéger, si tu dois faire une attestation pour sortir, c’est que tu es incapable de ne pas désobéir, tu ressembles à un enfant effronté qui ne voit pas le danger.  Pourquoi faut il que tu tergiverses, pourquoi faut il que tu descendes en flèche un gouvernement qui fait tout ce qui est en son pouvoir,  de toute son énergie pour te sauver, pour soutenir les entreprises, pour que tes enfants soient scolarisés malgré tout. Tu peux me dire quel est ton problème ? Tu hurles au sacrilège parce qu’un entrepôt frigorifique est réquisitionné pour entreposer nos morts, tu veux les mettre où les morts dans ton jardin, les morgues sont pleines, de villes en villes les corps sont transportés, car il n’y a pas assez de place, tu veux l’odeur des corps en décomposition dans les rues, car on ne peut les enterrer très vite.   Tu cries parce que les anglais construisent un hôpital mais pas nous, mais nous on a des hôpitaux et des cliniques, les anglais non, réfléchis 5 minutes. Tu es incapable de peser le pour et le contre, tu n’es pas capable d’analyser la situation et tu te promulgues gestionnaire de crise sans avoir tous les éléments, j’avoue que je deviens une abeille quand je te lis, je vaque à mes occupations en attendant que ton bon sens te revienne. Quand à toi journaliste, c’est bon on n’est pas neuneus au point que tu sois obligé de nous répéter 25 fois ce qu’un ministre a déclaré, on est confiné mais pas du cerveau, enfin pas tous.

Bonne soirée à vous, prenez soin de vous et exemple sur les abeilles.

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