Le déluge du vendredi

Classé dans : 365 petits riens | 3

Depuis hier, il fait nuit même en plein jour ….. alerte orange, rouge écarlate, le ciel est sombre et noir …. il pleut … il pleut sans discontinuer, la couleur essaye de transpercer le noir et blanc qui figent le paysage, dans un deuil effrayant ….. c’est bien l’automne et sa cohorte de petits riens par lesquels nous savons qu’il est bien là. J’avais oublié qu’il pouvait venir, et pourtant … il se prépare au Sahmain … et les vignes vierges s’emparent des cyprès en des guirlandes de Noël totalement improbables.

Paul s’en est allé, il rejoint mon père, dieu seul sait où, si dieu existe. Et moi hébétée par la nouvelle, j’encaisse la nouvelle, comme un coup de poing,  il rejoint sa cohorte de copains sur un banc du « Sénat », un banc qui les attend, sous une vigne rouge,  on ne sait où, et sur lequel ils s’assiéront tous, dissertant de la vie, de tout, s’engueuleront sur la politique, leurs idées aux extrèmes les unes des autres. J’ai mal à mon enfance, ils s’en vont tous inexorablement .. sans que l’on ne puisse rien faire pour les retenir, parce que c’est la vie.

 

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3 Responses

  1. lamich

    oh ma belle ame, tu m’émeus à chaque fois que je te lis, pourquoi n’est-tu pas écrivaine? je comprends ton chagrin.
    bises franc-comtoises

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