Carrefour Européen du Patchwork 4 – Catherine Tourel

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Ballade au coeur de la nature, la lumière était vilaine, l’église assombrie à cause du mauvais temps, malgré les nombreux spots, mais je vous invite à découvrir Catherine Tourel, dans ses nouvelles créations, éloignées du patchwork traditionnel, elle met un pied dans l’art textile, ou plutôt ses mains, et ce n’est pas pour déplaire, bien au contraire.

Belle journée à vous …

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Carrefour Européen du patchwork 2 – « Geneviève Attinger»

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La Chapelle  Saint Joseph est un écrin, chaque année, j’y ai découvert des oeuvres à couper la respiration. En ces lieux de cette modernité qui dans les années 60 a purifié les  nouvelles églises de tout ornement, ne laissant place qu’à la méditation, les murs de cette église au coeur de Sainte Marie les Mines offrent un support incroyable aux oeuvres de Geneviève Attinger.

J’y ai rencontré dans un souffle ténu, l’éternelle histoire des femmes, de l’amour, de la vie. J’ai senti les mains d’un homme étreignant un déshabillé, j’ai soutenu des femmes perdues dans l’immensité de la vie, j’ai baigné dans l’eau, dans cet océan omniprésent, j’ai croisé un matelot titubant mais beau comme un dieu, dans les rues de la soif d’un vieux quartier de Lorient, piège à demoiselle, l’histoire éternelle d’une femme dans chaque port.  Mon âme de marin a vibré sur le vieux Poséïdon soufflant sur les aussières d’un navire que l’on devine, corps mort d’une ancre pour un mouillage éternel au fond des abîmes. De la méduse pétrifiante, aux blues des corps à corps après une nuit blanche. J’ai redécouvert le travail de Geneviève Attinger, comme si je le voyais pour la première fois. Me projetant au coeur de l’Alsace dans la Bretagne de légende, touchant de chacun de mes doigts le combat éternel de la femme.

Merci Geneviève pour ce travail, qui ont delà du fil et du tissu, touche l’âme et les consciences, par les cris, les messages et les révoltes que vous transcrivez dans chacun de vos points.

 

 

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Carrefour Européen du patchwork 1 – « Yakutia : Le culte du cheval »

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Parce que c’était sublime, c’est tout ce que j’aime dans ma vie, les chevaux, les broderies, le feutre, les coutumes ancestrales, la cérémonie de l’habillement du mariage. Il est rare que je sois émue, mais les larmes me sont venues. Les chapeaux en crins de cheval, les tapis de selles, des quilts fabuleux, des artisans d’art d’une si grande humilité qui au délà du temps conservent leur patrimoine.  Que vous dire de plus ? Que je suis tombée amoureuse d’un peuple, le peuple Yakut. Merci à toi, Gul, qui a permis que je puisse embrasser tout cela, de mon regard et avec mon objectif.

Les videos avec les chants et les prières traditionnelles sont en court de montage.

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La relève

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Il y a des moments magiques, Pauline, pendant le salon d’Aix en Provence, sur mon stand, s’ennuyait ferme, et s’est mise à créer une broderie, elle a dessiné son poisson, a choisi son matériel et s’est mise à broder …

A un moment donné, j’ai laissé mon stand à DH, et je suis partie avec elle faire des emplettes, pour que son ennui, ne devienne pas chronique sur 3 jours, n’ayant pas assez de monnaie sur moi, je l’envoie voir son père, elle revient en courant, et me dit, viens vite une dame veut une démonstration …

Je retourne sur mon stand, et là, la dame me regarde et me dit, je veux voir comment vous brodez ce poisson … Grand sourire de la mère très fière, Pauline, montre comment tu fais à cette dame …

Et la dame insiste mais montrez moi ? Mais madame, ce n’est pas mon ouvrage, je n’ai rien fait du tout, ma fille l’a crée de A à Z et seule, sans aide, et sans rien me demander. Je ne sais pas comment elle a procédé .. la dame est partie assez bougonne, une petite fille de 11 ans, enfin ça ne sait pas broder ;-).

Mais oui la mienne, oui.

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Dans mes archives

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DSC_0247 DSC_0246 DSC_0230C’était du temps où les brodeuses se voulaient élégantes, c’était mes débuts, c’était pour la bonne cause, des tutos et des cours gratuits pour des associations. C’était hier, c’était il y a 1000 ans, c’était avant … c’était en 2008 …

C’était mignon quand même ;-)

Bon je retourne dans mes archives, bonne soirée à tous.

 

 

Préparatifs

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DSC_0197 DSC_0200 DSC_0202 DSC_0205 DSC_0212 DSC_0217 DSC_0227Et Pauline qui me colle sa tête de bois, qu’elle a fait elle même pour que je l’habille ….. Je n’ai pas le temps, pas maintenant ;-) Demain est un autre jour, ma vie ne sera plus que légéreté, douceur et dentelle dit elle.

Bon début de semaine à tous, le devoir m’appelle, je m’enfuis…..

Il

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DSC_0196Chaque dimanche, après avoir acheté son pain et récupéré les derniers potins du village sur le marché, assis sur le banc du Sénat du village (ce banc où les anciens papotent en détaillant chaque passant, en refaisant le monde, commentant l’actualité, les récoltes et temps qu’il fera),  il plantait sa Kangoo devant le portail, klaxonnait.  Il s’extirpait difficilement de sa voiture la laissant au milieu,  il posait sa canne n’importe où et il s’installait dans mon salon.  Il s’asseyait et me demandait, c’est l’heure du pastis ? Je lui répondais inexorablement, c’est un peu tôt, Papa, et de sa voix forte, il me répondait, oui tu as raison, fait moi un café.

Quelquefois, il ne me trouvait pas, j’étais dans la remise ou à l’étage, et il hurlait, Tu es oùùùùùùùù …. retournant klaxonner dans sa voiture. Ou à son grand désespoir, il me trouvait devant l’ordinateur … « mais qu’est ce que tu peux bien faire là dessus ? » Des petits riens Papa, des petits riens ….

Il s’asseyait, buvait son café, que je lui servais dans une « vraie » tasse en porcelaine avec une sous tasse. Un mug ? Jamais de la vie ! Une tasse épaisse en céramique, l’horreur ! « Tu ne vas me servir un café, dans un pot de chambre, c’est tellement épais, ça ressemble à des rebords de pissadou (cuvette de wc en provençal ) », et alors, en buvant son café,  il  me racontait les dernières nouvelles médicales de ses copains, et j’avais appris que quand quelqu’un était bien malade, c’est qu’il était à l’article de la mort, nous sommes pudiques dans le Midi, surtout avec la dame à la faux. Il prenait un de ses  bonbons à l’eucalyptus comme on fume une cigarette, cherchait inlassablement ses clés, qu’il avait laissé sur la table, et oubliait sa canne sur la terrasse.

Il râlait bien sûr, tu n’as pas encore fait ton ménage ? Tu viens manger à la maison ? Comment ta mère n’a pas prévu ? Tu n’es pas encore prête, douchée, habillée ? Ca change quoi que c’est dimanche ? Ton mari s’est occupé des chevaux ? Ou bien pire encore  … Donne moi 1 euro pour mon pain, j’ai oublié mon porte monnaie à la maison et si je retourne, ta mère va me dire que je n’ai pas de tête, je pars un peu « en couille » quelquefois. Alors, complice, j’avais un bocal dans ma cuisine, avec des petites pièces, au cas où il aurait oublié son porte monnaie.

Tout ça pour dire, que chaque moment est souvenir, chaque moment est propice à la nostalgie, chaque instant me rappelle ces petits riens là qui faisaient de mes dimanches matins, un rituel. Pourquoi n’ai je jamais pris en photo cet instant là ?

 

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