Le soleil qui prend peine à se réveiller ….
Le Cercle de la Gaité que je rêve de voir un jour ouvert ….
La lune qui de l’autre côté refuse de se coucher, comme un enfant turbulent ….
Les chats du voisin ….. qui me posent des questions …
Les rues de mon village que je trouve de plus en plus bleues … le bleu des bleus de l’âme, du blues du poète.
La lumière irréelle qui confond le rose le bleu et le vert comme dans un rêve …. cette impression d’être encore embuée de sommeil.
les arbres qui se découpent dans le ciel comme autant de point de broderie libre.
Quelques boutons à faire pour les copines …. demain pour l’atelier.
Et une envie terrible de repartir vers des contrées lointaines ….. désertiques, pures, loin du tumulte nauséeux des villes, détachées de tout bien matériel, du fouillis d’une vie qu’on entasse comme sur le marché aux puces de Portobello. Partir ….