Le cup cake géant

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A la manière des cup cake qui jalonnaient ma vie d’expatriée très américanisée … je me suis concoctée un gâteau d’anniversaire comme un cup cake géant, type gâteau aux yaourts sans yaourt et glaçage à la va vite,  ….
un peu étouffe belle mère, mais avec la crème au caramel au beurre salée c’était presque parfait.

Dans tous les cas totalement génial pour deux gremlins qui attendaient impatiemment que je souffle mes bougies …

Un parfait petit rien qui fait que la vie est plus jolie, quelques fleurs du jardin, un gâteau fait avec un peu d’amour et la vie est tout de suite différente, plus facile.

Bonne journée, il en reste … pour le petit déjeuner ;-)

 

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Dans les souvenirs d’enfance de chaque bon cuisinier se trouve une grande cuisine, une cuisinière en marche, un gâteau qui cuit et une maman.

Barbara Costikyan

1963

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C’est en l’an de grâce 1963 du siècle dernier que je vînt au monde.  1963 … même pas 20 ans après la deuxième guerre mondiale. Je n’en ai jamais eu conscience, cela me semblait une éternité, et pourtant, lorsque je regarde ma vie, vingt ans en arrière c’était hier.

Je fais donc partie d’une génération, qui a vécu avec la résistance française comme modèle, et la peur au ventre que ça recommence.

J’ai vécu avec les progrès de la technologie, et avec la conquête de l’espace. Je me souviens de Rémi et Colette. J’ai fêté à l’école communale la fin du guerre du Vietnam, j’ai pleuré sur les enfants du Biafra, pendant que ma soeur pleurait dans sa blouse de vichy rose, dans cette maternelle où elle était si mal.  Je me souviens de mai 1968 parce que mon père était à la maison et que ce n’était pas des vacances. Je me souviens quand le mercredi était un jeudi.

Je me souviens de mon premier chat, mademoiselle Zouzou, grise comme l’héroïne des marionnettes d’animation de l’Ortf. Je me souviens du western du dimanche soir, je me souviens que le film sur l’unique chaîne de TV était à 20h00. Je me souviens …

Je me souviens des premières ventes par correspondance où les amies de ma grand mère commandaient aux Trois Suisses en une simple lettre, « je voudrai la même chose que ma voisine madame Untel », et recevaient la bonne commande en contre remboursement.

Je me souviens aussi des années collèges, protégée du monde dans un uniforme bleu marine. Je me souviens du premier choc pétrolier, je me souviens des fastueuses soirées où mes parents étaient conviés d’un temps où les entreprises nationales et privés avaient les moyens. Je me souviens de Pif Gadget, bonheur de la semaine et des 100 idées que j’attendais chaque mois avec impatience.

Je me souviens du bicentenaire des Etats Unis avec la France à l’heure américaine.

Je me souviens de soirées télévisées avec Marithie et Gilbert Carpentier ….. ou de Sue Elen et Jr apportant à la populace un rêve de faste et de gloire. Je me souviens de fêtes fantastiques toute la famille réunie pour un oui pour un non devant un gigantesque méchoui dans un terrain qui n’était pas encore Les Léonides. Je me souviens de baptèmes, de mariages, d’anniversaires, et de communions, d’un temps ou nous habitions pas tous éloignés les uns des autres, parce que le bassin d’emploi existait.

Je me souviens de la première crise économique, je me souviens de ce putain de conseiller d’orientation qui chaque fois que nous émettions l’idée d’un métier, se mettait à clamer tel un politicien aguerri et surdoué , « mais vous n’y pensez pas très chère, l’avenir de cette branche professionnelle est totalement bouché. » C’était bouché, tout était bouché … on appelait ça la crise économique, c’était 1979 ou 1981 je ne sais plus. Je me souviens du coup de gueule de Balavoine, et des délires Coluchiens, je me souviens de la création des resto du coeur. Je me souviens de cette peur irraisonnée et pourtant si réelle du SIDA, combien de nos connaissances, de nos amis sont tombés.  Je me souviens de la drogue qui circulait dans le lycée et dans toutes les soirées. Je me souviens avoir essuyé je ne sais combien de réforme de l’éducation nationale, qu’au moindre redoublement, la réforme au cul, c’était toute une éducation à reprendre.

Je me souviens de Steve Jobs et de son garage, je me souviens de mes premiers pas en programmation en Cobol et de mon premier Amstrad, je me souviens des factures astronomiques de mes parents pour le Minitel. Je me souviens de la bibliothèque de Toulon, digne de celle d’Harry Potter.

Je me souviens de la fermeture des chantiers navals de la Ciotat et de la Seyne sur mer, je me souviens de grèves sans fin des camionneurs, bloquée dans une ville sans carburant, les  rayons de supermarché vidés par des gens dans l’angoisse des restrictions qui inlassablement faisaient provision de café, de sucre et de pâtes.

Je me souviens d’un taux de chômage si élevé et des tonnes de petits boulot à faire.

Puis je me souviens des guerres loin de nous …. La guerre du Golfe, le Rwanda, la Yougoslavie et puis tout ça ….  je me souviens de Ttchernobil, des attentats de 95. Je n’ai pas oublié Zlata et la petite Omayra Sánchez. Je n’ai pas oublié le Drakkar, et le 11 septembre, le Tsunami, Fukushima.

L’an 2000 qui nous semblait de la science fiction.

Je me souviens m’être faite traiter « de salope qui couche avec des arabes » parce que j’étais avec mes petits soeurs d’origine algérienne adoptées, de 20 ans mes cadettes. Il y a des choses qu’on ne peut oublier …. Je me souviens de mon copain Rachid, se promenant avec sa carte d’identité française agrafé sur sa veste pour visiter la foire de Marseille.

Je me souviens des harceleurs de rue, de bureau, mesquins chéfaillons jamais punis, jamais inquiétés. Leurs noms forment une grande ribambelle dans ma mémoire.  Je me souviens des exploiteurs (minables entrepreneurs) profitant d’un système pour s’engraisser sur le dos de gens sous payés.

et puis il y a la vie qui continue, d’un pays à l’autre, d’un métier à un autre, d’une vie à une autre,  les êtres chers qui disparaissent … les enfants qui naissent, tout un amour à construire… et ce tourbillon … qui m’emporte … qui nous emporte,  la vie n’est pas un long fleuve tranquille, elle ne le sera jamais.

Aujourd’hui je fais un micro point sur un demi siècle, c’est quoi un demi siècle quand on sait que l’humain est vieux de 7 millions d’années. Le temps continue à s’écouler. Il fait beau, nous sommes le 20 avril 2016, chaque jour qui passe nous rapproche de l’été. Il y avait il vraiment besoin d’écrire tout ça … ? Si peut être …. A mes filles …. faites ce dont vous avez envie et rien d’autre, ça passe trop vite.

 


papa

 

 

 

 

 

Dans le campement

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Pendant la foire du roy René, il y a aussi les animaux qui s’ébattent dans le campement …. canard, poule, cochon …. j’ai un faible pour les poules Padoue,

leur propriétaire était intarissable sur ces petites poules d’ornement, bonnes pondeuses et surtout quelquefois aux plumes frisées.

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Saturnin

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Mes deux filles  (Aïe pas sur la tête ……)

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Polly et Cadichon …

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Ce serait bien mon style de faire manger des petits cochons dans de l’argenterie ……

Ca donne envie, mais je préfère m’abstenir, j’ai déjà une belle ménagerie à la maison, une ménagère aussi d’ailleurs ;-)

Bonne journée à vous.

La Foire du Roi René

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Finalement la pluie de dimanche s’est lentement éloignée, pour faire place à un soleil printanier, lourd et orageux, mais un ciel digne du Roi René. A quelques kilomètres de la maison (15 minutes en voiture) se tient un village peu commun Peyrolles, et c’est dans ce village que durant deux jours, le monde vit à l’heure médiévale …. et nous avons vécu au rythme de notre Bon Roi René.

 

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Les glycines ont fait écho aux couronnes de fleurs des dames de jadis …

 

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Des lépreux un peu mendiantsDSC_0025 DSC_0026 DSC_0027

 

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des chevaliers

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des archersDSC_0030

 

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de gentes dames et de petites sorcières

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des gueuses …

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des « droles » de damoiseaux, damoiselles … ;-)

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des tenues pour barbies médiévales, des guerrières les dames du temps jadis …  Henin, épée … et couronne ….

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des troubadours …

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des herboristes.

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des forgerons

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des vanniers …

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des saltimbanques …

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des marchands ..

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des êtres fantastiques …

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des forgeronnes très modernes ;-)

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le ciel bleu …

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les gargouilles qui se sont animées ….

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pendant que les êtres des champs se jouent de nous ….

 

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les gargouilles s’envolent …

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Dame Gargouille est sublime …

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et dans le camps … Découvrir le bon roi …

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le Roi René …

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se parer de mille bijou, découvrir une Padoue frisée ….

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Essayer d’atteindre, les joutes et les chevaliers …..

 

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et repartir la tête pleine de rêves et d’inspiration …

Dimanche pluvieux, dimanche laborieux

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Une mini ballade sous la pluie, tous les oiseaux du ciel se sont donnés rendez vous, au dessus du Tamaris

et ça se raconte dans un bruit de hall de gare, les rêves de la nuit. Je crois que les oiseaux rêvent beaucoup ….

le jardin du voisin commence à prendre fière allure, les artichauts montrent le bout de leur nez. Le tamaris marie de rose, le gris brumeux du temps.
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un chat profite pour chasser, les oiseaux ça doit l’interpeller quelque part ;-)

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dans ma progression, je vérifie que le printemps s’intalle bien ….

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Même elles sont de la partie, elles s’entrainent à l’élevage de pucerons …

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Chaque plante reprend sa place attitrée, l’Euphorbe est lumineuse …

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Il y aura des coings ….

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et certains lilas ont éclos ….

 

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La girouette au chômage me montre le chemin ….

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Ca ne va se dégager de sitôt.

rentrer, feuilleter Nordique Living acheté hier … tiens j’avais une petite brassée d’avance avec les cages à oiseaux … mais vraiment

je ne m’imagine pas y entrer une tonne de bondieuseries nids à poussière, à méditer encore, la destination des miennes …

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C’est un dimanche à aller à la messe ;-) ou au sacre du Bon Roy René,

mon programme … cuisiner, buller, ranger et prendre un café, bon dimanche à tous…..

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Rosa Banksiae

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Les rosiers de Banks ont fleuri. Ce n’est pas encore l’apogée, mais …. c’est en bonne voie.

 

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En furetant dans le jardin, j’ai vu mes kitcheries en fer forgé à restaurer, allez après je m’y mets,

j’ai déjà acheté la peinture pour métal…. il n’y a plus qu’à.

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Ce truc là, je ne sais même pas ce que c’est en ferraille …. on verra ce qu’il deviendra …

Avant tous travaux du week end, un café s’impose … alors j’ai sorti ma jolie tasse,

parce que le café est toujours meilleur dans une jolie tasse, essayez vous verrez.

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Vous avez vu, il est meilleur, bien meilleur que dans la tasse de tous les jours  …. belle journée de printemps à vous.

Le Rosier de Banks blanc fleurira plus tard, le rose est souffrant, il est à l’infirmerie des plantes, j’espère que j’arriverai à le sauver.

Ballade textile dans le Beaujolais

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Lever de soleil sur l’autoroute à Cavaillon, nous partîmes 50 et nous arrivâmes 50, après trois heures de papotages effrénés dans un car affrété par France Patchwork ….

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j’ai pris peu de photo, et j’en ai raté beaucoup, et comme je suis une tête de linotte, j’avais oublié à la maison, ma batterie de rechange, donc j’ai arrêté mon reportage faute d’énergie …..

J’en suis encore désolée ….

J’ai rencontré des connaissances, que du bonheur, j’ai aimé les expositions qui étaient d’une grande diversité, j’ai travaillé, recruté, rétabli des vérités et beaucoup ri … et j’aime ça.

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Bien limité mon reportage et j’en suis vraiment dépitée …. mais je suis revenue dans mon Luberon, toute percluse de douleurs, mais gonflée à bloc, un moral d’acier et une envie fabuleuse de continuer à faire exposer les talents.

Je vous laisse, je vais ranger mon atelier, il est temps que je me remette à travailler.