J’aime y flaner, même si je n’y achète jamais grand chose, la moitié des choses que j’y vois sont déjà dans mon grenier, ma maison, celle de ma mère, la soupente (rayez la mention inutile). Mais ces inventaires à la Prévert me font rêver. Feuilleter un vieux livre, imaginer une enfance dans le regard d’une vieille poupée. Se revoir petite fille, autour de cette immense mappemonde, avoir les yeux à la hauteur du monde, ce monde qui m’appartenait. J’avoue être une peu en overdose de « bordilles* » mais je n’arrive pas à décrocher. Même si mon atelier ressemble à l’annexe d’un brocanteur.
Demain peut être, il en aura-t-il un autre ?
PS : je ne vous parlerais plus de mes achats, ni ne les prendrais en photo, beaucoup d’entre vous savent pourquoi. Bonne fin de soirée.
*bordilles : En Provence, bordille est une insulte générique, désignant de la saleté, des ordures, quelqu’un qui est une pourriture voire une raclûre. Par extension, désigne un objet ayant une faible valeur, d’une qualité médiocre.