100 Patates, si la pomme de terre m’était contée …..

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L’extravagance n’a pas de prix, s’offrir 100 millions d’euros, une photographie d’une pomme de terre, prise en photo par un irlandais

pardon par un très grand photographe irlandais.

(irlandais quand même, ce qui nous renvoie à la maladie de la pomme de terre, à la grande famine et à l’exode).

Pourtant c’est ici 100 patates à lire tout de suite.

En delà de l’obscénité de la chose, en période de crise, où des gens crèvent de faim

(et ce n’est pas à cause du mildiou de la pomme de terre)

et où 100 millions d’euros quand le salaire mininum est de 1200 euros et que la retraite des petits vieux se montent allègrement à 700 euros semblent tellement surréalistes.

Je me suis penchée sur le délire du photographe …

Une patate, mes patates … celles ci ne sont pas du commerce, elles sont issues d’un champ du Luberon, soignées et cultivées avec amour par un agriculteur que je connais.

et on y va pour le délire de l’objectif ….

 

 

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J’y vois même un bouddha c’est à dire …. où mon esprit enfiévré et totalement subjugué par les patates … est allé se nicher.

Donc ce petit rien est un hommage à la patate. Patate source de vie.  Et de plus je me sens riche, puisqu’une photo de patate est à la portée de tous.

Bonne journée à tous

Aujourd’hui Tartiflette, ou Hachis, ou Purée … ou tout simplement des frites …..

La patate est la reine du monde, mais dans son humilité, elle ne le sait pas.

Et le monde part en c…….. , mais ça tout le monde le sait …..

PS / pour la petit histoire et pour me la péter, les meilleures patates du monde que j’ai mangé, venaient du Liban.

 

 

1er jour – 2016

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Il a plut toute la nuit, et ce matin …. un ciel propre, une nature dépoussiérée, un peu comme si la terre avait fait sa toilette, pour être plus belle en ce premier jour dont les hommes ont décrété l’existence. C’est peut être bien quelque part de se dire qu’à un moment précis tout peut changer …  le monde, les gens, les choses.

Le Luberon se tient droit et fier, dans la luminosité du matin. Je suis allée chercher un brin de gui, pour refaire le geste ancestral des anciens. Le geste de ceux qui ne croyaient pas en un dieu, mais en une nature souveraine. J’ai ramené quelques brindilles, juste pour ne pas que ça tombe dans l’oubli.  J’ai respiré, j’ai réfléchi à tout ce qui fait que le monde est monde, dans son immense cruauté. Et j’ai réfléchi, depuis que l’humain existe, depuis qu’il s’est créé des idoles de paille, les guerres, les atrocités existent, les temps de paix partout dans le monde en même temps n’ont jamais existé. Et c’est à nous, force immobile de changer le destin. C’est dans cette force qui habitent les simples, les sans grade, les tout-petits, c’est dans cet espoir de sérénité que trouverons une révolution. Peu à peu, siècles après siècles, il y aura des sages pour respirer l’aube du premier jour. Et si chaque année, à chaque instant, un seul humain aspirera à celà, c’est que la victoire sera en marche, elle mettra du temps à venir, mais elle viendra. Parce que rien ne pourra l’empêcher.

Je vous souhaite pour 2016, une année saine, dans vos têtes, dans vos esprits, dans vos corps. Une année de minuscules combats, celui de la raison sur la folie, celui de l’amour sur la haine, celui de la paix sur la colère, celui de l’émerveillement sur l’envie, celui du bonheur sur l’insatisfaction, celui de la compassion sur l’ego, du partage sur l’indivualisme, de l’humanisme sur la barbarie.

Ces minuscules combats qui feront que nous deviendrons enfin humains.

Bonne et heureuse année pour vous tous.

À l’an que vèn ! Se sian pas mai, que siguen pas mens.

C’était la phrase fétiche de mon père.

Je vous embrasse tous et toutes et merci de bien vouloir faire un petit bout de chemin avec moi.

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OVNI

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Si les Martiens lisent la presse française, ils découvriront que la grande question de cette fin de législature est de savoir aux frais de qui M. Patrick Poivre d’Arvor a, durant ses dernières vacances,repris trois fois de la crème brûlée.

Mille et une pensées (2005)
Philippe Bouvard

En attente ….

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Cette histoire vous réchauffera mieux qu’un café dans une froide journée d’hiver:

« Nous entrons dans un petit café avec un ami et lancons notre commande.
Alors que nous nous approchons de notre table deux personnes entrent à leur tour et vont vers le comptoir :
«Cinq cafés, s’il vous plaît. Deux pour nous et trois « en attente » »
Ils paient pour leur commande, prennent les deux cafés et partent. Je demande à mon ami:
«C’est quoi ces cafés « en attente » ??
«Attends et tu verras » me répond-il

D’autres personnes entrent.
Deux filles demandent chacune un café , payent et partent.
Ensuite trois avocats entrent, ils commandent 7 cafés – trois pour boire de suite et quatre «en attente».

Alors que je me demande encore à quoi riment ces cafés « en attente », je me laisse aller à profiter beau temps dehors et de la belle vue sur la place en face du café.
Soudain, un homme vêtu d’habits râpés vient à la porte et demande :
«Avez-vous un café en attente? »

C’est simple – les gens paient à l’avance pour prendre un café destiné à quelqu’un qui ne peut pas se permettre une boisson chaude. La tradition des cafés « en attente » (suspended coffee) a commencé à Naples, mais il s’est répandu partout dans le monde et dans certains endroits, vous pouvez commander non seulement un café, mais aussi un sandwich ou un repas complet. « 

C’est peut être un Hoax qui circule sur le net, mais ça existe en Italie depuis plus de 100 ans … à Naples alors je me permet de le partager aujourd’hui parce que c’est beau tout simplement et nous qu’attendons nous ?

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Je suis allée le chercher dans son armoire

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Il attend la restauration, qui fera du lui un objet rare certainement, il faut que je l’apporte au Carmel d’Avignon pour que les soeurs, les dernières qui sachent encore travailler la cire, lui redonnent son éclat d’antan. Il traînait sur un marché aux puces, et c’est mon amie Isabelle qui me l’a apporté en cadeau d’anniversaire, victorieuse, heureuse et souriante de son merveilleux cadeau.  Une année où j’avais tant besoin de croire. Il est gros comme un vrai bébé. J’ ai pensé à lui toute la journée, je n’étais pas chez moi, je voulais que ce soir, il soit ce qu’il a été toute sa vie de poupon de cire, un Jésus que l’on a aimé le jour de Noël.

Je m’attache aux choses sacrées comme à chaque petit rien de ma vie. Chaque jour, je me demande si je crois, je n’en sais toujours rien. Mais je ne voulais pas qu’il reste aujourd’hui enfermé dans son placard. Ses frères bien plus petits sont à l’abri sous des bulles de verre et nous protègent comme tous les jésus provençaux de cette époque.

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Comment a t’on pu commettre tant de méfaits rien qu’en croyant en un tout petit enfant ? Comment a t’on commis autant de belles choses en y croyant aussi ?

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Et si aujourd’hui …. les gens arrêtaient d’être haineux, égoïstes, jaloux, envieux, individualistes, orgueilleux, égocentriques, en éternel besoin de reconnaissance et surtout arrivistes … peut être que … Dans ce monde où tout va mal, je crois vraiment que la seule solution est de se serrer les coudes, mais ….

 

 

La vie en rose

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Parce elle voulait MamZelle Maossi, des nounours au crochet pour son anniversaire,  pour  s’endormir avec, dans son vieux quilt rose, elle voulait Elaossi, un anniversaire tout rose.

Maossi, maman, je les veux roses les ours, Maossi maman je veux être Rock Star, parce que Maossi je veux un avion de ligne Playmobil, parce que Maossi, je repartirais à Abu Dhabi et et surtout je veux une bestiole interactive comme mes copines.

 

 

Parce qu’à 8 ans, être une MamZelle Maossi est une étape normale dans la construction de sa personnalité …

 

Alors j’ai fait un post tout rose, pour ma Mamzelle Maossi …

Parce que Maossi, Maossi je sais faire, et être une MamZelle Maossi, Maossi je peux le faire, c’est super facile,  la vie n’est pas toujours rose, rose comme des nounours au crochet, rose comme les haricots de la soupe au Pistou, rose comme l’eau de la piscine au soleil couchant, rose comme un gâteau d’anniversaire, rose comme le sourire d’une petite fille qui fête son anniversaire avec ses cousins.

Alors à toutes les MamZelle Maossi qui n’ont pas terminé la construction de leur personnalité à plus de 40 ans, je leur offre gentiment mes emmerdements … parce Maossi j’ai des soucis, pour Maossi, la vie n’est pas un long fleuve tranquille.