Juste où se pose mon regard

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Bientôt les confitures de sureau et de figues …

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Le soleil a rendez vous avec la lune …

La piscine s’intègre dans le paysage, le fond est sable, ce qui lui donne à l’eau, cette couleur verte si naturelle …

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Les rosiers qui bataillent pour fleurir dans la chaleur …

 

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Le murier de Chine s’en donne à coeur joie, et colonise la moitié du jardin ….

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La lumière joue dans le néflier …

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et dans la nursery à grenouilles …. surprise de l’été …

DSC_0967 DSC_0965 DSC_0964pour le plus grand bonheur de mes filles, étude des têtards les 15 prochains jours … j’aime les vacances.

Plus rien n’existe que le bonheur d’être là, ensemble, de savourer les minutes, loin des turpitudes et de la bêtise humaine,  regarder s’écouler longuement le temps, rien n’est important, rien n’est blessant, tout est dérisoire, le monde est loin, ce monde auquel je n’appartiens pas s’efface, disparait, se ridiculise à mes yeux, pour devenir néant, merci à toi qui a construit tout ça, car quoiqu’il arrive, Tara, il nous restera Tara, à nous ta tribu. Et nous connaissons notre destin.

“La seule liberté, c’est de choisir son destin.” Claire de Lamirande

 

La dernière fugitive, pause lecture d’été

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Elle est déracinée, elle sait que la lumière est en toute être humain, quelque soit sa couleur de peau, sa religion et sa condition. Elle sait que la révolution est en elle. Elle ne trouve de consolation et de douceur que dans la confection des quilts …  Merci Denise pour ce livre, je cours m’y replonger ….moi qui ai vécu hors du monde, je rattrape mes retards.

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La dernière fugitive de Tracy Chevalier, Quai Voltaire

Quand Honor Bright se décide à franchir l’Atlantique pour accompagner, au coeur de l’Ohio, sa soeur promise à un Anglais récemment émigré, elle pense pouvoir recréer auprès d’une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : patchwork, broderie, prière, silence. Mais l’Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu’enchanteresse ; soumise pour quinze ans encore à l’effroyable régime de l’esclavage, traversée de toutes sortes d’épidémies, torturée par une nature capricieuse, rien dans cette terre ne résonne pour elle d’un écho familier. Sa soeur emportée par la fièvre jaune à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau-Monde. Seule, aussi, pour se frayer une nouvelle vie. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur, dont son expérience de jeune fille pieuse ne lui aurait jamais laissé soupçonner l’existence.
Parmi eux, Donovan, le «chasseur d’esclaves», cet homme brutal et sans scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses sentiments. Mais Honor préfère se méfier des voies divergentes. En épousant un jeune fermier quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu’au jour où elle découvre que l’Ohio est traversé d’un «chemin de fer clandestin», réseau de routes secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres libres du Canada. Honor embrasse alors la cause des Noirs américains, et se jette dans une lutte subversive pour l’émancipation – la sienne, par-dessus tout – à l’issue de laquelle elle a autant à perdre qu’à gagner.

Portrait intime de l’éclosion d’une jeune femme, fresque poignante sur la violence d’une époque, témoignage précieux sur les habitudes de deux communautés méconnues – les quakers et les esclaves en fuite

L’adaptation ….

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L’adaptation se fait …. oh un canapé, je n’avais jamais vu un canapé moi ….

je suis un border, un chien de berger ….

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Ohh une télévision qu’est ce ?

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Tu manges quoi toi ?

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Je bois du lait de chez toi, Dana ….

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Les yaourts ne seront que meilleurs … et en plus il y a le miel des abeilles du Luberon …

 

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La crème sur le lait qui vient de bouillir c’est trop bon …

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et oui bien sûr qu’on a ramené du fromage, on va tester la raclette en plein été, on n’avait jamais essayé ;-)

DSC_0935Bon dimanche à tous, ici ça sera opération « balai-serpillière », les poils noirs et les poils blancs

sur le carrelage font très bon ménage ….

(proverbe du Luberon)

 

 

Que la montagne est belle

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DSC_0803Elle est née au coeur des Montagnes, des années que je n’y étais allée … dans une vallée qui est hélas peu oubliée des touristes, mais là haut, le monde nous appartient. A quelques encablures de chez moi, j’avais oublié que c’était à côté.

j’avais oublié comment c’était magnifique ….


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DSC_0855 DSC_0852 Faire croire à ses filles, que l’on part à la montagne pour acheter du fromage et du lait frais …

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Rencontrer la maman ….

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DSC_0812 DSC_0808 DSC_0838 DSC_0836 DSC_0835 DSC_0832 DSC_0824 DSC_0823 S’attendre à voir Heidi …

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Et découvrir Dana ….

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Et se dire comme à chaque fois, qu’on en a encore pris pour 15 ans ;-)

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Couvert de papillons

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Ce matin, la lumière était divine, les volets à peine entrouverts. Un petit déjeuner prêt, pour un moment serein.

Je me disais que j’avais réussi mes yaourts, et j’ai pensé à mon père qui en mangeait des tonnes à chaque repas.

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Dans cette lumière et cette dentelle, j’ai souri, et j’ai aussi pensé … à Nadine, Nadine Levé, j’ai reçu de Nadine, le jour où j’en avais tant besoin, un livre rouleau, un message d’espoir, ce message qui m’a accompagné à l’église, qui l’a accompagné à l’église pour son dernier voyage. Et chaque fois que la nostalgie, la rage m’étreint, que la révolte m’assaille, je récite cet haïku, comme une litanie d’espoir. Merci Nadine.

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Il y a des moments où l’on s’aperçoit, que le hasard fait bien les choses, mais il y a t’il un hasard, il y a t’il des coïncidences ?  Et c’est dans la pénombre du doute, que j’ai ouvert grands mes volets pour faire entrer la lumière, la lumière qui évacue la tristesse et nettoie les chagrins.

Bonne journée à tous, et pensez à ouvrir vos volets.

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Opération « Tapenade »

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Une envie subite et irrépréhensible  de faire et manger une tapenade ….

avec l’huile la meilleure du monde merci Rita,

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Recette, ail, anchois, câpres, olives noires dénoyautées, herbes de Provence, un peu de thym frais et huile d’olive, on pile tout ça (ça c’est la légende, je hache avec mon mixer), tout ça à vu de nez … et ensuite sur du pain grillé encore chaud … et voilà …. Chéri je t’en garde ?

Bon appétit à tous, la suite au prochain épisode ….

 

Les perles sont les larmes des Dieux

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Nées de l’infime, d’un grain de sable , elles évoquent la pureté, la fécondité et l’amour des dieux pour nous humains ….  ces larmes qu’ils versent à chaque fois qu’une goutte de sang qui éclabousse nos écrans,  brûle nos yeux, le monde devient incontrôlable , ce monde n’est que tourmente, de Jésus à Mahomet, de Krishna à Oro, les dieux d’amour que nous avons créés, les prophètes de paix versent immobiles  des larmes éternelles qui se figent dans le silence.

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Figées comme ces morceaux du firmament, qui fit naître des princesses oubliées ….

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Mes perles viennent du pays des 7 royaumes, et la nostalgie m’assaille, m’étreint, me met à terre, je vois les pécheurs de perles plonger dans un bleu carnassier, et je me souviens.  Peut être est-ce à cause de cette chaleur qui écrase mes terres, blanchit les pierres, et assèche les herbes,   peut être à cause du ciel de Provence, qui se noie dans un bleu irréel. Je me souviens d’un hiver au bord du Golfe Persique, là où vont mourir les vieux bateaux ….. c’était hier, c’était il y a une éternité, c’était dans une autre vie …. tout devient flou … et j’ai des bleus sur mon âme, j’ai des perles dans mes rêves, et petit à petit je reprends le fil de ma vie, une aiguille à la main.

Où vont mourir les dowh ?

 

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