-0-
ou laverie, je m’en vais vaquer à mes tâches bassement ménagères …
mais j’ai de l’aide …. un jour j’aurais douze bras.
bon week end à tous …
Utiliser sans le vouloir, l’histoire de chaque chose, sentir au bout des doigts tout leur passé, et tout doucement, commencer à fabriquer des rêves, des rêves doux, des rêves lumineux, des rêves purs.
Des rêves qui aident à vivre, dans l’incertain d’un avenir qu’il reste à bâtir, notre société n’aime pas les rêveuses, les rêveuses n’aiment pas la société, juste retour des choses.
Alors tranquillement, tracer un sentier, que nous seule connaissons, le tracer sans boussole ni compas, car ce chemin là, personne ne le peut le prendre à part soi. Ce chemin, sans obstacle qui mène à la création.
En cours … je fabrique pour vous des rêves.
Dans un silence assourdissant, le jour se lève, le vent est tombé, les orages ont cessé, je me tiens debout sur ma route, seule, presque enivrée de trop de calme. Le bleu tout doucement prend place sur le gris. Mes pérégrinations me mènent sur les chemins de traverses, je ne suis pas en retard pour travailler, pas encore, je suis en avance. Alors, je prends le temps d’ouvrir mon cahier imaginaire, une page blanche à écrire, celle qui pour quelques heures, racontera les gouttes d’eau qui brillent dans la lumière, comme un trésor improbable, ce trésor que je possède l’espace d’un instant, heures bénies des Dieux, il fait si beau, ce soir sera autre.
Bonne journée à vous tous.
J’ai continué à travailler sur Nénette et Rintintin, pour que les touts petits connaissent leur histoire …
J’étais dans mon bureau, et une des dames qui travaillent avec moi, est revenue avec deux petits scottish à la manière de Nénette et Rintintin, et me dit, regarde bien ils ont plus de 60 ans, ils ont toujours été dans mes voitures, c’est mon mari qui les avait fait lorsqu’il était en colonie de vacances …. alors je vous les présente.
Elle m’a dit, le blanc est un peu fatigué, mais les voilà pour toi, merci Mathilde pour ce partage.
« …. Tout le monde nous adore et nous aime,. Nous avons dégoté les amulettes les plus riches, la main de Fatma, le trèfle à 4 feuilles, le petit cochon d’or, le scarabée, le chiffre 13 et l’éléphant blanc de Mme de Thèbes. Nous sommes les fétiches à la mode, qui protégeons les Parisiennes contre les bombes et les gotthas et l’obus du gros Kanon ? …. »
« …. c’est nous les gris gris à la mode, qui triomphons du mauvais sort. Gardez nous à votre cou, à la chaîne de votre montre, à votre bracelet, au fond de votre poche, au pare brise de votre voiture;. Avec nous, jamais malade, jamais mourir … « ï
Francisque Poulbot (Encore des gosses et des bonhommes)
Les mouchoirs, porteur de douceur, de calins et d’amour, juste pour sécher les larmes, ils servaient aussi de couvre chefs, de bandage, de doudou … signe extérieur de raffinement aussi, messagers quelquefois.
Colette m’a apporté les siens qui ont traversé le temps …Sa première broderie, son initiale sur un mouchoir, elle n’avait pas dix ans.