Mineur parce qu’elle est encore un bébé ….
Nom : Dana
Surnom : Kimble
Faut il construire des murs ? Telle est la question …..
Mineur parce qu’elle est encore un bébé ….
Nom : Dana
Surnom : Kimble
Faut il construire des murs ? Telle est la question …..
Quoi du plus génial qu’un goûter piscine ? Et la fête au village le soir
La maison Lopez sans Monsieur Lopez, c’est comme la fête et le marché dominical sans mon père, pourtant je les vois tous nous surveiller, et papoter sur le banc du Sénat.
Fous rire avec ma grande, au sujet de la musique, de la soirée « disco », maman, ça ne t’ennuie pas si je garde mes écouteurs ? Mais non ma chérie, quand j’avais ton âge et que je venais à la fête, c’était déjà la même musique … tu as de la chance ma puce, tu échappes aux Paso Doble – Ca va de pair avec la paella – et aux twists endiablés, (nous ne sommes pas restés jusqu’à la fin, peut être que ?.) Tant pis pas de soirée mangas ni rock coréen pour les ados … faut s’y faire …
Manège, barbapapa, pêche aux canard, tir à la carabine, château magique et lumières psychadéliques tout y est dans une parfaite et rythmée cacophonie de musiques aussi délirantes les unes que les autres, chaque stand voulant couvrir celles des autres.
Les twins, grands conducteurs de véhicules improbables, en contestation totale et justes revendications, le directeur du manège n’offre plus le pompon, tout se perd ma brave dame.
et puis mes snippers, grands tireurs d’élite devant l’Eternel … ca plombe de partout et les ballons s’éclatent … on thésaurise soigneusement les points pour retourner tirer demain, et récolter la pire peluche que des hommes aux cerveaux enfiévrés on pu créer dans le but que tu repartes des fêtes foraines avec un énorme ours bleu électrique habillé d’un tee shirt de l’OM qui dans les pires moments couine en japonais ou chante chinois.
tous y sont passés, sauf ma Lara Croft qui me dit d’un air blasé …
bof, ca ne m’amuse plus, je gagne toujours …. ;-)
Une pomme d’amour pour la route, les 800 mètres qui nous séparent de la fête font office de berceuse, les twins n’ont besoin de rien d’autre pour s’endormir avant d’arriver dans leur lit, et les grands non plus d’ailleurs.
Edith de 12h04 : penser à braquer une banque avant d’aller à la fête à 5 euros les trois plombs de carabine, et 5 euros le tour de manège, il n’y a pas que la musique qui est restée trente ans en arrière, ils sont restés en base franche tous. ….. Oh les gars, se sont des euros là, pas des francs.
Ils sont mélanésiens mes bénitiers, ils viennent du caillou, ils viennent de ces iles les plus proches des dieux. Chez les Kanaks, on ne conçoit pas le pays sans les hommes vivants ( clans, lignages … ) ou morts (ancêtres, esprits…) qui l’habitent, ni sans les animaux, plantes et minéraux de toutes sortes qui le peuplent également. La nature est inséparable de l’homme, chaque pin colonnaire représente un humain, et les bénitiers plantés et disséminés dans la forêt ouvre la porte aux esprits, et marque un lieu sacré, un lieu tabou. Sur les iles, il existe l’homme, et il existe les êtres mi-hommes, mi-esprit et les êtres surnaturels les esprits (ce sont les ancêtres, les esprits, les génies), l’homme habite les espaces socialisés, le mi-homme, les zones de pêches, de chasse et de cueillette, et l’être surnaturel vit dans les forêts profondes, la brousse, les sites sacrés. Ils existent les dieux gardiens, chez les Kanak, la terre a son dieu, les montagnes ont des dieux gardiens. Ils interviennent en tout dans la vie des hommes, ils interviennent dans leur vie, dans celles des animaux et des plantes. Il y a les génies, certains sont sourds d’autres plus aptes à écouter les hommes, et ainsi ceux qui entendent permettent la magie des cultures. Et quoiqu’il se passe, la distance entre les uns et les autres est tout à fait relative, puisque les vivants communiquent avec l’au delà et tirent de cette communication avec les entités, leurs forces et leur origine.
« Mais tout d’abord, il faut le dire, que les productions de la terre, et les productions de la mer, font partie de nos Bao ancêtres. C’est grâce à eux si les récifs et les terres nous donnent leurs produits en abondance. C’est grâce aux Dieux de la pierre à poissons, à ignames, à taros, à bananes, etc. Et c’est grâce aussi à ceux qui ont posé les interdits en priant leurs dieux ancêtres à travers leurs précieuses pierres. » (Görödé, 1979 : 109)
Alors j’ai rajouté quelques pierres à prière aux côtés des bénitiers,
pour communiquer avec l’invisible à ma façon, comme chaque année.
« Cette vision associe nature et surnature puisque tout espace laissé en état de ‘‘nature’’, c’est-à-dire non aménagé, non attribué et qui n’a fait l’objet d’aucune occupation antérieure connue, est considéré comme investi par des entités tutélaires souvent identifiées comme des émanations de Ndranahary [dieu-Ndranahary]. La nature est un sanctuaire peuplé de puissances invisibles auxquelles on attribue des caractères, des pouvoirs et des noms particuliers selon les régions. Ces croyances impliquent de fait qu’il n’existe aucun endroit ‘‘sans âmes qui y vivent’’, l’individu désirant aménager une terre, se l’approprier ou simplement ‘‘côtoyer’’ un espace, c’est-à-dire y effectuer une activité de chasse, de cueillette, de pâturage ou de pêche, devra se conformer à un rituel de conciliation avec les entités tutélaires du lieu afin d’acquérir leur assentiment et se prémunir de leur courroux. La construction d’un territoire et l’extension de l’activité de l’homme se réalisent donc par un empiètement continu sur le domaine des génies de la nature. Un empiètement qui, accompli sans procès et sans l’ultime précaution de laisser certains espaces en état de ‘‘réserve’’, convergerait à la rupture des équilibres. »
Sophie Goedefroit
A ma fille, native du caillou, pays sacré, toi qui a durant ta première année sur terre a été élevée aux taros, aux poingo et à l’igname, si tu as le temps
Ou l’abeille charpentière, sa mission polliniser ….. elle est tellement en mouvement qu’elle est insaisissable à prendre en photo, limite fatigante …. mais j’adore quand elle a le dos empli de pollen, alourdissant son vol du poids de l’infime.
Les pollinisateurs sont les cupidons des plantes, un grand vecteur d’amour, puisqu’ils sont l’instrument de la reproduction des fleurs et des fruits, n’est ce point romantique et poétique ?
Encore une espèce à préserver pour les jardiniers, encore et encore.
J’adore ses vrombissements digne des plus grands aéronefs, et le bruit de son point fixe avant d’atterrir sur ses fleurs.
Je sais un rien m’amuse, un rien m’intéresse, un rien me transporte, mais si je n’étais pas comme ça, les petits riens n’existeraient pas ….
Belle journée à vous.
C’est parce qu’elles sont des simples qu’elles soignent, elles soignent les maux du monde depuis la nuit des temps. Je les cueille et les cultive, les surveille avec respect.
La tisane de fenouil, bonne pour tous les bobos, si on n’en abuse pas, comme de tout.
Quand les glaçons fondent au soleil naissant, belle journée à vous.
Elle a pris mon appareil photo, et m’a dit, je fais des photos, je ne l’ai pas revue de la journée …. elle a pris en photo son monde, sa façon de le voir à sa hauteur … sa vie comme le témoignage d’un été.
« Cela fait partie du travail du photographe de voir plus intensément que la plupart des gens. Il doit avoir et garder en lui quelque chose de la réceptivité de l’enfant qui regarde le monde pour la première fois ou du voyageur qui pénètre dans un pays étrange. »
Souvenirs des goûters à la source Mirail, souvenirs du goût des vacances, souvenirs d’avant
Le gâteau au yaourt
1 pot de yaourt nature (on rince le pot et on s’en sert de mesure)
3 pots de farine
2 pots de sucre
1 pot d’huile
1 sachet de levure chimique
2 oeufs
j’ai rajouté deux sachet de sucre à l’écorce de citron …
C’est bien meilleur avec les yaourts faits maison à la yaourtière …
On mélange tout, on dépose délicatement dans un moule à cake chemisé au beurre et à la farine et une trentaine de minute au four à 180 °C et c’est le bonheur absolu ..
un simple voyage dans le passé avec une jolie nostalgie, le goût de l’insouciance et du bonheur.
Les couleurs du marché surpassent mes inspirations, la nature sait elle seule assembler les teintes, bien mieux que mon oeil ….
Les touristes me font voyager, j’aime les voir chapeautés comme si nous vivions sur une terra incognita, comme s’ils étaient des explorateurs.
et comme en Bretagne nous avons plusieurs temps dans la même journée …
Le grand orage est passé sur notre tête sans même une goutte d’eau ….
Le grand météorologue l’avait prévu … moi descendre de ma gouttière jamais ….
Aujourd’hui est une journée broderie en perspective … si tout va bien.