Journée mondiale de la broderie

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J’ai essayé de broder …. je dis bien j’ai essayé ….. parce que hier c’était

 la journée mondiale de la broderie ….

le chat ronronnant sur les genoux de la brodeuse est un véritable cliché, j’en ai la preuve, une image dépassée d’un temps où les chats devaient être plus sages.

Alors j’ai essayé de broder en minuscule, broder, pour la liberté.

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Je reprends ici, le texte que j’ai écris hier sur Facebook …

Parce que broder, c’est ne pas avoir peur de la concurrence, et s’en moquer totalement, broder c’est aimer ce que font nos collègues et amis, c’est partager les merveilles des autres, c’est reconnaitre le travail sublime des brodeurs. Broder c’est un long apprentissage, qui ressemble un peu à celui de la vie. Broder, c’est apprendre aux autres ce que l’on sait. Broder c’est être humble face au fil et à l’aiguille, de cette humilité qui fait que chaque point est comme une prière, une communion. Broder c’est tout simplement, écrire ses sentiments sur la tissu. Broder ce n’est ni un statut, ni une échelle sociale, broder n’est pas le snobisme d’un matériel couteux, du ciseaux en argent et du dé en or, de modèle hors de prix,  broder n’est pas un talent surfait qui n’existe que dans nos têtes, ni un art inaccessible. Broder c’est être vous même, seul avec ce léger vertige qui vous prend devant une toile blanche. Broder c’est vivre, broder c’est être vous.

Broder ce n’est ne pas se mentir, quand à nos talents, c’est ne pas se prendre la grosse tête, c’est juste beaucoup d’amour sur du tissu,  vite attrapez un bout de drap, une aiguille et du fil …. la création vous attend.

Pas envie de parler ce matin

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Pas envie d’écrire, pas envie d’aligner les mots, comme on aligne les grains d’un chapelet, pas envie, ni de prier, ni d’accuser et pourtant …

Juste savoir tout au fond de moi que le défaitisme, le désarroi, la peur ne servent à rien, juste savoir au fond de moi que les seules valeurs laïques ou religieuses qui existent sont le respect des autres et de la vie.

De ces lieux consacrés, de ces lieux qui n’ont été bafoués dans l’histoire que par des dégénérés exaltés par une idéologie sanglante et hégémonique,  je veux garder en moi l’espoir, un espoir ténu mais indicible, celui qui est bien réel au fond de chacun d’entre nous, celui qui fait que nous résisterons parce que c’est ancré dans nos gènes.

 

« Le jour où nous n’allumerons plus de bougies,

nous serons devenus comme eux »
Antoine Leiris
(Le journaliste Antoine Leiris a perdu sa femme, le 13 novembre au Bataclan)

 


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Jouer sous l’arc en ciel, jeux et comptines

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Je jouais

Je jouais à grimper à l’arc-en-ciel
comme à l’échelle
sur le jaune
j’ai cueilli des boutons d’or
sur l’orange
j’ai des clémentines
sur le rouge
des framboises et des cerises
plus haut j’ai respiré la violette
dans le bleu
j’ai coupé une fenêtre de ciel
pour voir l’indigo
et je suis tombé par la fenêtre
sur l’herbe verte.

Luce Guilbaud.

Un dimanche sur le marché de St Mart

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Les touristes se précipitent …

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les puces des couturières nous accueillent ….

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On y croise des People, mais chez nous la pudeur est de mise, j’ai une photo, mais vous ne la verrez pas ….photo d’un amie et du people,

qu’il a gentiment accepté de faire.  Pourquoi me direz vous ?

Ben tout simplement parce que quand les gens viennent chez nous, ils ont droit au respect, à la considération et surtout à la paix,  comme nous tous. Ca se passe comme ça dans le Luberon.

Je ne sais pas vous, mais j’évite les infos en ce moment, juste pour garder mon libre arbitre.

Bonne semaine.

6h00

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Le ciel prend un couleur étrange, entre le noir et le bleu, la lune a de la peine à se coucher, et se drape d’un étrange voile de brume ….

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d’un côté la Sainte Victoire émerge de l’obscurité …

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la pluie sera bienvenue …

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le Luberon lui aussi prend un air automnal

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et je vagabonde sur ma route, à la recherche d’un petit rien, qui me donnera l’espoir d’un monde moins menaçant.

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les roses trémières se sont éteintes, ça sent déjà la fin de l’été …  Je vais nettoyer ma maison comme si je voulais me débarrasser de toutes les horreurs humaines, de la plus infime bassesse des hommes jusqu’à la pire.

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L’escargot qui voulait visiter le monde

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Il fait lourd, très lourd de cette chaleur moite des jours d’orage, on attend la pluie comme une bénédiction,

les agriculteurs s’activent dans les champs pour éviter un désastre, le tonnerre gronde au loin.

On attend dans la pénombre des maisons, je n’ai pas envie d’éclairer la lumière à 8h00 du matin.

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Les escargots se promène le long du mini bassin … celui ci rêve d’aventure.

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Couronné d’une fleur de chicorée, il explore ….DSC_0558 DSC_0564

Au risque de se noyer, le monde est vaste pour un escargot …

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les limaçons sont moins téméraires, ils attendent le moment opportun.

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Ils attendent la pluie, comme moi, comme la terre ….

Peut être vais je créer aujourd’hui, je ne sais pas, je lis les témoignages de l’attentat du 14 juillet qui passent dans mon reader, j’ai lu le combat d’un dame qui pour sauver son enfant, s’est précipitée sous le camion avec elle en protégeant sa  fille avec son doudou dans Nice Matin, et chaque fois que je lis un témoignage, ce témoignage … un énorme colère me vient, un doudou contre le terrorisme, un doudou en rempart de la folie des hommes.  Je suis en colère contre ceux qui continuent à faire comme si rien n’était.  Ceux qui s’insurgent pour leur petite personne, ceux qui jouent les outragés.  Ca me choque et je le dis.

Pas vraiment envie d’aller ailleurs ….

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Quand je vais au cinéma, ou quand j’ai rendez vous chez le médecin, je m’y rends.

Je suis casanière, je sais, je me suis créé un monde bien à moi, peut être pour avoir trop bougé avant, ou parce que j’ai vu l’humanité telle qu’elle était dans son atroce vérité.

Dans le méandre des égos, où j’ai failli me perdre quelquefois, j’ai retrouvé mon chemin, et il me mène ici.

Chez moi ça ressemble aux vacances toute l’année …. quand je viens y traîner mes guêtres parce que j’ai quelque chose à y faire, je ne me lasse pas d’y repérer les petits coins qui me font rêver …

un chat s’endort au creux d’une porte, des légumes vous appellent à les arroser, une terrasse vous invite à la méditation, un fontaine y sèche les chagrins futiles,  on y plonge nos mains pour en retirer la poussière de la vie.

On est loin du monde réel quand on est ici, toute semble s’être figé sous le chant des cigales et le soleil de midi. On est loin de la compétition et de la performance, on s’en moque un peu d’ailleurs quand ce n’est pas totalement.

Des touristes déjeunent sous les platanes près du bassin, on les regarde, on les écoute, ils semblent si loin de nos préoccupations quotidiennes, deux cultures qui cohabitent sans vraiment se comprendre.

Et je savoure chaque seconde, chaque instant de liberté parce que quoiqu’il arrive je sais que c’est ici, que je retrouve les valeurs qui m’ont été inculquées, des valeurs que je ne pourrais jamais renier.

« Le comble de l’honnêteté consiste à dire la vérité, même quand on sait ce qu’il nous en coûtera » à dit Dave Wiembaum et c’est si bien ainsi, savoir le prix que ça m’a coûté, car c’est sous cette lumière
que me sont revenus à la mémoire,  ces mots qui ont bercé mon enfance,  tant de fois martelés par le rire de  mon père.

Mon ambition s’arrête où commence mon idéal.

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