L’automne s’installe

Classé dans : 365 petits riens | 11

dsc_0399

 

 

Il est là, les journées sont encore très chaudes, mais quelques orages le soir apportent à la terre l’eau qui a tant manqué … les nuits sont fraiches, la nuit tombe vite .. et les chats commencent à rentrer le soir pour dormir dans la maison.  Les saisons rythment mes pas. Petit à  petit je m’éloigne du monde dans lequel j’ai gravité si longtemps, je sais depuis quelques jours où se trouve ma place. Le monde si superficiel de la broderie s’étire chaque jour un peu plus dans mon passé. Je sais ce que je veux, je sais ce que je suis, et le moteur qui me fait avancer, n’est ni mon ego, ni la reconnaissance, et encore moins l’avidité.  Je ne suis pas prête à perdre en dignité pour mon ambition, le serais je un jour ? Et je pose aujourd’hui mon regard sur les autres, les autres ceux qui ont besoin de moi.

Belle journée à vous, aujourd’hui est un journée studieuse pour la préparation d’Aiguilles en Luberon et de la Nuit de la Broderie. Demain sera un autre jour, je sais que Tara existe et c’est à Tara que je reprendrai mes aiguilles.

dsc_0403 dsc_0405 dsc_0407 dsc_0414 dsc_0422 dsc_0425

 

 

 

dsc_0458 dsc_0443 dsc_0451

Reprendre le chemin de l’atelier

Classé dans : 365 petits riens | 4

dsc_0384

La reprise réelle c’est début octobre, après presque trois mois de vacances … le bonheur de se retrouver, quelques retardataires sont encore en vadrouille.

Le quilt de Roselyne, est magnifique, dans la semaine nous le monterons sur le métier à quilter, à moins qu’un quilting bee, qui sait …

 

dsc_0386 dsc_0388

 

On découvre les nouveaux achats ….

dsc_0397

 

dsc_0389 dsc_0390

 

 

et les plus anciens, préparer le médaillon central de l’herbier de Victorine …

dsc_0391 dsc_0392 dsc_0393 dsc_0394

 

Et c’est toujours un tel bonheur de se retrouver ….

Désaffecté

Classé dans : 365 petits riens | 2

dsc_0489

 

 

J’aime les bâtiments désaffectés, ils racontent des histoires. Lorsqu’ils sont des anciennes usines, j’entends le bruits de machines outils, les cris des travailleurs, le vrombissement des livraisons …. il en est ainsi, j’aime faire revivre les lieux abandonnés, espérant un réhabilitation rapide, juste en imaginant leur potentiel …. et celui ci est énorme.

Bonne journée à vous tous.

 dsc_0490 dsc_0491 dsc_0493 dsc_0495 dsc_0497 dsc_0499 dsc_0500 dsc_0502 dsc_0503 dsc_0510 dsc_0511 dsc_0512 dsc_0513

Kayserberg, ballade alsacienne

Classé dans : 365 petits riens | 12

dsc_0047

 

Mon silence a été non volontaire, quelques jours en Alsace et surtout une connection des plus mauvaise dans le gite où j’étais …. silence indépendant de ma volonté

dsc_0051

 

Kayserberg est un magnifique village, celui du Docteur Albert Schweitzer, homme que j’ai toujours admiré … je vous laisse découvrir ma ballade à 7h00 du matin, au moment où la ville n’est pas encore réveillée.

et cette citation de ce grand homme

« Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez. » Albert Schweitzer

Je l’ai médité durant de longs moments, le fou rire m’a pris. Elle me réconforte et me conforte dans ma façon de vivre comme je l’entends dans ce monde de thuriféraires prêts à tout pour le succès, un monde de lèche culs et de tartufferie, je préfère mon bonnet d’âne de dernière de la classe et être punie pour ce que je suis, qu’être le fayot de service. La princesse des petits riens était quand même en Alsace, parce que la princesse des petits riens, n’est pas un livre, c’est une atmosphère, un esprit, c’est un tout, c’est quelque chose que personne ne peut prendre, ni ne peut tuer.

j’aime être le cancre de ma classe, alors suivez moi à mon bonnet et je vous emmène dans un des plus jolis villages de France.

DSC_0293 19


le-cancre-jacques-prevert

dsc_0054 dsc_0055 dsc_0062 dsc_0065 dsc_0069 dsc_0071 dsc_0076 dsc_0079 dsc_0083 dsc_0085 dsc_0091 dsc_0094 dsc_0095 dsc_0097 dsc_0099 dsc_0100 dsc_0102 dsc_0104 dsc_0106 dsc_0107 dsc_0109 dsc_0111 dsc_0113 dsc_0114 dsc_0115 dsc_0116 dsc_0118 dsc_0122 dsc_0135 dsc_0136 dsc_0138 dsc_0142 dsc_0143 dsc_0144 dsc_0146 dsc_0148 dsc_0150 dsc_0151 dsc_0153 dsc_0154 dsc_0155 dsc_0157 dsc_0160

Au bonheur des Dames – Venelles

Classé dans : 365 petits riens | 4

dsc_0317

 

L’Inauguration d’une nouvelle boutique à Venelles dans les Bouches du Rhône, à deux pas de la sortie de l’autoroute, un rêve pour moi, à quelques kilomètres de la maison.

j’y suis allée tôt le matin, Ben Hur m’attendait en 3D en début d’après midi.

(comment ce n’est pas compatible ? J’aime les chevaux, l’attelage, les peplum et la couture m’enfin)

La Famille Gadéa, nous accueille dans un espace que pour nous, les brodeuses, les patcheuses, les couturières …. le complément parfait de la boutique d’Aix en Provence plus dédiée à la mercerie et qui reste à sa place sous son immense platane, rue Bouteille à Aix

Je me suis surprise à rêver devant les brodeuses, oui oui moi la brodeuse main, j’ai rêvé devant les machines à broder.

Un espace dédié aux ateliers et aux cours. Des journées de rencontres. Un magnifique lieu d’échanges.

Que vous dire de plus, que j’ai rencontré des dames que je connaissais depuis toujours et que c’était vraiment une belle journée d’inauguration.

Vous voulez l’adresse ?

23 Avenue Mouliero à 13770 Venelles

et puis sachez que le Bonheur des Dames sera à la Foire de Marseille dès le 23 septembre.

J’adore la foire de Marseille, des années que je n’y suis pas allée.

(PS / viscéralement Elna, j’ai répéré les nouveautés …)

dsc_0319 dsc_0320 dsc_0321 dsc_0322 dsc_0324 dsc_0325 dsc_0326 dsc_0328 dsc_0329 dsc_0331 dsc_0332 dsc_0333 dsc_0334 dsc_0335 dsc_0337 dsc_0338 dsc_0339 dsc_0341 dsc_0343

Le Vendredi à Pertuis

Classé dans : 365 petits riens | 9

dsc_0256

 

Depuis la nuit à temps, à Pertuis, le vendredi c’est le marché, des lustres que je n’avais pas pris le temps d’y aller, parce que l’été il y a trop de monde, l’hiver, il fait froid, j’ai du travail ou je n’ai pas d’argent à dépenser …

Et puis vendredi matin, tout doucement j’ai pris mon courage à deux mains, j’ai affronté la dévalade à pied et je me suis promenée dans le vieux Pertuis.

Tout y est, comme avant, du temps de mon adolescence où je tannais ma mère pour « descendre » à Pertuis.

Je vois dans ma mémoire, les anciens discuter devant la graineterie de Monsieur Volpe, je regarde l’étal du chiffonnier, que sa marchandise a changé, c’est là que j’ai acheté il y  presque trente ans mes plus belles dentelles, mon linge de maison brodé, mes chemises de grand père  et mes vracs de rubans … aujourd’hui c’est si différent.

Les marchands de tissus sont de retour, je regarde de loin, le chausseur, il a vielli, moi aussi, il ne me reconnaîtra pas et pourtant il est toujours le même, ils sont là les anciens forains, certains ne prennent pas une ride et je suis là telle une étrangère un fantôme du passé, je flâne, le nez en l’air, à l’affût de la moindre odeur de mon enfance.

Saturnin le canard, s’est échappé et déambule sur la chaussée. Je le rattrape, toucher son duvet est un ravissement.  Tout l’hiver, les nouveaux nés resteront chez eux pour ne pas avoir froid, et au mois de mars, une nouvelle couvée de canetons et de poussins, rejoindront peut être mon domaine des petits riens.

Je découvre un nouvel instrument de musique, le son est juste comme sorti d’un autre âge, un peu médiéval, un peu féérique, j’entends les ondes qui se propage dans l’air pur du matin, le handpan, mixage étrange d’une harpe et de clochettes extraterrestes, un brin mystique,  le hang est rare, je suis heureuse d’en avoir écouté un.

Il y a les images qui m’ont toujours fait sourire, la rencontre immuable de la République et de la religion à l’angle de la rue Danton.  Le foulard des  dames musulmanes habitantes de toujours qui croisent les chapeaux de paille des vieux messieurs …

Je m’installe chez Thomas et je prends un café, le goût du pain au chocolat est totalement irréel, mes cinq sens à l’affût  …. je suis chez moi.

Vendredi j’y retourne ….. c’est là qu’une de mes filles est née.

dsc_0257 dsc_0258 dsc_0259 dsc_0261 dsc_0264 dsc_0265 dsc_0266 dsc_0267 dsc_0268 dsc_0269 dsc_0270 dsc_0271 dsc_0272 dsc_0273 dsc_0275 dsc_0277 dsc_0278 dsc_0279 dsc_0280 dsc_0281 dsc_0282 dsc_0283 dsc_0284 dsc_0285 dsc_0286

 

 

dsc_0299 dsc_0287 dsc_0288 dsc_0289 dsc_0290 dsc_0292 dsc_0293 dsc_0295 dsc_0296 dsc_0297